Léna, tome 1 : Le Long voyage de Léna

On découvre Léna arpentant les rues de l'ex-Berlin-Est à la recherche d'un ancien dignitaire du régime qui lui remet une liste de noms et d'adresses qu'elle brûle sitôt mémorisés, avant de prendre congé de ses hôtes et d'aller nager dans le lac tout proche.

Un train de nuit plus tard, elle arrive à Budapest où elle remet un paquet de pâtes d'amandes viennoises à un individu patibulaire, avant de faire des longueurs dans la piscine de son hôtel rococo.

Un voyage en autocar la conduit en Roumanie où elle remet un flacon d'eau de toilette pour homme à une bourgeoise des plus austères, puis c'est en bateau qu'elle rejoint l'Ukraine et son rendez-vous suivant ... 

Elle poursuivra sa route jusqu'en Turquie puis en Syrie d'où elle repartira pour Buenos Aires retrouver ceux qui lui ont permis de venger son mari et son fis morts dans un attentat à Khartoum alors qu'elle était en France.

J'aime beaucoup les albums d'André Juillard, notamment le cahier bleu, que j'ai relu récemment. 

J'ai retrouvé l'élégance de son trait dans les portraits de Léna.

L'idée d'utiliser une femme comme espion n'est pas si courante, et le personnage de Léna gagne en profondeur au fil des pages lorsqu'on découvre les motivations et le but de ces rencontres, l'utilisation des cadeaux qu'elle remet à chacun de ses interlocuteurs et le lien entre les personnages.

Un bel album pour une histoire passionnante ! 

Le plus ... c'est que deux autres tomes des aventures de Léna m'attendent ! 

Merci à la médiathèque de l'qui a vraiment de belles pépites dans ses bacs de BD !    
Lien : http://les-lectures-de-bill-..

Une narration et une histoire qui de prime abord peuvent paraitre répétitives. Un manque d'action qui au lieu de semer l'ennui conduit à un certaine impatience de comprendre pourquoi cette jeune femme distribue des cadeaux. Un thriller politique qui part de Berlin-Est et traverse des pays à l'équilibre instable. Un pur récit d'action sans intégrer une seule recette classique de l'action dans le scénario, un vrai parti pris contemplatif ....Un très bon 1er volet.