Arrivé au terme du livre, je ressens le besoin de relire les 10 premières pages. C'est qu'il s'agit de la présentation d'Alex, le personnage principal. Ce n'était pas très clair mais ayant lu les 300 pages restantes avec des éléments supplémentaires c'est devenu limpide. Pourquoi n'avoir pas donné ces éclaircissements plus tôt ?
Etats unis.
Deux mondes s'opposent.
- Celui des super ou hyper riches, condescendants au mieux car le plus souvent pour eux vous n'existez pas.
- le monde d'Alex. Celui des petites jeunes femmes, ici Alex vient d'avoir 22 ans, issues d'on ne sait où et d'on ne sait quoi mais qui veulent grimper en usant de leurs, corps, jeunesse et beauté. Bien sûr, la majorité échouera, n'est pas Pretty Woman qui veut.
De plus moralement discutable même si les super ou hyper riches le sont également ( moralement discutables).
Ajoutons au portrait d'Alex.
- un brin parano.
- un brin voleuse
- un brin malhonnête. Fait payer ses notes de restaurant par le quidam voisin de table, ses loyers impayés que les colocs se débrouillent. Résultat, éjectée d'un peu partout lorsqu'elle est découverte.
L'histoire.
Alex, 22 ans, qui rame en eau trouble, rencontre Simon. Quinquagénaire riche qui a besoin d'une poire pour la soif.
Cela tombe bien pour Alex car rejetée de partout et en bisbille avec Dom petit malfrat mais amoureux dont elle a piqué les économies toxiques, ouf, il était temps de prendre le large.
Vie de princesse chez la maison de vacances de Simon, mais suite à un impair, il la met dehors. Parano, vous disai je, Simon devant organiser une fête une semaine plus tard, elle se dit que c'est une mise à l'épreuve de Simon et qu'elle doit revenir pour ladite fête.
S'en suit un road-movie dans l'attente du dénouement.
Donc.
Un titre,
l'invitée qui ne colle pas à moins que nous ne soyons dans de l'ironie et du cynisme.
Un livre cousu main américain où tout est à sa place et rien ne dépasse.
Un côté thriller avec montée en tension mais aussi des longueurs à nous alanguir.
Et une fin genre digestif tord boyau.
Cela tombe bien, la phrase de la fin, ainsi que j'aime à les citer.
: maintenant.
Cela tombe bien vous disai je,
- maintenant
- à vous de lire.