Driss est né dans une famille aisée au Maroc. Il a été choisi parmi ses frères pour faire des études européennes. Alors à 19 ans, est venu pour lui le temps de la révolte, notamment contre son père, qu'il nomme le Seigneur. C'est un père autoritaire qui fait sa loi et auquel sa femme est soumise. Celle-ci souffre, elle n'est qu'une servante aux yeux du Seigneur qui la trompe. La loi musulmane implique de ne pas fumer et de ne pas boire, de faire preuve de générosité. le Seigneur, plus qu'avare, ne se gêne pas pour bafouer la loi, même s'il se cache face à ses enfants. Ceux-ci vivent dans l'ignorance et la peur et l'un des garçons périra sous les coups de son père. Trop, c'est trop. Driss réunit la famille et dévoile la véritable nature du Seigneur. Suite à ses révélations, Driss est mis dehors de la maison familiale et se rend compte alors que sans son père, il n'est rien, ne peut rien. Toutes les portes lui sont fermées. Partagé certes entre deux mondes et deux éducations, mais son identité, c'est celle du Maroc. Alors comment ne peut-il y revenir ?
Langage très cru et beaucoup de violence. Pas étonnant qu'un tel livre ai pu faire autant de bruit à l'époque.
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C'est âpre, révoltant, parfois sordide, et le personnage central (le père, qui règne en tyran sur sa maisonnée) est pis qu'odieux, mais c'est surtout furieusement bien écrit !
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Un roman tout sauf simple. Sorte d'enchevêtrement d'images et d'idées . Les archaïsmes d'une société marocaine passés au peigne fin, comme le joug occidental. le jeune Driss incarne une jeunesse marocaine tiraillée entre un modèle archaïque et une modernité qui lui ouvre les portes. le passé difficile.
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Récit qui marque une époque au Maroc. Lecture difficile d'une écriture très saccadée. Ecriture impressionniste.
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