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Citations sur Cauchemar (25)

C’est difficile de laisser le passé derrière soi quand on le fuit constamment.
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Tu vas aller dans un endroit d'où tu ne reviendras jamais.
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Il fixe l’ordinateur. Je m’écarte de la fenêtre et retiens mon souffle quelques instants avant de regarder de nouveau. Il ne scrute plus l’ordinateur, mais les meubles de rangement. Il les ouvre et farfouille à l’intérieur. Il observe les cartons par terre. Il donne de petits coups de pied dedans puis se tourne vers la penderie. Il a soudain l’air soucieux. Il sait que quelqu’un est venu. Il ouvre la porte de l’armoire, commence à retirer les vêtements qui y sont suspendus. Il respire bruyamment. Quand l’espace est dégagé, il pousse un panneau de la taille d’une demi-porte au fond de la penderie. Celui-ci s’ouvre et révèle une cavité dont il tire un carton. Il l’ouvre…
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L'avantage avec les petites villes, c'est que je m'étais habitué à avoir affaire aux connards de petites villes - maintenant que je vis dans une grande ville, je suis obligé d'avoir affaire à des types dont la connerie s'exprime à plus grande échelle. [p. 43]
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" Tu as toujours été un connard, Conrad. Ton monde se limite à toi, pas vrai ?
- En ce moment, il s'étend jusqu'à toi, réplique-t-il.
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- De tous les habitants de cette ville, c'est toi qu'ils ont nommé shérif ?
- Je suis le seul qui sache lire et tirer droit."
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- Et j'ai des enfants. Deux garçons. Sept et cinq ans. Mon mari... il s'appelle Stephen. Il te plairait.
- Je n'en doute pas."
Mais je suis sûr qu'il ne me plairait pas. Pourquoi je l'apprécierais ?
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…………...mais tu sais comment c'est Noah. Les flics et les médecins voient ça tout le temps. Certaines femmes ne peuvent pas s'enfuir. Elles ne peuvent pas lutter Ce n'est pas aussi simple que le pensent les gens à l'extérieur Et les enfants ? Le mari s'en prendra t'il à eux si elle cherche à partir ? Se vengera t'il sur elle ? C'est toujours facile, surtout pour les hommes, de regarder la situation et de dire "elles devraient juste s'en aller" Mais ce n'est pas si simple que ça. Les femmes finissent par avoir tellement peur qu'elles sont paralysées. Elles ont peur pour elles, peur pour leurs enfants, peur qu'on ne les croie pas si elle parlent, peur que leur mari vienne les tuer si elle disent quoi que ce soit.
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Pour le moment, Alyssa fait tout son possible pour se fondre dans le fatras de pots de peinture et de vieux jeux de société dans le coin de la pièce. Elle évite ma lampe torche comme si elle avait passé toute sa vie dans le noir. Elle est émaciée et apeurée, et elle a un œil au beurre noir après s’être fait frapper par quelqu’un. Elle me regarde derrière ses cheveux bruns emmêlés par la crasse et son visage est sillonné de larmes. La voir ainsi me donne envie de pleurer. Ça me brise le cœur. Je voudrais la serrer dans mes bras, la protéger et ne jamais la lâcher. Je voudrais faire en sorte que tout aille bien pour elle, car jusqu’à présent le monde ne l’a pas épargnée. Il y a un bracelet en fer autour de sa cheville, muni d’un cadenas. Une chaîne le relie au mur, soudée au bracelet d’un côté, boulonnée de l’autre. Sa cheville est irritée et gonflée, et ce truc qui ne me tord plus le ventre depuis un moment recommence à le faire. Quand j’en aurai fini ici, j’aurai une nouvelle conversation avec Conrad Haggerty.

« Alyssa, je suis l’agent Harper. »

Je tourne ma lampe torche vers moi. Me voici. Agent Noah Harper, tout éclairé dans le sous-sol de la maison d’un couple mort, le dernier jour de sa carrière.

Elle tente de reculer un peu plus mais n’a nulle part où aller. Elle s’immobilise, me fixe sans rien dire. Je ne sais pas si elle me reconnaît ou non du jour où sa mère est morte.

« Ça va aller. » Je m’assieds et pose la lampe torche debout sur le sol, si bien que son faisceau heurte le plafond. Je parle d’une voix douce. Chaleureuse. « Ça va aller, dis-je une seconde fois, car c’est la vérité. Il ne va pas revenir. »

Elle continue de me fixer. Ses doigts saignent après qu’elle a essayé de défaire les boulons du mur.

« Je vais t’enlever cette chaîne, OK ? Je parie que je peux trouver quelque chose parmi ces outils pour t’en débarrasser vite fait. »

Elle ne dit rien.

« Je vais te sortir d’ici, Alyssa, et te ramener à ton oncle. »
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Si quelqu’un a le droit de croire aux malédictions, c’est Alyssa. Son père a, à bien des égards, donné sa vie à la scierie. Il a commencé à y travailler à seize ans, lui a consacré dix-huit années de son existence, puis il s’est vidé de son sang sur le sol de l’atelier quand une lame de scie a cédé, lui sectionnant une artère dans la jambe. Alyssa était âgée de six mois. Et il y a trois mois, un accident de voiture a emporté sa mère. Depuis, elle vit chez son oncle. Je ne puis qu’espérer que le malheur l’épargnera désormais.
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