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Ce coup-ci, j'en était sûr, j'avais tout bon: le coupable, le comment, le pourquoi. Tout! Mais en fait non... ;)

Ici un grand classique du roman policier: une victime que tout le monde déteste, des suspects à n'en plus finir, des revirements et des alibis boiteux.

Un vrai régal à lire au petit bémol que notre vieille dame préférée n'apparaisse qu'en pointillé au long du récit. le livre est étiqueté "miss Marple" mais c'est vraiment diffus.

Point fort: la résolution de l'enquête ne repose pas sur un raisonnement tiré par les cheveux comme on retrouve avec notre détective moustachu. L'histoire est beaucoup plus "psychologique" et c'est vraiment prenant.

Bref, un très bon classique so bristish!

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Ma défloraison de Miss Marple après des années d'Hercule Poirot, "L'affaire Prothero" m'est apparue étonnamment prenante et divertissante, moi qui étais pourtant bien décidée à porter sur elle un regard très critique.

Je fais mon coming out: je ne suis pas friande des personnages de "vieille fille" dont je déteste l'appellation, par ailleurs. Miss Marple doit cependant y faire exception: curieuse, espiègle et redoutablement futée, elle est un personnage résolument attachant et l'on se réjouit de la voir briser les clichés et ridiculiser les bonshommes capables.

L'enquête en elle-même était à mon goût, légèrement trop "technique" pour que je m'en repaisse absolument. Cependant, l'ambiance cozy des petits villages anglais du début du XXème était délectable, et la lecture fluide et rapide. Je tenterai sans doute à nouveau l'expérience Miss Marple...
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L'affaire Prothéro.. Ou le retour en force du mystère de la boite de crevette volatilisée... enfin entre autre ^^

Pitch :
halalalala.... mais pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi Prothéro, cet ignoble personnage est venu se faire zigouiller dans son bureau à lui ? .. Lui le pasteur Clement.. Maintenant il ne peut même plus y travailler il voit le mort tout le temps ! En plus assis dans son fauteuil, son fauteuil à lui... Nan mais n'a-t-on pas idée ? C'est un sérieux manque de tact et de savoir vivre.

Bon il faut dire que le sieur Prothéro niveau tact et savoir vivre c'était pas ce qui l'étouffait de son vivant, alors quelque part cela coule de source. Il n'empêche cela est plus qu'agaçant, et pour en rajouter une couche cela fait courir les langues et les rumeurs.. Les vieilles demoiselles s'en donnent déjà d'habitude à coeur joie, mais alors là ! C'est le pompon... elles sont terribles, une particulièrement, même si, il peut bien le dire elle ne porte aucune accusation... juste des petites phrases déguisées, des insinuations assez dégueulasses.. le pire c'est qu'elle ne se trompe jamais, non Jane Marple ne se trompe jamais.. ça l'inquiète même si c'est toujours à mots couverts... Et il aura beau expliquer tout cela à l'inspecteur Landormy, et au colonel Melchett, pour leur faire comprendre qu'elle est leur meilleur atout, il faudra un certain temps... cette histoire de temps, et d'heure est aussi bien étrange... ça colle pas... et il aimerait bien l'expliquer à l'inspecteur...

D'ailleurs cet inspecteur Landormy est un crétin fini... il n'écoute rien.. si imbu de lui même, et même si en disant cela il manque peut-être un peu de charité chrétienne, il ne fait que constater la vérité...

La vérité... Comment faire pour la trouver ? Tout semble si compliqué, si improbable, si embrouillé... tant de coupables possibles, tant de rancoeurs, de secrets... de mobiles possibles, à Old Hall d'abord, la grande demeure des Prothéro, mais aussi à Sainte Mary Mead.... Même lui a un mobile, c'est dire !... Nan vraiment ce Prothéro n'était vraiment pas aimé... du tout, nul part !

Alors alors... première apparition de Jane Marple et Agatha y va pas avec le dos de la louche... Même si elle est quand même plus sympathique que toutes ses consoeurs vieilles filles de ce village... Quand même cette Jane, pas sûre que je serais super contente de l'avoir pour voisine, elle y va carrément à la jumelle... Meuh c'est juste pour les oiseaux.. mais oui bien sûr on va te croire, et je rigole.. Bon d'un autre côté Sainte Mary Mead, ça semble quand même vachement être un trou... joli certes, mais un trou quand même, faut bien trouver des occupations...

Pour celui-là c'est de la première personne, notre narrateur est le pasteur Léonard Clement, et franchement c'est un bon gars... il m'a bien fait rire... un personnage très sympathique, que je n'ai pas pu m'empêcher de plaindre.. C'est qu'il à forte affaire entre un neveux de seize ans amoureux, détective en herbe, une femme de vingt ans plus jeune que lui, Griselda et pas du tout femme au foyer, et une cuisinière qui sait pas faire cuire le gâteau de riz et je vous parle même pas des puddings, ni des pâtes ( oui même les pâtes !) .. et chez moi tout ce qui se rapporte à l'estomac est important ^^.. le pauvre, j'avais des sueur froides ( comme lui d'ailleurs) quand il parlait de ses déjeuners et dîners...
Alors oui, il va participer à l'enquête.. parce que un cela c'est produit chez lui au presbytère, dans son bureau.. et deux... bin heu... donc il va participer à l'enquête...

Des fois je me dis que tous ces enquêteurs omettent des trucs, des possibilités d'une simplicité déconcertante, le côté mais heu ça coule de source... pourquoi donc vous y pensez pas ?.. peut-être parce que en faisant ainsi y aurait pas d'histoire me souffle mon cerveau et certes... ^^
Il n'empêche cela décrédibilise un tantinet tous ces braves gens... Parce que c'est si simple en fait !
Oui si simple... Agatha veut vraiment nous perdre.... elle le fait exprès, et elle y arrive très bien !

Et je ne sais toujours pas le fin mot de l'histoire.. Quid de cette boite de crevette ? … Agatha c'est pas bien de nous laisser comme ça... en pleine panade... Même si c'est juste pour un mystère concernant des crevettes, parce qu'on se doute bien, que c'est bien plus que ça ! Méchante ! ^^
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Cette aventure de Miss Marple m'a beaucoup plu. le lecteur se retrouve plongé dans l'histoire d'un meurtre mystérieux. le personnage de Miss Marple est peu présent, elle fait de brèves apparitions et n'est que peu prise au sérieux. Dans le fond, c'est pourtant elle qui suit le fil rouge du récit avec présence, attention et finesse. Ce que j'ai aimé avant tout, ce sont les nombreux suspects, les indices découverts progressivement ainsi que le dénouement, même si ce dernier est très bien expliqué mais assez rapide. Un bon moment de lecture.
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« Quiconque tuerait le colonel Protheroe, déclara le pasteur en brandissant un couteau à découper au-dessus d'une pièce de boeuf des plus coriaces, rendrait au monde un fier service ! » Quelle remarque imprudente et déplacée de la part d'un homme d'étoffe. Cette dernière revient le hanter quelques heures plus tard seulement, lorsque le colonel est retrouvé baignant dans une mare de sang, dans le bureau du presbytère. Néanmoins comme le signale Miss Marple, la victime était si antipathique que les suspects ne manquent pas dans le village paisible de St. Mary Mead. Sous prétexte de jardiner et d'observer les oiseaux à la jumelle, Miss Marple surveille son monde. Elle a presque toujours raison, et c'est pourquoi tout le monde s'en méfie…

Le défi #ReadChristie2024 est pour moi l'occasion de découvrir l'oeuvre d'Agatha Christie bien plus largement que de me contenter des enquêtes menées par mon détective préféré, Hercule Poirot. Pour ce nouveau trimestre dédié aux années 1930, la décennie la plus prolifique de la Reine du Crime, je n'ai donc pas hésité à m'inspirer de la sélection officielle pour lire « L'affaire Protheroe », le premier des treize romans dans lesquels apparaît Miss Marple.

Cette vieille demoiselle aux cheveux blancs et aux manières affables et distinguées est une fine observatrice de la nature humaine. Si elle participe aux commérages peu charitables et bien cruels de St. Mary Mead, ces derniers lui permettent bien souvent de révéler la vérité et c'est encore le cas dans cette intrigue. J'apprécie beaucoup Miss Jane Marple et encore plus l'environnement dans lequel elle développe son talent de détective amatrice mais regrette qu'elle soit un personnage aussi secondaire. J'ai l'impression que c'est toujours le cas, un peu comme mon échec à résoudre une enquête d'Agatha Christie. J'étais certaine d'être sur la bonne piste ce coup-ci mais le dénouement m'a encore une fois surprise, pour mon plus grand plaisir évidemment.
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Quand un meutre à lieu dans le presbytère juste à côté de chez elle, notre miss Marple ne peut s'empêcher de mener son enquête. Seulement quand les preuves sont faibles et que les évènements partent dans tous les sens, seul un esprit aiguisé et un sens de l'intuition bien affûté peuvent en venir à bout. Heureusement notre héroïne procède tous ses traits de caractères.
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Le colonel Protheroe était odieux, et du coup, beaucoup de monde le détestait. Il y avait donc de nombreuses raisons de l'assassiner.
Après la découverte de son corps dans le bureau du pasteur, la police vient sur place, mais les enquêteurs sont bornés et assez machos.
Le narrateur, le pasteur himself, va tenter de comprendre ce qui s'est passé.
Heureusement qu'il a Miss Marple comme voisine, qui observe tout ce qui se passe, soupçonne sept personnes pour enfin démêler l'intrigue avec son astuce habituelle.

On retrouve bien le style de l'auteur, avec sa collection de suspects, ses fausses pistes (ah, le quart d'heure d'avance de l'horloge !), son humour, son ambiance désuète de village et ses cancans de vieilles filles.

Bien sûr, l'intrigue est classique, et j'ai trouvé qu'Agatha Christie décortiquait moins le crime que dans d'autres romans, mais c'est aussi la première apparition de Miss Marple dans son oeuvre.
Son sang-froid, sa manière de ne pas s'affoler ou s'offusquer à l'instar de ses semblables devant la noirceur humaine en font un personnage attachant dès ce premier opus.

J'ai donc replongé avec plaisir dans cette n-ième lecture.
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1ere apparition de Miss Marple j'ai été complètement parasité par l'adaptation que je connais par coeur.

J'ai trouvé le personnage de Griselda beaucoup moins touchante dans sa version papier d'ailleurs. Cependant j'ai adoré Miss Marple qui est tout aussi adorable qu'incroyable et elle nous montre tout son génie dans la révélation finale.

De façon général j'ai trouvé le meurtre et ses motivations classiques et peu surprenantes. Ce qui marque c'est l'atmosphère du village et le rôle des cancans plus que le crime lui-même.

En fait, le crime et ses motivations sont peu mis en avant comme Christie à l'habitude de le faire pour le décortiquer et l'analyser.

Bref, un Christie qui ne restera pas dans les annales mais qui a le mérite de nous planter un merveilleux personnage qui en a vu d'autres et semblent que peu s'étonner de la noirceur de l'âme humaine.
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L'affaire Protheroe est une relecture pour moi.
L'affaire Protheroe est racontée à la première personne par Léonard Clément, le pasteur de St. Mary Mead, qui possède à la fois une sagesse liée à son âge mais aussi à une épouse très pittoresque, la blonde Griselda Clément. Que l'on retrouve dans d'autres livres d'Agatha Christie. Griselda a 20 ans de moins que son mari. Et son pasteur de mari estime qu'elle ne respecte pas assez son sacerdoce mais en réalité, elle joue très bien son rôle de femme de pasteur. Elle est d'ailleurs l'amie de Miss Marple, sa voisine. Qui habite à côté du Presbytère. Hélas pour ce couple très sympathique. C'est dans le bureau de Léonard que l'on retrouve le cadavre du colonel Protheroe. Ce personnage fait partie des groupes des détestables, ce dont personne ne regrette la mort. Car ils ont passé le plus clair de leur temps à empoisonner la vie de leurs proches. À commencer par sa femme Anne Protheroe, mais aussi à sa fille Lettice, sa fille de sa première femme, Madame Lestrange, jusqu'à son majordome qui venait lui présenter son congé définitif. Lorsque le colonel a assassiné. Agatha Christie s'amuse dans ce volume avec les idées reçues liées à la religion et fustigent les dogmatismes. J'ai beaucoup aimé ce roman où apparait Miss Marple, personnalité en vue de vieilles ennuyeuses, Mais il faut bien l'avouer que le commissaire qui mène l'enquête, se retrouve face à la perspicacité de cette vieille dame, qui a le cerveau en ébullition. Et c'est la première fois aussi que dans la bibliographie d'Agatha Christie, le village fictif de St. Mary Mead, fait son apparition qui est supposée se situer au sud-est de l'Angleterre.
Bien que connaissant l'intrigue de cette histoire, je suis toujours surprise par la plume et l'imagination de notre chère Agatha Christie. Je vous laisse le soin de redécouvrir cette oeuvre du début de sa carrière. de la Duchesse du crime.
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Il s'agit du premier roman où apparaît Miss Marple et j'ai trouvé sa description un peu différente d'autres histoires (je compare notamment aux nouvelles de Miss Marple au club du mardi). Elle est moins discrète que dans d'autres histoires et presque davantage dans les commérages. Et on ne la voit pas tricoter 😳😁

Dans cette histoire, le colonel Protheroe est retrouvé mort dans le bureau du presbytère alors qu'il attendait le pasteur. Avant ce meurtre, de nombreuses personnes dans le village avaient exprimé tout haut le fait que les choses seraient plus simples si ce fameux colonel était mort…

J'ai été influencée tout au long de ma lecture par un autre Agatha Christie : il m'a beaucoup fait penser au meurtre de Roger Ackroyd, peut-être par l'ambiance. Puis avant la fin, je me suis souvenue du dénouement.

Il n'en reste pas moins que j'ai toujours beaucoup de plaisir à lire et relire les romans d'Agatha Christie 🥰
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