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EAN : 9782355846403
400 pages
Sonatine (31/08/2017)
3.65/5   333 notes
Résumé :
Il y a pire que de tuer quelqu’un : ne pas savoir si on l’a tué.

Les auteurs de thrillers ne sont pas des personnes très fréquentables. Ils jouent du plaisir que nous avons à lire d’abominables histoires, de notre appétit pour des énigmes qui le plus souvent baignent dans le sang. Nous ne sommes pas très raisonnables. Ce jeu dangereux peut parfois prendre des proportions inquiétantes. Leurs ouvrages peuvent nous donner des idées regrettables, favorise... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (96) Voir plus Ajouter une critique
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Roman à la construction très habile, Ne le dis à personne alterne les chapitres passé / présent avec un même narrateur. La subtilité et l'originalité comparé aux autres romans présentant cette structure, c'est que ...
Que ...
Bah merde. Qu'est-ce que je voulais écrire ?
Excusez-moi mais gros trou noir là. de quoi je suis en train de parler ?
Bon, réfléchissons.
Je suis sur un site qui s'appelle Babelio, j'ai ouvert un onglet "ajouter une critique", et je suis sur la page d'un roman de Paul Cleave. Logiquement, c'est que j'ai deux ou trois bricoles à raconter à son sujet.
Sauf que je n'ai plus la moindre idée des thèmes abordés dans le roman, et encore moins de son histoire.
C'est pourtant probablement le dernier livre que j'ai lu. Juste après ...
Tiens c'est vraiment étrange et guère rassurant. le dernier bouquin que je me souviens avoir eu entre les mains c'est Oui-oui et la voiture jaune.
Et j'avais sept ans.
On dirait que mes souvenirs jouent à saute-mouton, tout se mélange un peu dans ma tête.
"Les souvenirs fluctuent, ils s'agitent, certains se fixent, d'autres disparaissent."
Des pans entiers de ma mémoire se sont comme volatilisés.
Bon, il n'y a pas cinquante solutions. Si je veux venir à bout de cette appréciation, je dois à tout prix retrouver mon carnet.
Parce que ça au moins, je m'en souviens. Je prends des notes quand je lis. Je fais un petit résumé, je sélectionne quelques citations qui pourraient illustrer mon propos, et j'indique mes idées ou mes réflexions pour être sûr de ne pas les ... oublier.
Oui, j'ai conscience de l'ironie de la situation.
Je vais donc mettre la main sur mon petit cahier, et ça devrait suffire pour donner le change si quelqu'un lit ma critique.
Je devrais le retrouver dans un tiroir.
J'éteins la télévision au moment où la présentatrice fait part d'un meurtre particulièrement sanglant ayant eu lieu la veille. Un jeune femme a été sauvagement assassinée, pas très loin de chez moi.
Ca me rappelle quelque chose, mais à nouveau, impossible de mettre le doigt dessus.
Avant de me mettre à la recherche du carnet, je dois à tout prix vider ma vessie. Deuxième porte à gauche, juste à côté de la salle de bain.
Alors que je me soulage, j'entends une voix hystérique hurler :
- Mais qu'est-ce que vous faîtes dans ma chambre ? Vous êtes malade !

* * *

Suite à ma petite erreur d'appréciation, un aide-soignant m'emmène et me fait longer les couloirs d'un établissement qui ne ressemble en rien à ma maison. Jusqu'à une salle où me rejoint un médecin qui m'examine puis m'interroge.
- Est-ce que vous savez comment vous vous appelez ?
Petit temps d'hésitation avant que je ne réponde :
- Oui bien sûr, je suis Jerry Gray
- Ok Jerry, c'est bien. Et est-ce que vous savez ce que vous faîtes dans la vie ?
- Je lis des livres et je publie des critiques sur internet ? Je vais toujours à l'école ?
- Non Jerry. Vous êtes écrivain, vous avez quarante-neuf ans et vous résidez désormais dans cette maison de santé. C'est une structure d'accueil spécialisée.
Pourtant j'ai l'air plutôt en forme à l'exception de cette mémoire aussi trouée que du gruyère.
- Et quand est-ce que je peux rentrer chez moi ? Je dois à tout prix récupérer mon carnet.
- Ecoutez Jerry, calmez-vous. Vous avez d'autres préoccupations que votre journal intime actuellement.
- Ce n'est pas un journal mais un carnet !
- Ecoutez-moi, Jerry. J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle à vous annoncer. La mauvaise, c'est que vous souffrez d'un Alzheimer précoce, et c'est la raison pour laquelle vos souvenirs vous jouent des tours, que vous ne savez plus toujours où vous êtes ni ce que vous faîtes.
- Et la bonne ?
- Demain vous aurez sûrement encore oublié de quoi vous souffrez. Mais vous avez encore de bons jours, même s'ils s'espacent de plus en plus.
"Certains jours vous êtes parfaitement lucide, et d'autres vous ne savez pas où vous êtes, ni même qui vous êtes."
Allez donc vous reposer en attendant que la police ne vienne vous interroger.
- A quel sujet ?
- Vous avez encore disparu hier, quasiment toute la journée. Etant donné qu'un assassinat a été commis au même moment, ils aimeraient probablement savoir si vous avez été le témoin de quelque chose, ou si vous avez été impliqué d'une façon ou d'une autre.
A ce moment j'ai comme un flash, une révélation.
- Docteur, je crois que je suis coupable. Je me revois revêtu d'une armure décapiter tous mes professeurs. J'ai également pourfendu la principale, madame Rozanne, avec un "z", de mon épée parce qu'elle s'était transformée en zombie.
- Vous confondez encore ce que vous avez écrit et la réalité, Jerry. Vous me décrivez "Le collège maudit" que vous avez rédigé à douze ans alors que vous n'étiez qu'un pré-ado mal dans sa peau. A mon avis, vous n'avez jamais fait de mal à personne. Vous confondez parfois la réalité avec tout ce que vous avez écrit sous le pseudonyme d'Antyryia.
"Ce n'est pas juste le nom que tu inscris sur la couverture de tes livres, c'est le personnage que tu essaies de devenir quand tu écris."

* * *

De retour dans ma chambre, je soulève différentes lattes du parquet, jusqu'à accéder enfin à ma cachette. Dans laquelle se trouvent un pantalon tâché de sang et un long couteau aux reflets couleur rouille. Ca va être difficile d'expliquer leur présence ici aux forces de l'ordre. Je n'ai pas la moindre idée de ce qu'ils font ici. Serais-je réellement le tueur recherché ? Quelle autre explication plausible pourrait-il y avoir ?
"C'est ton putain d'Alzheimer, mon pote, ça t'embrouille le cerveau."
Comment est-il possible que la journée d'hier ait ainsi pu être totalement rayée de ma carte mémorielle ? Je devrais quand même m'en souvenir si j'avais tué quelqu'un. Pour quelle raison aurais-je pu commettre un acte aussi abominable ?
Vous avez une idée de ce que ça fait de ne pas savoir si on est un assassin ?
Comment je vais pouvoir me défendre ?
Et que font ces boucles d'oreille dans ma poche ?
"Qu'est-ce qui est réel, et qu'est-ce qui ne l'est pas ?"
"Quel que soit l'angle sous lequel j'analyse les choses, ça ne colle pas. Je le saurais si c'était moi."
Le temps m'est désormais compté. Heureusement, le fameux carnet est là lui aussi, j'avais du l'emmener avec moi quand j'ai quitté mon domicile. Et j'ai effectivement pris quelques notes sur le roman de Paul Cleave. Ca devrait suffire à exprimer mon avis. Je n'ai plus qu'à jeter mes idées en vrac et si j'ai le temps j'insérerai quelques citations au hasard.

* * *

- La dualité entre le personnage principal Jerry Gray et Henry Cutter ( l'homme qu'il devient lorsqu'il écrit des romans policiers ) n'est pas sans rappeler La part des ténèbres de Stephen King. Se cache-t-il derrière cet attachant personnage, malade et perdu, un monstre assoiffé de sang ?
On éprouve énormément d'empathie pour Jerry, mais on doute pourtant constamment de son innocence tant son alter-ego semble capable du pire pour trouver l'inspiration. La question n'est d'ailleurs pas de savoir s'il est un meurtrier, mais davantage de savoir qui il a réellement assassiné, et dans quelles circonstances ...

- Quel dommage de la part des éditions Sonatine d'avoir modifié le titre que le roman devait prendre initialement ( "J'ai tué ?" ), ainsi que la première couverture où ce "J'ai tué ?" était écrit en lettres de sang sur un post-it. Cela dit, si la nouvelle illustration est assez insipide, le titre "Ne fais confiance à personne" reflète particulièrement toute la paranoïa dont est victime Jerry, qui ne sait plus qui croire et qui ignore de quoi il est réellement coupable. Les indices se contredisent. Et bien sûr, son plus grand ennemi reste lui-même étant donné qu'il ne peut pas non plus se fier à sa propre mémoire.

- Alors que traiter d'un sujet comme Alzheimer pourrait paraître le meilleur moyen de perdre son lecteur, Paul Cleave parvient à garder le cap de bout en bout ( même si le roman s'essouffle un peu à la fin après un début absolument brillant ). Bien sûr, il y a de nombreuses ellipses et le roman ressemble à un puzzle auquel il manquerait des pièces. Mais si nous suivons le parcours chaotique d'un homme dont la vie est désormais régie par la confusion et l'absence de souvenirs, nous suivons aussi en parallèle les écrits fiables cette fois du Jerry passé. Un an plus tôt, quand sa maladie s'est déclarée, il notait consciencieusement à sa propre attention future le déroulé mouvementé de ses journées.

- Enfin, ce livre est un petit bijou d'humour noir. Avec un sujet pourtant grave, on reste constamment dans l'auto dérision. Jerry a toujours une personnalité pour présenter les évènements les plus dramatiques liés à sa maladie mentale avec beaucoup d'ironie, si bien que le lecteur peut se permettre d'en rire aussi. Et je pense en particulier à la voisine intrusive ou au mariage de sa fille qui, relatés sur ce ton, sont vraiment cocasses. Ce qui n'enlève rien à la description des ravages de la maladie, l'une des plus effrayantes qui soient.
En outre, et Paul Cleave le précise dans ses remerciements, on sent que l'auteur s'est particulièrement amusé en donnant quelques éléments autobiographiques à son personnage, auteur reconnu de polars.
Cette mise en abîme est elle aussi divertissante et l'écrivain en profite non seulement pour s'imaginer confondre son propre passé et celui de ses romans ( fruits de son imagination ), mais aussi pour délivrer quelques réflexions à mon avis plus personnelles sur le respect de la langue, et également sur les critiques littéraires qui en quelques lignes médiocres s'autorisent parfois à ruiner une année de travail.

* * *

Ca y est, ils sont là.

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Et là, c'est le drame.

Mais qu'elle était lumineuse cette idée de faire d'un écrivain de polar touché par Alzheimer un potentiel tueur en série.
Mais qu'il était looong ce récit voulant trop jouer sur la corde raide et ne faisant que jouer avec mes nerfs.

L'idée de base était géniale.
Elle s'est diluée dans un développement abscons entretenant, certes, un doute légitime et durable mais n'offrant aucune aspérité susceptible d'aiguiller mon flair légendaire. J'adore me faire balader. Je goûte moins l'effort lorsqu'il semble sans fin.
Je suis patient mais j'ai mes limites, elles furent atteintes page 359 (quand même) où tergiversations, flottement, incertitude, tâtonnement et soupçons se taillaient encore la part du lion.
Si les cent derniers feuillets furent d'un tout autre calibre, si si, faut bien le reconnaître, le fait d'avoir anticiper un final ultra prévisible n'a pas vraiment rehausser une humeur déjà au moche fixe.

Ne Fais Confiance à Personne, bien moins à Paul Cleave, du coup, de par le fait, conséquemment...
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Ce que j'ai ressenti:…Une plongée vertigineuse dans la tête d'un écrivain de thriller!

« le diable est dans les détails. »

Je prends un Carnet…Sur la nouvelle page , j'inscris:
•Bonne nouvelle: j'ai encore toute ma tête pour lire le nouveau Paul Cleave!!!!
•Mauvaise nouvelle: Je viens de le finir aussi vite que Jerry perd l'esprit…
•Bonne nouvelle: J'ai adoré!!!!Je vais donc tout vous noter pour ne pas oublier que Paul Cleave m'a encore, et définitivement conquise par sa plume et son histoire aux frontières de l'oubli…



Ne fais confiance à personne est un thriller inoubliable qui exploite tous les chemins que Alzheimer peut ouvrir dans l'esprit d'un écrivain hanté par ses personnages de roman…Autant vous dire que Jerry souffre de ses absences et que chaque fois, qu'il ouvre les yeux, son quotidien est tourneboulé plus que de raison! Sa perception de la réalité va se flouter pour laisser place à ses fictions, et comme c'est un auteur de romans policier, il semblerait que les cadavres commencent à devenir envahissants, et bientôt, bien réels…Qu'à cela ne tienne, il prend sa plume et se lance dans un grand projet d'écriture, un Carnet très spécial….

"-Donc, la démence c'est quand on commence à raconter tout un tas de conneries, c'est ça?"

Pas facile de vivre et de résoudre des énigmes quand le Capitaine A, s'en mêle! Pauvre Jerry, lui, si fort pour monter le crime parfait dans ses romans va devoir batailler contre lui même, pour démêler le vrai du faux de ses perceptions et convictions qui tombent dans un néant sans fond…Ecrire son Carnet sera sa dernière bouée de sauvetage, à moins qu'il ne l'oublie…On sent bien l'effet implacable de Alzheimer: dans ses pages noircies de désespoir, on touche de près une des peurs les plus sourdes et d'autant plus effrayante: la perte de l'esprit…

"Réfléchis. Réfléchis Jerry.
Réfléchis et rappelle toi.
De quoi te souviens-tu?"

En tant que lectrice avide d'émotions fortes, je peux affirmer que ce Jerry m'a beaucoup touchée face à sa détresse, et que je reste encore une fois, scotchée par le talent fou de Paul Cleave qui nous sert un roman maîtrisé de bout en bout. On se perd avec délectation dans les méandres d'un esprit tourmenté, mais également en perte de vitesse. Toujours avec son humour noir, cet auteur nous régale de fausses pistes, vrais rebondissements et chemins détournés pour mieux piéger son lecteur. C'est un roman plus personnel, plus intime, plus mystérieux: un ouroboros de thriller passionnant! Just Perfect!


Ma note plaisir de Lecture 10/10

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Je vais oublier très rapidement ce livre et ce ne sera pas un signe avant-coureur de la maladie d'Alzheimer. Je me suis ennuyée, ce qui est inédit avec Paul Cleave qui, jusqu'à présent, m'a tenue en haleine et fait sourire.
Alors oui bien sûr, l'idée était prometteuse , est-ce que Jerry Grey , auteur de romans policiers est un assassin dans la vraie vie ? Voilà une question épineuse d'autant plus que ce Jerry est fait prisonnier par le capitaine A, en d'autres termes il a la maladie d'Alzheimer.
Donc oui il y avait de quoi nous faire travailler les neurones mais on tourne en rond et je me suis fortement ennuyée au point de ne pas avoir envie de lire. :-(
La souffrance de Jerry devant cette fichue maladie est bien rendue et c'est poignant par moment, mais cela ne rachète pas pour moi toutes ces longueurs. Je suis d'ailleurs étonnée d'apprendre, par le biais de ses remerciements, que "ne fais confiance à personne" est le livre qui lui a donné le plus de plaisir. Je regrette d'autant plus de ne pas avoir moi aussi eu du plaisir à le lire.
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Mêler la maladie d'Alzheimer et une intrigue policière était risqué, ça aurait pu très rapidement devenir embrouillé. Ce n'est pas le cas ici, où l'histoire se lit sans aucune difficulté.
On suit l'évolution de la maladie de Jerry Grey, un auteur de romans policiers qui souffre d'une forme précoce de la maladie. A peine âgé de 49 ans, Jerry va rapidement perdre le fil de sa vie et confondre les fictions qu'il écrivait avec la réalité. C'est pourquoi il raconte son quotidien, ce qu'il ressent, ce dont il se souvient et ce qu'il oublie dans un carnet.
Ces deux éléments, l'oubli et le carnet m'ont beaucoup fait penser au roman « Avant d'aller dormir » de S.J. Watson, où une femme amnésique tenait elle aussi un carnet lui permettant de se raccrocher à la réalité.
Mais là ou l'auteur est très fort, c'est que son personnage principal, en plus de tout oublier, va commencer à croire qu'il a tué des gens. Mais est-ce un effet de la maladie ou Jerry est-il finalement un meurtrier qui puisait son inspiration dans des meurtres bien réels ?
J'ai dévoré ce roman d'une traite, j'ai beaucoup aimé l'alternance des points de vue, les mots de Jerry issus du fameux carnet et les faits bruts racontés par divers proches de Jerry.
On comprend bien le processus de la maladie tout en suivant une intrigue policière qui tient vraiment la route et dont la fin m'a beaucoup plu.

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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Elle te donne carte blanche , pas vrai ? Tu peux dire ce que tu veux et tu n'es pas responsable parce ce que se n'est pas Jerry qui parle. C'est son foutu Alzheimer. Mais là , tu es responsable , parce que la moitié de la terre t'a déjà vu. Tu es devenu la risée de tout le monde , ce soir Jerry tu t'es ridiculisé , tu m'a humiliée , et tu as gâcher le mariage d'Eva. Je sais que tu es malade , je sais que les choses ne sont plus comme avant , mais comment suis-je censée te pardonner ce que tu viens de faire ?
P 287
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La vidéo en ligne a atteint plus de douze mille vues. (...). Il y a aussi plus de cent commentaires. Internet donne à tout le monde une voix, et il semblerait que les nuls en orthographe soient les premiers à en profiter.
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« - C’est la démence. Il ne se souvient pas de ses propres histoires. – Mais vous vous souvenez des personnages, pas vrai ? demande Mayor. Vous vous rappelez les avoir tués. C’est pour ça que vous écrivez ? Parce que c’est un exutoire pour vous, parce que vous vous dites que ça vaut mieux que de commettre de vrais meurtres ? Je me suis toujours interrogé sur les types comme vous. » Jerry ne répond rien. « Moi je me suis toujours dit qu’un type qui écrivait le genre de livres que vous écrivez, eh bien, il devait y avoir quelque chose qui clochait chez lui, quelque chose de tordu. Sinon, pourquoi pondre tous ces trucs ? » (…) Quand vous allumez la radio et que vous entendez parler d’une pauvre gamine balancée dans une benne à ordure avec la gorge et la culotte en lambeaux, est-ce que vous vous dites : Bon ça va faire une bonne histoire ?
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Ajoute ça à ta liste. Tu n'es pas fan de voitures, ni fan de prêtres, ni fan de jeans ou de religion. Tu es fan de desserts. Et d'araignées au plafond.
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Tu es resté assis, là, en faisant mine de ne pas remarquer les commentaires murmurés et les hochements de tête pas vraiment subtils dans ta direction. Tu étais le type atteint d'Alzheimer, ce qui faisait de toi une blague à leurs yeux, parce qu'ils ne seraient jamais comme toi, de la même manière que tu pensais que tu ne serais jamais comme ça. Et qu'est-ce qui pourrait être plus marrant que le beau-père de votre pote perdre la boule à quarante-neuf ans et se rendant de temps ) autre à Barjo-ville pour se balader dans Barjo-parc ?
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