« Epouse, le seigneur l'avait enfermée à clef, d'abord. Ensuite l'avait engrossée, sept fois coup sur coup. de sorte que, privée de bonne et allaitant- ou enceinte- la porte ouverte n'avait plus d sens pour elle. Son dernier voyage datait du dernier jour de ses noces. »
Pas si simple de faire un billet à propos de ce livre qui est tout, sauf…simple !!!
Il est inutile de vouloir lire cet ouvrage d'une traite, et en lecture unique. Mieux vaut y aller par dose homéopathique, et avec pour l'accompagner un ouvrage plus onctueux. Et en même temps, scinder les chapitres n'a aucun sens, et ces derniers sont longs…..Bref pas simple, vous dis-je.
D'abord, le contexte est assez tourmenté ; nous sommes dans un contexte de guerre, en pays du Maghreb encore très peu ouvert à la culture occidentale. Driss est un jeune qui veut vivre, épris de liberté vivant au sein d'une fratrie nombreuse, où la mère n'a pour rôle que celui d'enfanter, et le père est un redoutable despote ; d'ailleurs son fils l'appelle le Seigneur.
Toute la société musulmane, dans ses archaïsmes et son immobilisme, est passé au crible sous la plume acerbe d'un homme qui en espérait autre chose.
Le style est aussi violent que le sont la société, et le poids des traditions dans ce pays. La lecture, en est finalement assez pénible, et souvent interrompue. Il m'a été difficile de m'approprier ce livre, et ses personnages. le style a un peu vieilli, me semble-t-il.
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