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Citations sur Les enfants d'Icare (26)

Le secrétaire général des Nations Unies, planté devant la grande baie vitrée, contemplait l'animation qui régnait dans la 43e Rue. Il lui arrivait parfois de se demander s'il n'était pas néfaste pour un homme de travailler en dominant de si haut ses semblables. Le détachement, c'est très joli, mais il peut facilement se muer en indifférence.
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un être intelligent ne s’indigne pas devant l’inévitable.

P. 230.
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Imaginez l’esprit de chaque homme comme une île au milieu d’un océan. Toutes ces îles paraissaient isolées alors qu’en réalité l’assise rocheuse dont elles sont les surgeons les unit entre elles. Si l’océan disparaissait, il n’y aurait plus d’îles. Elles feraient toutes partie d’un seul et même continent mais elles auraient perdu leur individualité.

p. 195.
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Le mysticisme est peut-être l’aberration maîtresse de l’intelligence humaine.

p. 111.
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Des choses plus profondes étaient également mortes de leur belle mort. Le XXIe siècle était un âge entièrement laïcisé. De la totalité des religions qui existaient avant l’arrivée des Suzerains, seule survivait une version épurée du bouddhisme – qui était peut-être la plus austère de toutes les confessions.
[ … ]
la foi regarde chaque individu dans la mesure où elle ne porte pas atteinte à la liberté d’autrui.

p.78
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Quand, il y a un siècle et demi, nos nefs ont surgi dans votre ciel, c’était le premier contact entre nos deux races, bien que nous vous ayons évidemment étudiés à distance. Pourtant, vous avez eu peur de nous et vous nous avez reconnus comme nous savions que vous le feriez. Ce n’était pas un souvenir à proprement parler. Vous avez déjà eu la preuve que le temps est plus complexe que ne l’imaginait votre science. Car il ne s’agissait pas d’un souvenir du passé mais d’un souvenir du futur – le souvenir des dernières années de votre race, celles où elle savait que tout était consommé.
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La planète était absolument plane. Sa gravité phénoménale avait, depuis des temps reculés, arasé, aplati les montagnes de son impétueuse jeunesse – montagnes dont les plus fiers sommets n’avaient jamais dépassé quelques mètres. Et pourtant, la vie existait car la surface de la planète était tapissée d’innombrables formes géométriques qui glissaient, se déplaçaient, changeaient de couleur. C’était un monde à deux dimensions dont les habitants n’avaient pas plus de quelques millimètres d’épaisseur.
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Il y avait de la sympathie dans le regard dont George enveloppa sa femme mais rien de plus. Bizarre comme on peut changer en si peu de temps, se disait-il. Il avait de la tendresse pour Jean : elle avait porté ses enfants et elle faisait partie de sa vie. Mais que restait-il de l’amour qu’un personnage nommé George Greggson dont il ne conservait qu’un souvenir flou avait autrefois porté à un rêve estompé nommé Jean Morrel ?
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Il y avait naturellement des fainéants, mais le nombre de gens vraiment décidés à vivre dans l’oisiveté complète est beaucoup moins élevé qu’on le croit généralement. L’entretien de ces parasites était un fardeau infiniment moins lourd que celui d’une armée de poinçonneurs, de commis de magasin, d’employés de banque, d’agents de change, etc. dont la fonction essentielle consistait, somme toute, à transférer des articles d’une colonne de registre à une autre.
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La durée de la semaine de travail était maintenant de vingt heures en moyenne mais ces vingt heures étaient une sinécure. Les tâches qui demeuraient encore étaient des besognes mécaniques de routine. L’intelligence humaine était trop précieuse pour être gaspillée alors que quelques centaines de transistors, une poignée de cellules photo-électriques et un mètre cube de circuits imprimés étaient parfaitement capables d’accomplir le même labeur. Certaines usines fonctionnaient des semaines entières sans recevoir la visite d’un seul être humain. On ne faisait appel à l’homme que pour dénouer les situations délicates, prendre les décisions, concevoir de nouvelles entreprises – les robots se chargeaient du reste.
Une pareille somme de loisirs aurait, un siècle plus tôt, créé d’énormes problèmes. L’éducation avait résolu la plupart d’entre eux, car un esprit bien meublé ignore l’ennui. Le niveau de culture existant aurait été inimaginable autrefois. Rien ne permettait de penser que l’intelligence de l’espèce eût progressé, mais pour la première fois, l’individu avait toutes les possibilités voulues pour utiliser au mieux ses capacités intellectuelles.
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