Des sons scandés se détachent du reste : Tous ensemble! Tous ensemble! Ouais! Rien de bien original, en somme. C'est le refrain qu'on entonne dans toutes les luttes sociales pour se donner du courage, tout en sachant que ce n'est qu'un vœu pieux; quand il s'agit de sauver son job, c'est chacun pour sa pomme. Mais dans un défilé, ça sonne bien. Et ça donne l'impression que la solidarité existe encore.
La solidarité masculine. Vous savez ce que c'est, sans doute. Dès qu'un homme est mis en cause, la plupart des autres ne peuvent pas s’empêcher de le défendre. De lui trouver des circonstances atténuantes. C'était une blague, lance t'elle en mimant des guillemets. On aura mal compris. Ou alors on aura exagéré. La parole des femmes est toujours mise en doute.
Ah, les bad boys… Ils font toujours rêver les filles… Elles fantasment dessus parce qu’ils sont… ce qu’ils sont ! Mais si par hasard elles arrivent à mettre la main sur l’un d’entre eux et à se l’attacher, elles ne rêvent plus que d’une chose : le changer ! Une entreprise vouée à l’échec, comme chacun sait. Mais c’est ainsi depuis que le monde est monde.
Un grand classique, finalement : on grandit à la campagne ou dans une petite ville, on s’y emmerde tellement qu’on ne pense plus qu’à s’enfuir… et puis, un jour, on se réveille avec l’envie de retrouver ses racines. Alors, on revient. Le cycle de la vie, en somme.
Ceux qui vivent en mer et ceux qui vivent à terre. Deux mondes à jamais irréconciliables, je suppose. En tout cas qui ne peuvent pas vraiment se comprendre.
« Tous ensemble ! Tous ensemble ! Ouais ! » Rien de bien original, en somme. C’est le refrain qu’on entonne dans toutes les luttes sociales pour se donner du courage, tout en sachant que ce n’est qu’un vœu pieux : quand il s’agit de sauver son job, c’est chacun pour sa pomme. Mais dans un défilé, ça sonne bien. Et ça donne l’impression que la solidarité existe encore.
On n’est jamais trop prudent. Surtout quand on s’est amouraché d’une fille qui pourrait être la sienne et qui est dotée d’un putain de caractère à la mords-moi le nœud.