Les femmes, à force d'expériences, finissent, quand elles ne le savent pas de naissance, par découvrir l'art de tirer parti des faiblesses des hommes.
La vie ne consiste pas essentiellement à assurer sa propre sécurité et, [...] il importe de faire parfois confiance au destin...
- [...] Pour la plupart des femmes, être heureuse, c'est s'occuper d'une foule de choses sans importance, soigner ses enfants, rire, bavarder, se quereller avec d'autres femmes et échanger avec un homme tantôt des propos d'amour, tantôt des phrases méchantes. Le bonheur, pour ces femmes-là, c'est toutes sortes de petites choses, enfilées comme les perles d'un collier.
- [...] Mais les gens qui parlent le plus, Renisenb, ne sont pas ceux qui agissent le plus !
- Ah ! Il est bien difficile de mener une famille ! Les femmes, en particulier, sont dures à manier.
The action of this book takes place on the West bank of the Nile at Thebes about 2000 B.C. Both place and time are incidental to the story. Any other place at any other time would have served as well[.]
[L'action de ce livre se déroule sur la rive ouest du Nil à Thèbes aux environs de 2000 avant J.C. Tant le lieu que l'époque sont accessoires à l'histoire. Tout autre lieu à une tout autre époque aurait aussi bien fait l'affaire].
"Author's note" (Édition Harper Collins, 1993)
[...] se dire qu'on n'a aucun souci et regarder autour de soi tous ces gens qui s'agitent et se dépensent parce que leur cœur les tourmente, c'est vraiment savourer la vie !
Rien qu'un regard ... une lueur fugitive où se lisait la peur, l'aveu ... A moins qu'elle ne se soit trompée ? Etait-elle si sûre de ce qu'elle avait vu ? Après tout, ses yeux n'étaient plus ce qu'ils avaient été ...
Hélas, oui, elle en était sûre. C'avait moins été l'expression d'un visage qu'une sorte de tension soudaine de tout le corps ... un figement, un raidissement. Pour une personne - et une personne seulement -, ses divagations avaient eu un sens. Le sens implacable, inéluctable de ce qui est la vérité ...
Chacun crée sa propre porte en trompe-l'oeil, pour donner le change. Si l'on a conscience d'être faible ou incompétent, on se fabrique une fausse-porte faite d'autosatisfaction, de forfanterie, d'apparente autorité. Et, au bout d'un certain temps, on finit par y croire soi-même. On pense, et tout le monde le pense avec nous, qu'on est ainsi fait. Mais derrière cette porte, Renisenb, la roche est nue...et quand la réalité nous rejoint, quand la plume de la vérité nous atteint, alors, notre vraie nature ressort.
Les femmes, à force d'expériences, finissent, quand elles ne le savent pas de naissance, par découvrir l'art de tirer parti des faiblesses des hommes.