Les sept cadrans

A mon avis, la moitié des gens qui passent leur existence à redouter d'être écrasés par un autobus pourraient l'être sans dommage, car ils ne servent à rien.

On ne devrait jamais inviter des gens qui sont susceptibles de mourir chez vous.

C'est une erreur fatale que de faire semblant de s'intéresser aux activités préférées d'un homme !

Il s’en fallait de beaucoup que Lady Coote fût aussi heureuse. Elle se sentait toujours isolée. La principale distraction de ses premières années de mariage avait été de « causer » avec la bonne, et même, lorsque celle-ci s’était multipliée par trois, la conversation de la jeune femme avec son personnel avait continué à être pour elle une détente. Maintenant qu’elle disposait d’une armée de serviteurs : un maître d’hôtel aussi imposant qu’un archevêque, plusieurs valets de pied de taille gigantesque, un grand nombre de filles de cuisine, un « chef » de nationalité étrangère et une femme de charge aux formes amples, dont les robes bruissaient quand elle marchait, lady Coote était comme abandonnée sur une île déserte.

Tu ne devrais pas tirer sur les gens, continua Lord Caterham. Je ne dis pas que certains ne le méritent pas; cependant cela peut créer des ennuis.

Il semblait toujours qu'un affreux chagrin secret pesât sur sa vie et pourtant il n'y en avait eu aucun dans son existence, sauf l'ascension rapide de sir Oswald vers la fortune.

La fiction doit être basée sur la réalité, car s'il ne se produisait jamais d'évènements, comment pourrait-on en inventer ?

- Il n'y a pas de quoi en faire un drame. Après tout, il faut bien que les gens meurent quelque part.
- Peut-être, mais pas chez moi.

Bill est un brave type, pensa Bundle. C'est vraiment le gros chien balourd qui remue la queue quand il est content de vous voir.

Ceux qui manquent d'humour finissent par se prendre au sérieux ... Et ils commettent des bêtises.