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sur 891 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Si vous ne comprenez rien aux mondes numériques, aux années 80 ou encore aux fameux oeufs de pâques dissimulés dans les jeux ou les films, passez votre chemin.
J'ai eu l'impression de lire une sorte de Neuromancien jeunesse (et avec une meilleure résolution) Je suis d'ailleurs étonnée qu'il n'en pas été fait référence à un moment du roman... Bref. C'est-à-dire que tout se déroule dans cet univers complètement virtuel qui a des impacts bien réels sur la vie des joueurs, et pas uniquement parce qu'ils ne sortent plus... Ce que comprend une firme totalitaire qui veut trouver ce fameux oeuf de Pâques caché par le concepteur du jeu, qui donne accès à l'héritage du concepteur. Beaucoup beaucoup d'argent, mais aussi la pleine maîtrise de cet univers, OASIS.
C'est une lutte contre la privatisation à outrance et la préservation de lieux de liberté et de respiration (imaginez si Lactalis voulait rendre payant tous les accès aux prés de vaches pour les promeneurs, avec en plus un peu de pubs. L'horreur, non ?) C'est une lutte pour se créer un autre monde, même si l'on sait qu'il est virtuel (cela dit, un roman aussi, non ?)
Ce n'est donc pas tant pour le style qu'il est intéressant, mais pour les messages qui y passent (un peu grossièrement parfois, certes), les réflexions qu'il peut susciter et son utilisation de la culture pop, qui est totalement assumée et plutôt bien faite.
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Dans les années 2040, la Terre a subi une grave crise énergétique. La plupart des gens sont entassés dans des bidonvilles surpeuplés et choisissent d'échapper à leur misère quotidienne grâce à l'OASIS, une réalité virtuelle créée par un concepteur de jeux vidéo. L'OASIS, qui était à la base une plateforme en ligne type MMORPG, a évolué pour être au centre des préoccupations de chacun au point que la plupart des gens y étudient, y travaillent et s'y divertissent, oublieux de la réalité. Wade est l'un d'eux. À 17 ans, le jeune homme passe la majeure partie de son temps dans la peau de son avatar Parzival, entre le lycée en ligne, les salons de discussion et la quête de l'Easter Egg.

James Halliday, le génie ayant mis au point l'OASIS, laisse derrière lui une fortune colossale lorsqu'il décède. Son testament lègue son héritage et les clefs de l'OASIS à celui qui sera capable de trouver son « oeuf de Pâques » : la récompense ultime d'une immense chasse au trésor à base d'énigmes sur les jeux, séries et films des années 80 dont il était friand. Wade est un grand admirateur d'Halliday et il connait sur le bout des doigts toutes les références sur lesquelles Halliday a basé sa vie et sa chasse au trésor. Il devient « chassoeuf » sur son temps libre et engloutit des centaines d'heures de jeux, vidéos et livres recommandés par Halliday dans le but de venir à bout de l'énigme. Sa dévotion est totale, d'autant plus que les milliards de dollar à la clef ne sont pas sa seule motivation : il veut aussi empêcher les employés de la terrible organisation IOI de mettre la main dessus, de peur de perdre l'accès gratuit à l'OASIS et d'en voir son fonctionnement et son économie irrémédiablement modifiés.

Après un début laborieux, j'ai finalement eu du mal à lâcher le roman. Les premières pages présentent l'univers dans lequel évolue Wade, survolant la misère de sa « vraie » vie pour s'attarder sur Parzival et la chasse à l'oeuf. La présentation de l'OASIS et de toutes ses possibilités est intéressante mais assez poussive, et ce jusqu'à ce que Wade trouve le premier indice. À partir de là, tout se met en place et l'action et les rebondissements s'enchaînent, faisant oublier le début assez contemplatif pour mettre en place une intrigue au rythme effréné. Wade n'est bien sûr pas le seul personnage que nous rencontrons et la chasse est aussi l'occasion pour lui de lier des amitiés et d'affirmer des inimités, mais aussi de se questionner sur la réalité de ses liens et de ses sentiments. D'ailleurs, si la chasse à l'oeuf m'a passionnée, je suis tout de même assez mitigée quant à d'autres points. Ready Player One est un roman assez élitiste et je trouve qu'il ne se suffit pas à lui-même si le lecteur n'a pas une partie des références pop-culture ou un certain engouement pour le jeux vidéo. le message du roman me surprend aussi un peu : d'un côté on sent que l'auteur cherche à encenser les jeux vidéo, à rendre hommage aux années 80 et à un univers qu'il aime, et d'un autre on a ce rappel constant que les jeux ne sont pas la réalité, qu'il ne faut pas oublier de vivre… Quelque chose qui contribue à culpabiliser les joueurs et donc le public du roman ? Public que j'ai aussi du mal à cerner : le roman met en scène des adolescents qui luttent contre le système et les adultes corrompus, j'y vois donc un roman d'anticipation dystopique young-adult, maiiiiiis les références parleront à des gens d'une quarantaine d'années.

Ready Player One est un roman prenant bourré de bonnes idées avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture immédiat, mais qui me laisse un goût assez amer. J'ai du mal à comprendre le message final, entre hommage et mise en garde, et je n'ai pas été très touchée par les personnages ou le style. le fil conducteur de la chasse est passionnant et porte le roman, mais j'en espérais un peu plus. J'ai tout de même hâte de voir l'adaptation récente pour revivre la chasse à l'oeuf !
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Ce qui est bien avec ce roman, c'est que l'on n'a pas forcément besoin d'être « geek ». Peut-être juste aimer un minimum les jeux vidéos, la science-fiction et la culture des années 80 afin de ne pas s'ennuyer.


En 2044, la Terre est plus mal en point que jamais. le climat est déréglé, la pauvreté et les maladies sont dominantes, les guerres ne font donc qu'empirer.
Grâce à Halliday, il est possible d'échapper à tout cela, grâce à l'OASIS qu'il a créé. Un univers virtuel comprenant plus de dix mille planètes où l'on peut être qui l'on veut et faire tout ce que l'on fait dans la vraie vie, grâce à un avatar. Ce qui n'arrange d'ailleurs en rien l'état de la planète puisque tout le monde y passe son temps dessus !
Le jour où Halliday décède, une vidéo qu'il a lui même faite est diffusée au monde entier. Cette vidéo annonce l'héritage que Halliday laisse derrière lui. Et pas n'importe quel héritage ! L'OASIS et toute sa fortune appartiendra à la première personne qui résoudra toutes les énigmes qu'il a laissées dans sa vaste création.
Après plusieurs années, Wade comprend enfin la première énigme et il est le premier à l'avoir résolu. Mais depuis, le Tableau d'affichage se remplit, les chassoeufs donnent de plus en plus d'énergie dans cette compétition et tout prend alors d'énormes proportions, que ce soit dans l'OASIS que dans la vie réelle...


L'univers dans lequel Ernest Cline nous invite est très intéressant à découvrir. On entre sans peine dans cet univers futuriste et fantastique, aussi chaotique soit-il. Malheureusement, l'intrigue est assez longue à se mettre en place, il faut bien attendre une centaine de pages avant qu'il se passe quelque chose et cela peut être difficile à supporter. Néanmoins, ces cent premières pages sont nécessaires pour la compréhension de cet environnement ! En effet, dans ce roman, tout est nouveau. On ne connaît pas la Terre telle qu'elle y est décrite et l'OASIS est quelque chose qu'on ne découvrira sans doute jamais. Un univers extrêmement développé, qui peut nous ennuyer par ces profondes explications (comme c'était mon cas à certains moments) mais aussi nous captiver complètement, car on a de bonnes bases (et plus encore) qui nous permettent de visualiser ce qu'on lit !
À cause (grâce ?) de ces nombreuses explications, j'ai été plus captivé par les moments d'action où je ne pouvais plus m'arrêter de lire ! Car malgré tout, on arrive toujours à un passage où l'on veut en savoir plus, où l'on veut que l'aventure continue et ne s'arrête pas.


C'est assez difficile de parler des personnages, car ils sont surtout "cachés" derrière un avatar... Néanmoins, j'ai bien apprécié Art3mis et Wade dans l'OASIS. Je ne saurai pas trop dire pourquoi, ils ont un comportement réaliste que j'ai beaucoup aimé.


L'auteur dépeint un univers original et finement exploité même si tout est prévisible... Dès qu'on est arrivé à la moitié du roman, on sait à peu près tout ce qui va suivre, du moins dans les grandes lignes. Mais c'est un univers addictif que l'on prend plaisir à découvrir et à suivre, tellement son imagination est débordante ! de plus, les références aux années 80 font plaisir. Quand on a connu certaines choses de ces années-là, c'est agréable de pouvoir les retrouver dans un roman futuriste ! Une belle découverte qui m'a parfois ennuyée mais que je ne regrette pas du tout ! J'ai passé un très bon moment dans l'ensemble.
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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Un univers de Geek, de jeux-vidéos et de monde virtuel ! On est bien loin de mes lectures habituelles. C'est très agréable de changer et de découvrir d'autres choses.


Cette lecture tout de même était en demi-teinte malheureusement.


Je vais vous résumer un peu l'histoire : Halliday était un concepteur de jeux-vidéos et à sa mort il laisse en héritage à tous les joueurs, une quête à poursuivre dans le monde virtuel qu'il a créé. le premier qui met la main sur ce graal sera riche. Comment faire : des énigmes sont lancées et les joueurs doivent découvrir des clefs et ensuite avancer au fur et à mesure dans leur chasse.


Notre personnage principal est Wade, un jeune homme de 18 ans qui poursuit cette quête depuis déjà cinq ans et il finit par trouver le premier indice. A partir de là, l'histoire commence réellement.
Dans l'OASIS (monde virtuel), Wade est Parzival, tous les internautes peuvent se connecter à cet univers et créer leur avatar et déambuler à travers ce monde, sans vivre dans le monde réel s'ils le désirent.


Pendant les quatre-vingts premières pages, que j'ai trouvés un peu longues, Wade nous explique l'univers d'Oasis et comment cela fonctionne ainsi que l'héritage qu'Halliday leur a laissé. Il parle également des personnes qui sont en quête comme lui.

Puis enfin quand il décroche la première énigme, on a enfin plus d'intérêt, il se passe plus de choses. Il rencontre Artémis, une autre chasseuse. Wade suit attentivement son blog et est complètement sous son charme. Leur rencontre et leur relation est vraiment très sympa et touchante.


A partir de là, mon engouement était plus présent dans ma lecture, puis ensuite on repart dans la longueur des descriptions, qui m'ont à force étouffée. C'est bien dommage !
Heureusement la fin m'a remise sur les rails, on est au bout de la quête et il se passe plein de choses.


Un aspect de la lecture qui m'a bien plu et fait fortement sourire, c'est les allusions aux séries télévisées ou films des années 80, cela m'a ramenée en arrière et rappeler ce que je regardais. Par exemple la guerre des étoiles, les goonies (incontournable dans ma jeunesse), super jamie, la porte des étoiles (de Stargate), Riptide, Superminds (j'adorai cette série) et bien d'autres. Enfin plein de clins d'oeil qui m'ont beaucoup plu.

A défaut des jeux-vidéos qui n'est pas du tout mon univers et ne m'a pas intéressée plus que cela.

Une lecture en demi-teinte : un univers, une quête et des personnages bien sympathiques, séduisants et piquants mais trop de longueurs à mon goût.
Lien : http://auboudoirdecandyshy.o..
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La grande nouveauté de cette future parution, c'est l'originalité. L'idée hors du commun qu'a eu Ernest Cline. Enfin les fans de jeux vidéos vont avoir un roman qui leur est dédié, enfin on va pouvoir trouver en rayon un roman sur les jeux vidéos ! Mais ce n'est pas que ça, c'est une bible sur les références des années 80, que ce soit en jeux vidéos, ou jeux de rôles, mais aussi musiques, livres et séries tv.
Qu'on se le dise dès le départ : Player One aura SON public et ne séduira pas tous les lecteurs. Bourré de références tout du long, on adhère, on est charmé, et entraîné, ou non. Alors que les fans des années 80 et de l'historique du jeu vidéo vont s'éclater, le trop grand nombre de références souvent obscures pour les non-initiés en rebutera quelque uns.

Pour ma part, j'ai passé un bon moment même s'il y avait trop de références à expliquer dans de longs, trop longs passages. de plus, il m'a bien fallu 100 pages pour trouver un intérêt supplémentaire au livre, en plus de l'originalité, soit pour que la véritable intrigue commence. J'aurai aimé que le monde futur (si proche de nous) soit d'avantage décrit, avec plus de détails, et que des idées si bonnes soient d'avantage développées (pourquoi tant fuir dans l'OASIS ?).Quelques très bonnes idées sont seulement effleurées mais pas développées(c'est qu'il y a encore du potentiel à exploiter qui m'a séduite!), alors que d'autres choses sont trop faciles. Comme l'absence de difficulté à vivre totalement coupé du monde ou le piratage à la portée de presque tous...Les longueurs ne m'ont pas fait renoncer, mais certains passages vides ou trop longs, auraient pu être enlevés.

Néanmoins l'histoire de "la chasse à l'oeuf de Pâques" est crédible du début à la fin, le plus intéressant étant à mon goût l'idée de partir d'un personnage hyper novateur (à la Steeve Jobs) et les "à côtés" de la quête, sur lesquels tombent Wade, ou qu'il déniche, qui lui donnent particulièrement, à ces instants, un côté "personne unique".
Il n'y a pas trop de mots inventés, ou de nouveaux acronymes et concepts, ce qui fait qu'on ne s'y perd pas et qu'il est facile de très vite comprendre le monde dans lequel les connectés évoluent. On se retrouve aisément dans l'OASIS dans sa globalité, mais pas toujours dans tous les petits mondes qui la composent, qui sont le domaine des fans de nombreuses séries, différents films, ou jeux, qui ont une substance et un véritable monde pour faire évoluer les connectés dans tout ce qui fait leur univers.

Les personnages sont bien construits, bien pensés, pour être vivants à nos yeux. Heureusement, le texte n'est pas fait pour qu'on s'attache à eux, car tous sont cachés derrière leurs avatars, et même s'ils montrent leur personnalité, ça ne peut être une vraie personne qui est représentée, dans son ensemble. Il manque toujours un petit quelque chose pour en faire une personne vraiment connue, un manque exploité dans le récit et décrit grâce aux relations complexes, et parfois romantiques, que créent entre eux les joueurs-personnages.

Player One est sans conteste LA découverte de ce début d'année grâce à l'univers sans précédent qu'il a créé. Il devra faire ses preuves et trouver son public, qui ne sera peut être pas aussi grand qu'espéré, mais il permet d'offrir ce qui manquait à la littérature d'anticipation, ou même de young adult : un livre sur les joueurs, et pour les joueurs. Qui réconciliera peut être les jeunes "geeks" avec la lecture ? A conseiller largement à vos potes !
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Il arrive parfois des miracles dont la sortie de Pal de Player One en tout début d'année durant des semaines de boulimie livresque intense ! C'est notamment parce que j'avais entraperçu le trailer du film qui sort justement en salle dans quelques jours que je me suis attaquée à cette histoire promettant de la nostalgie en pixel, et bariolée aux années 80 et 90.

Malheureusement, ça l'a moyennement fait ici. Entre un monde dystopique à peine effleuré, un héro-narrateur (et c'est sûrement ce qui a gâché en partie mon plaisir) à gros ego et sachant tout sur tout, sans aucune faille, émotionnellement plutôt fade dont le seul but est de gagner et d'emballer la fille... Aïe ! Ajoutons un style moyen avec multiples répétitions... Alors certes, la morale "A plusieurs, on est plus fort" surtout contre des méchants assez stéréotypés... Et une liste de références dignes d'une page wikipédia. Bref, cela s'adresse à des ados plutôt jeunes et je n'étais pas du tout le public cible. Je me suis ennuyée en vérité. Il en reste pas moins quelques bonnes idées, mais vraiment rien de mémorable, en espérant que le blockbuster qui sort dans quelques jours en aura tiré le meilleur.
Lien : https://carrefour-ludique.bl..
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Une fois n'est pas coutume, j'ai lu "Player One" après avoir vu "Ready Player One", son adaptation par Spielberg. J'étais curieuse de voir comment un univers si visuel serait rendu par écrit, et j'avoue que c'est bien fait.
Cependant, en tant que néophyte des jeux vidéos, j'ai été plus sensible aux références du film qu'à celles du livre. En effet, si l'intrigue principale reste la même (la recherche de l'oeuf), les péripéties diffèrent et les deux oeuvres sont à mon avis complémentaires.
Une bonne nouvelle pour ceux qui ont trouvé le livre addictif (le sujet étant l'addictive réalité virtuelle, la boucle est bouclée !)
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Au bout d'une dizaine de page de lues, j'ai bien faillis abandonner. N'étant pas du tout imprégné de l'univers des Geek et de la culture pop de années 80,je me suis vite demandé dans quoi je m'étais embarqué ! Je me suis dis " Bon tu te force un peu hein ! !fini les conneries " et au bout d'une cinquantaine de pages, je me suis mis à fond les ballons dans cette quête à l'oeuf ! j'ai passer une très bon moment de lecture contre toute attente !
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Pour échapper à la grisaille du quotidien et au marasme dans lequel est plongée la société, une grande partie de l'humanité, entassée dans des bidonvilles surpeuplés, se rend quotidiennement dans l'OASIS, monde virtuel où tout devient possible. La plupart étudient, travaillent et surtout passent des heures à jouer à des jeux de rôle.La présentation de l'univers dans lequel évoluent les personnages est intéressante mais,assez lente avant que l'action et les rebondissements ne s'enclenchent, que l'intrigue se mette en place et que se lient des amitiés, des rivalités ou des inimitiés. L'histoire néanmoins n'est pas qu'une série de clins d'oeil et de renvois à la culture geek mais aussi une critique manifeste du monde virtuel qui dénonce les dangers de l'isolement social et du repli sur soi pour se perdre dans un univers onirique. C'est aussi un questionnement sur la réalité et la pérennité de ces liens virtuels et des sentiments qu'ils peuvent susciter ainsi qu'une dénonciation de la surveillance généralisée et des dérives que permettent les réseaux. Ernest Cline puise dans une foule de références culturelles qui offrent, outre de rappeler d'excellents souvenirs, l'opportunité de découvrir ou redécouvrir tout un patrimoine meconnu ou trop souvent oublié. Ready Player One peut paraître assez sélectif si on ne possède pas certaines connaissances sur l'époque ou une passion pour les jeux vidéo mais reste globalement des plus accessibles..Assez different de l'adaptation sur grand écran, plutôt réussi pour une fois de Spielberg, qui privilegie l'action spectaculaire et les effets spéciaux au detriment de la profondeur, le roman est plus recherché et réfléchi. Si on fait légèrement abstraction des fastidieuses énumerations des équipements magiques et technologiques, des longues descriptions ultras détaillées du matériel informatique et des parcours au sein des jeux d'arcade, l'ensemble est tout à fait plaisant, accrocheur et plutôt instructif. Une dystopie en forme d'hommage à la fantaisie, la science fiction,les séries et la musique des années 70/80.
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Je ne me considère pas particulièrement comme une geek mais ce livre a été une expérience plutôt intéressante. L'histoire est très originale et j'ai été passionnée par l'Oasis et la chasse à l'oeuf. L'histoire se déroule peut être en 2044 mais le roman est un véritable hommage aux années 80. Une lecture plutôt sympathique!
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