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3,2

sur 261 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ça me fait mal au coeur de le dire parce que j'adore le parcours de cet auteur : je me suis ennuyée grave à la lecture de son livre.
C'est toujours pareil. Quand on s'attaque à un sujet anecdotique - ici les mésaventures d'un alcoolo-camé-paumé qui tente de se sortir de la mouise - il faut que la langue soit d'une grande inventivité, que ça se bouscule entre les lignes. Pour parler de cul, de drogue, de picole, de baston ou de bagnole, on n'a jamais fait mieux que Blondin, London et surtout, Frédéric Dard qui réussissait à être intelligent, drôle et incisif en même temps. À titre d'exemple, une de mes citations préférées du maître : « Mesdames, vaut mieux une chiée de types qui posent leur pantalon en votre honneur, qu'un seul qui vous le fait repasser ». de cette verve, Djamel Cherigui est très loin.
Ce qui m'a horripilée dans son style, c'est la répétition d'une idée sur une page entière (ex : p73 ou 152) : « (…) Il me persécute ! Me traumatise ! Me tue à petit feu ! Il m'esquinte ! il m'étouffe ! Il me crève ! (…) », et vas-y que j'enchaîne les synonymes et les expressions similaires. Ok, gars, on a compris, inutile de nous servir ton lapin à toutes les sauces.
Pour l'histoire, je vais la faire courte. The End.
Bilan : 🔪
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Un jeune type un peu paumé dont il me semble que le lecteur ne connaît pas le nom rencontre Alain Basile un épicier un peu spécial puisqu'il touche à toutes sortes de business dont marchand de sommeil. Les deux vont former un duo de bras cassés. de mésaventures en mésaventures ils vont se lancer dans l'idée du siècle du moins le pensent-ils.

J'ai été happée par les premiers chapitres trouvant l'écriture très agréable et ayant envie de découvrir ce livre dont les critiques ont été élogieuses à sa sortie. Dire que j'hésitais à le prendre en broché, j'ai bien fait d'attendre la version poche tant la déception est grande. Au fil de la lecture j'ai commencé à ressentir de l'ennui, car il faut être clair il ne se passe rien, aucun rebondissement, des personnages fades. Bref rien de passionnant bien qu'ayant tout de même terminé ma lecture : bon le livre n'est pas un pavé !

Déception.
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Cherigui Djamel – "La sainte touche" – JC-Lattès / La Grenade, 2021 (ISBN 978-2-7096-6737-1) – format 21x14cm, 222p.

L'intérêt de ce roman réside essentiellement dans la personnalité de son auteur : Djamel Cherigui (34 ans) est réellement épicier à Roubaix, il a réellement grandi et vécu dans l'un de ces territoires perdus de la République, ghettos des populations immigrées, il fut l'un de ces élèves dits "décrocheurs" sortant du moule scolaire avant le bac. Après quelques années de turbulences, il s'installe comme épicier pour être indépendant, et découvre la lecture des classiques littéraires avant de tomber lui-même dans l'écriture. C'est une trajectoire hors norme, plutôt rare.

Ceci étant, son premier roman n'a rien d'exceptionnel ni d'original (contrairement à ce que proclame la quatrième de couverture), il doit s'en douter lui-même : ce n'est qu'une sorte d'exercice par lequel il rôde et teste ses aptitudes. Il est permis d'espérer qu'il fera beaucoup mieux prochainement.
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J'ai lu ce livre dans le cadre du Prix des lecteurs 2023 du Livre de poche.

Dans La Sainte Touche, on découvre deux personnages qui ont tout de parfait ratés. Alain, le propriétaire de l'épicerie de quartier trempe dans pleins de magouilles. L'autre homme, vit dans un logement qu'Alain lui loue et est complètement paumé (alcool, drogue, fainéantise). C'est pas moi qui le dit, c'est lui. Ensemble, ils vont démarre un nouveau business plan.

Sur fond d'écriture déjanté, on découvre des personnages caricaturaux, sans réel histoire de vie, sans émotions. le style d'écriture peut aller avec le genre que le livre veut se donner. Mais ce n'est tout simplement pas fait pour moi.
Je n'ai rien ressenti à la lecture et j'ai déjà oublié ce roman dont il ne me restera pas grand chose, si ce n'est cette couverture colorée.

Elise.

Instagram : etliselesmots
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Dans La Sainte Touche, nous suivons les magouilles de deux loosers aux multiples défauts (feignant, alcoolique, infidèle et j'en passe) sur fond d'ambiance entre Breaking Bad et celle du PMU du coin.

Lu dans le cadre des sélections pour le Prix des lecteurs du Livre de Poche, ce livre n'est tout simplement pas à ma tasse de thé (ou devrais-je dire ma bouteille de whisky). Bien que le style de l'auteur change et soit parfaitement adapté avec ce qu'il raconte, je n'ai pas particulièrement apprécié cette histoire et ces personnages. Quelques scènes m'ont tout de même fait sourire. Un livre qui ne se prend pas au sérieux, à prendre au 2e degré (au minimum).

Chacun ses goûts !
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Sans mauvais jeu de mots, c'est ta came ou c'est la descente.

La Sainte Touche c'est le jour du versement des allocations. Ça plante d'emblée le décor. Notre narrateur dont on ne connaît le prénom, se barre de chez ses parents après une scène barge et fait la rencontre de Basile, épicier qui cherche un associé dans ces plans de magouilleur.

On va suivre ce duo dans leurs aventures allant de l'espoir de devenir rois du pétrole aux déconvenues de petits trafficants. On évoquera des sujets liés à la pauvreté, l'alcool, la drogue...

Le style très oralisé est en lien avec le langage des cités. Il peut être déconcertant mais il est nécessaire à l'immersion dans ce contexte.

Je n'ai malheureusement pas connu l'ivresse lors de cette lecture. Ce n'est pas la plume, ni le contexte car j'aime me plonger dans de nouveaux univers mais plutôt l'intrigue en elle même. Je n'ai pas eu ce sentiment d'avoir envie de connaître la suite.

Même si je suis allé au bout car cela me semble important pour juger l'oeuvre dans son intégralité, le livre qui pourtant ne comporte que 192 pages s'essouffle et m'a paru long. J'ai trouvé deux ou trois passages sympathiques mais cela ne sauve pas ma lecture. Je n'en retire rien, ni dans l'apprentissage, ni dans le divertissement. Je n'ai pas été convaincu par l'humour employé.

C'est tout de même une déception car j'attendais des épopées à la Thelma et Louise en version banlieue et ça tombe à plat. C'est déjanté, oui, mais pas dans le sens qui m'éclate.

En bref, 🤐
Une promesse gonflée à bloc, une arrivée crevée. Je suis passé à côté de ce livre mais me réjouis pour les personnes qui ont apprécié et dont je peux comprendre le point de vue.
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Pour ce second livre de la sélection de mars dans le cadre du Prix des lecteurs du Livre de Poche, La sainte Touche est assez surprenant dès les premières pages !

Dans son épicerie de quartier « La Belle Saison », Alain Basile est un homme véreux. Cette canaille d'épicier croise un jour le chemin du narrateur. Ce dernier, qui rêve de devenir écrivain, vient de se retrouver à la rue. Alain se propose de l'héberger en échange de petites besognes. Fort d'esprit, le narrateur garde l'espoir de s'en sortir…

Dans ce livre, les rebondissements et les surprises se suivent sans pour autant être originale. le ton est humoristique, parfois cynique. L'écriture peut surprendre au début puisque l'auteur a recours au langage parlé et à un vocabulaire très familier. le style est simple et argotique.

Surprenant au départ, j'ai parfois souri, voire ri, de ce duo de bras cassés. Mon avis reste mitigé, car je n'ai pas eu d'attache particulière avec les personnages.
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