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Citations sur 2061 : odyssée trois (7)

C'est un principe scientifique de base que de ne jamais croire à un "fait" - même attesté - avant d'avoir réussi à le replacer dans un cadre de références. A l'occasion, bien sûr, une observation peut faire éclater son cadre et obliger à en construire un nouveau, mais c'est extrêmement rare. Les Galilée et les Einstein apparaissent rarement plus d'une fois par siècle, ce qui vaut infiniment mieux pour l'égalité d'humeur de l'humanité.
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Van der Berg se sentait entraîné dans un vaste réseau d'intrigues interplanétaires ; accoutumé, de par sa profession scientifique, à obtenir des réponses directes aux questions qu'il posait à la Nature, il n'appréciait pas du tout cette situation.
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L'histoire ne se répète jamais, mais certaines situations historiques se reproduisent
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Les vaisseaux spatiaux, n’étant plus énergétiquement limités, pouvaient atteindre des vitesses infiniment supérieures ; les temps de vol dans le système solaire allaient se mesurer en semaines, plutôt qu’en mois ou même en années. Mais la propulsion-muon demeurait un système à réaction, une fusée sophistiquée, pas très différente dans le principe de ses ancêtres à carburant chimique ; il lui fallait un liquide actif pour lui imprimer une poussée. Et le meilleur marché de tous les liquides actifs, le plus propre, le plus commode était… l’eau.

Le Pacific Spaceport ne risquait pas de se trouver à court de cet utile carburant. Il en allait tout autrement à l’escale suivante, sur la Lune. Pas la moindre trace d’eau n’avait été découverte par les missions Surveyor, Apollo et Luna. Si jamais la Lune avait possédé une eau indigène, des millénaires de bombardements météoriques l’avaient fait bouillir et jaillir dans l’espace.

C’était du moins ce que croyaient les sélénologues ; pourtant, des indices du contraire étaient visibles depuis que Galilée avait braqué son télescope sur la Lune. Quelques montagnes lunaires, pendant quelques heures après l’aube, étincellent comme si elles étaient couronnées de neige.
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Tout comme "2010 : Odyssée deux" n'était pas une suite directe de "2001 : l'Odyssée de l'espace", ce livre-ci n'est pas une simple suite à 2010.
Il s'agit de variations sur un même thème, comportant pour l'essentiel les mêmes personnes et les mêmes situations, mais ne se déroulant pas nécessairement dans le même univers.
Les événements survenus depuis 1964, date à laquelle Stanley Kubrick suggéra de tenter "le légendaire bon film de science-fiction", empêchent d'imaginer une suite, du fait que les derniers récits tiennent compte de découvertes et de circonstances encore inconnues au moment de la rédaction des premiers livres.
2010 a été rendu possible par l'éclatante réussite des survols de Jupiter par "Voyager" en 1979, et je n'avais pas l'intention de retourner vers ce territoire avant l'achèvement de la mission "Galileo", dont les ambitions étaient plus grandes encore.
(extrait de "Note de l'auteur" insérée en début du volume paru chez "Chez Lu" en 1987)
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La séparation était consommée ; Floyd avait cru qu’il ne s’en remettrait jamais, mais naturellement il s’en était remis… plus ou moins.
.../...
C’était de loin le véhicule le plus rapide jamais conçu par l’homme : en consommant d’un coup la totalité de son combustible en un unique effort d’accélération, il était capable d’atteindre une vitesse de mille kilomètres-seconde, ce qui lui permettrait d’effectuer la liaison Terre-Jupiter en une semaine et de se rendre sur l’étoile la plus voisine en à peine plus de dix mille ans.
.../...
Il n’aimait pas Victor depuis qu’il avait découvert que le savant n’avait pas d’oreille. Bien que ce fût extrêmement injuste pour Victor (qui acceptait avec bonne humeur de servir de cobaye à des études de sa curieuse infirmité), Dimitri se plaisait à ajouter sombrement : — Un homme qui n’a pas la musique en lui est fait pour la trahison, les stratagèmes et les vols.
.../...
Ce qui lui manquait – Floyd avait été tristement forcé de l’admettre –, c’était une vraie personnalité. Quand il essayait de concentrer sa pensée sur elle, il ne la voyait qu’à travers les rôles qu’elle avait joués. À son corps défendant, il devait admettre que le critique qui avait écrit : « Yva Merlin est le reflet des désirs de tous les hommes, mais un miroir n’a pas de caractère » n’avait pas tort.
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Il est faux que l'on doive quitter la Terre pour apprécier la totale splendeur des cieux. Même dans l'espace, le firmament étoilé n'est pas aussi magnifique que lorsqu'on le contemple d'une haute montagne, par une nuit parfaitement claire, loin de toute source de lumière artificielle.
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