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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si vous en avez marre de l'urban fantasy de hall de gare, fleur bleue et gnan-gnan, embarquez sur le dirigeable de P Djeli Clark.
Deux novellas un peu courtes l'une à la nouvelle Orléans pendant une guerre de sécession uchronique, et l'autre dans une Égypte steampunk peuplée de Djinns et d'Anges.
Les histoires sont un peu courtes et téléguidées mais indéniablement originales. Elles reposent sur une mythologie africaine et donc sortent de l'ordinaire.
Prometteur mais il faut que l'auteur affine sa plume.
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« Les tambours du Dieu noir » et « L'étrange affaire du djinn du Caire ». Deux novellas pour deux uchronies de style steampunk. La première nous plonge dans une Louisiane de fin XIXème siècle avec une Guerre de Sécession qui n'a pas cessée. La seconde se déroule au Caire, au début du Xxème, lieu d'une foret croissance économique et industrielle liée au concours d'êtres fantastiques.


Si vous cherchez des uchronies orientées vers la SF, passez votre chemin ! Ici, c'est le fanstique qui domine. Dieux, génies et autres créatures fabuleuses ou démoniaques donnent le rythme de ces deux histoires. Deux bonnes histoires d'ailleurs. L'auteur, P. Djeli Clark, réussit à immerger rapidement le lecteur dans ses deux univers et les intrigues qui en découlent.


Pour la première nouvelle, j'aurais toutefois une réserve sur l'emploi un peu trop poussé des accents des protagonistes rendant parfois les dialogues pénibles à lire et à suivre.
Ma préférence va largement à la seconde novella, « L'étrange affaire du djinn du Caire », et son enquête policière au milieu de djinns, goules et autres anges. Un côté lovecraftien pas déplaisant auquel s'ajoute une touche orientale. Pas mal bien que trop court pour être suffisamment développé. Pas bien grave puisque le romancier a conservé ce monde et son personnage principale pour de nouvelle histoires, une novella et un roman à ce jour, que je vais m'empresser de lire.
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Voilà un recueil de deux nouvelles que je découvre, à l'occasion de la sortie récente du Maître des Djinns.
Je voulais lire d'abord la nouvelle L'étrange affaire du djinn du Caire, que j'ai lue en premier, avant les Tambours du Dieu noir.

Au départ, je trouvais assez étrange et factice de rassembler ces deux nouvelles dans un livre unique, tant les époques, les lieux et les histoires n'ont rien à voir. Avec les Tambours..., on est en Louisiane, dans les années 1880, en pleine guerre de Sécession et au coeur d'un complot qui menace La Nouvelle-Orléans. EN revanche, L'étrange affaire du Djinn du Caire nous emmène en Egypte en 1912, sur les traces d'un semblant de suicide d'un Djinn. On suit alors l'enquêtrice Fatma el-Sha'arawi dans cette affaire, qui va nous mener au coeur d'une machination diabolique.

Je pensais faire un retour de lecture uniquement sur la seconde nouvelle au Caire, mais finalement, après avoir terminé ma lecture de ce livre, je me dis que ce ne serait pas très malin puisque les deux nouvelles se parlent.


Elles ne se parlent pas de manière directe; elles sont vraiment rien à voir dans leur histoire. En revanche, elles ont beaucoup de points communs :

- des personnages féminins intéressants, variés, qui mènent la danse. Elles sont au premier plan, et ne font pas tapisserie. On ne sent pas non plus que leur présence est forcée ni là parce que ça fait bien. Ca a du sens, et ça coule de source. J'ai bcp aimé tous ces personnages, que ce soit Fatma ou LaVrille, ou encore la capitaine et les deux bonnes soeurs des Tambours.

- une immersion totale dans des pays et Etats qu'on n'a pas l'habitude de voir mis en scène; que ce soit l'Egypte ou La Louisiane, on en ressent la vie, les parfums, jusqu'à la langue dans Les tambours avec un créole chantant, qui réhausse le récit (et je dis franchement bravo à la traductrice, Mathilde Montier ! Pas du tout surprise de la voir sélectionnée pour le Prix Jacques Chambon de la traduction du GPI 2022 pour les Tambours... ).

- une uchronie vraisemblable. Ca peut paraître un peu contradictoire, mais il y a des éléments d'uchronie dans les deux textes, avec des touches steampunk, tout en conservant un très haut degré de vraisemblance et de réalisme, sur tous les niveaux : historique, sociétal...

- une immersion dans les croyances populaires. P.Djeli Clark puise dans les folklores, coutumes et croyances populaires, et propose ainsi quelque chose de très sonore, avec de multiples visages et voix, ce qui se ressent notamment très bien dans les Tambours avec les déesses Oya et Oshun qui vivent dans le coeur des protagonistes.

- deux textes courts mais percutants, hyper bien fouillés, avec une intrigue rondement menée. On ne reste pas sur sa faim, mais on en demanderait bien encore un peu.

Et cela tombe fort bien, car le maître des Djinns m'attend... :)
Une première rencontre avec Phenderson Djèli Clark réussie pour ma part !
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Deux textes forts sympathiques qui exploitent à merveille des univers fourmillant de créativité et de références sans jamais trop en faire, qui laissent un goût de trop peu une fois conclus.
Pas frustré pour autant, j'ai juste hâte de voir tout cela potentiellement creusé plus avant dans de futurs textes potentiels ; je vois tout cela plutôt comme une mise en bouche.
Lien : https://syndromequickson.com..
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Voici un petit recueil de deux nouvelles que je voulais absolument lire avant de me plonger dans Maître des Djinns.

Les tambours du Dieu noir, qui est le nom de la première histoire nous emmène à la Nouvelle Orléans, territoire neutre dans un pays où la guerre de Sécession se poursuit. Nous allons y suivre "La vrille" une jeune pickpocket qui a vent d'un complot visant à kidnapper un scientifique. Elle va tenter de revendre l'information et par la même occasion d'embarquer dans un aéronef. Elle a soif d'aventure et va se retrouver a empêcher un désastre !

Une uchronie où se mêle magie vaudou, divinités africaines, bayou et steampunk. Une novella plutôt sympa, même si je n'ai pas totalement accrochée à l'intrigue pourtant bien menée. J'ai eu beaucoup de mal avec les dialogues qui m'ont frustrés et ralentit durant ma lecture. le vocabulaire et les retranscriptions des accents des personnages (Haïtien et créole), m'ont franchement piqués les yeux 🤣. Cependant, c'est cohérent avec le contexte !

La seconde, intitulée L'étrange affaire du Djinn du Caire est celle que j'ai préféré. Nous allons suivre Fatma qui enquête sur la mort suspecte d'un djinn complètement vidé de son sang. Meurtre ou suicide, c'est ce qu'elle va devoir découvrir ! J'ai adoré cette novella qui laisse entrevoir un worldbuilding riche et captivant. Toujours ancrée dans une ambiance steampunk, elle ouvre ses portes sur un décor où entités surnaturelles côtoyent les humains : djinn, anges, goules... L'enquête tient en haleine et l'action est au rendez-vous mais l'auteur n'en délaisse pas pour autant les descriptions qui m'ont totalement embarquée au Caire.

Deux histoires dépaysantes qui plairont aux amateurs de steampunk et de surnaturel !

Je vous parlerais bientôt du Mystère du tramway hanté que j'ai terminé il y a quelques temps et que j'ai adoré !
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Entre la Nouvelle-Orléans et le Caire, P. Djéli Clark nous fait voyager dans ses premiers textes traduits en français. Regroupant deux nouvelles bien différentes, ce recueil nous transporte dans la découverte d'une uchronie où Djinns, anges mécaniques et zeppelins sont de la partie.

Dans Tambours des dieux noir, nouvelle éponyme du recueil, nous découvrons les rues de la plus célèbre ville de Louisiane. Bien que déroutante par ses dialogues où accents créoles, africains, etc. ressortent, elle nous plonge directement dans l'ambiance de la ville, sa chaleur, sa population, proposant ici une forme d'inclusivité. Car oui, que ce soit dans ces nouvelles ou même son roman, l'auteur met un point d'honneur à transmettre des valeurs égalitaires. J'ai tout de même était pas mal freiné dans le début de ma lecture à cause de ce choix de narration à double tranchant : servant mais nuisant aussi le récit.

Dans cette premiere nouvelle, l'intrigue est assez basique avec une pointe de politique. La protagoniste se trouve mêlée à une affaire dans laquelle une arme redoutable risque de se déchaîner sur sa ville natale. On y découvre un univers où les dieux peuvent se mêler à la vie des humains de manière très originale et où les machines à vapeurs dépeignent un background steampunk.

Sa deuxième nouvelle est ma préféré grâce à son intrigue ou sa narration plus basique. J'ai pu réellement appréhender la plume de l'auteur sans m'arrêter sur chaque dialogue.

L'intrigue encore une fois assez commune est en revanche ponctuée de la découverte d'une Égypte où le surnaturelle prend le pas sur la technologie puisqu'on y découvre le début du ministère égyptien de l'alchimie des enchantements et des entités surnaturelles s'occupant d'enquêter sur différents faits relevant du fantastique. Ici il est question du meurtre d'un djinn qui va devoir être élucidé.

Les protagonistes sont attachants, dégageant un forme de féminisme. Certains de ces personnages se retrouveront d'ailleurs dans Maître des djinns.

Pour conclure, j'ai tout d'abord était sceptique par ma lecture de ce recueil, espérant de tout coeur que ces accents, bien qu'apportant exotisme à l'histoire, ne soient pas présent dans tous les romans de l'auteur. Les intrigues peuvent paraître assez banales, où action et suspense sont de mises mais j'ai surtout adoré suivre les personnages dans des pays ou régions que l'on voit assez peu. J'ai aimé l'esthétisme steampunk en parallèle de celui d'une Égypte antique / jazz et nouvelle Orléans. Si il y a bien une raison pour lesquels je vous conseillerai de découvrir l'auteur et ses livres c'est pour en avoir plein les yeux comme moi. J'ai vraiment été émerveillée à chaque description et surtout, j'ai adoré les messages véhiculés par l'auteur qui, on le sent, est très engagé.
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Je découvre P. Djèli Clark avec ce recueil de deux nouvelles, je ne vais pas rentrer dans les détails des histoires vu qu'elles sont courtes mais la plume de l'auteur est sympathique à lire.

Les tambours du dieu noir :
Petite nouvelle qui nous montre une Nouvelle Orléans uchronique de 1880 avec ces complots et ces dieux. J'ai bien aimé LaVrille et la Capitaine. Une histoire courte mais très bien construite. J'ai été un peu décontenancée par le langage des personnages mais ça m'a aidé à rentrer dans l'histoire.

L'étrange affaire du djinn du Caire :
J'ai trouvé cette enquête intrigante, en si peu de page j'ai été surprise par le retournement de situation de la fin. le personnage de Fatma m'a conquise et j'ai hâte de la découvrir dans ses autres enquêtes.

Je vous recommande de les découvrir si ce n'est pas déjà fait.
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Une super découverte !
L'auteur nous régale de deux courts récits fantastiques très originaux.

Le premier se déroule au sud des États-Unis, dans les bayous un poil steampunk et nous enchante de son folklore africain des anciens esclaves.

Le second au Caire futuriste et spirituel où l'on peut croiser des créatures fantastiques du moyen Orient .

Et qu'est-ce que ça change ! Ça m'a fait du bien de lire du fantastique qui change des clichés européens, chrétiens à base de démon, dragons et autres chevaliers.
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J'ai lu ces 2 petits ouvrages comprenant 2 nouvelles dans le même univers.

Les tambours du dieu noir contient donc 2 nouvelles : Les tambours du dieu noir et L'étrange affaire du djinn du Caire. C'est cette dernière qui se situe dans le même univers que le roman à paraître, tout comme le Mystère du tramway hanté.

Je suis tombée totalement sous le charme de ce Caire de 1912 que nous propose l'auteur. Depuis une cinquantaine d'années, les djinns vivent parmi les hommes et, grâce à leur génie mécanique, l'Égypte nouvelle s'est imposée parmi les puissants. Nous suivons les enquêtes d'agents du Ministère de l'Alchimie, des Enchantements et des Entités surnaturelles.

Les tambours du dieu noir se passe en 1880 à la Nouvelle-Orléans, territoire devenu indépendant et libéré de l'esclavage. Nous y suivons Jacqueline "LaVrille", une jeune pickpocket qui rêve de découvrir le monde et qui est investie de la magie ancestrale des dieux africains. Elle va s'allier à Ann-Marie, la capitaine d'un dirigeable des Îles Libres pour éviter qu'une arme dévastatrice ne tombe entre de mauvaises mains.

P. Djéli Clark est présenté comme un des nouveaux maîtres de l'uchronie et du surnaturel et après ces lectures, force est de constater que cette présentation n'est pas usurpée !
Même si j'ai eu un peu plus de mal avec le style narratif de cette nouvelle, j'ai trouvé la plume de l'auteur magnifique et la traduction de très belle qualité. Les univers proposés sont hyper riches et bien construits. La place de la femme dans ces sociétés revisitées est fortement mise en avant et c'est pour moi un plus indéniable.

Il me tarde désormais encore plus de découvrir Maître des djinns !
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(Lu en VO)

Je vous ai déjà parlé de P. Djèli Clark que j'ai découvert grâce à la nouvelle A dead djinn in Cairo qui m'avait totalement emballé. Une nouvelle que vous pourrez d'ailleurs aussi découvrir dans l'édition VF de chez L'Atalante.

Tout comme A dead djinn in Cairo, The Black God's Drums est une uchronie steampunk, mais qui, cette fois, se déroule à la Nouvelle-Orléans au temps de la guerre de Sécession. le Nord et le Sud se regardent en chiens de faïence, les esclaves des Caraïbes se sont libérés de leurs chaînes et les divinités venus d'Afrique sont plus vivantes que jamais.

La Nouvelle-Orléans est une zone neutre où vit Creepers, une petite voleuse débrouillarde dédiée à Oya, l'orisha du vent, de la tempête et des orages (la divinité vit littéralement en elle). Un soir, elle entend que des Confédérés sont sur le point de mettre la main sur les tambours du dieu noir, une arme mythique haïtienne à l'origine de la libération des esclaves, mais aussi d'ouragans meurtriers qui ravagent depuis les Caraïbes. Elle voit là l'occasion d'intégrer enfin l'équipage pirate du fameux dirigeable le Midnight Robber et parcourir le monde. Mais avant, accompagnée de la capitaine Ann-Marie, elle a un complot à déjouer et une ville à sauver.

P. Djèli Clark nous offre une plongée parfumée et vibrante dans la Nouvelle-Orléans et ses bayous, en compagnie de personnages féminins forts comme lui seul en a le secret. Et comme pour ses autres nouvelles, celle-ci aura aussi un petit goût de pas assez 😊.
Lien : https://fourbistetologie.fr/..
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