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4,23

sur 891 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
En 2044, tout va mal aux Etats-Unis : crise financière, économique et sociale, insécurité, désordres climatiques. Les gens des classes moyennes en sont réduits à vivre dans de vieilles caravanes empilées les unes sur les autres dans d'improbables et dangereux échafaudages. Orphelin recueilli par une tante qui le déteste, le jeune Wade passe le plus clair de son temps dans le monde virtuel pour oublier une réalité insupportable. Il suit le programme Oasis, sorte d'immense jeu constitué d'univers multiples où chacun peut trouver son bonheur et même étudier. Son créateur, James Halliday vient de mourir après avoir lui-même vécu des années en reclus. Comme il n'a ni héritier ni successeur, il propose de donner son immense fortune à qui sortira vainqueur d'un jeu qu'il a inventé. Il faudra résoudre une série d'énigmes basées sur toute l'histoire des jeux videos depuis les années 80. Wade et ses amis virtuels vont se lancer à corps perdu dans cette aventure. Parviendront-ils à trouver l'oeuf de Pâques avant les Sixers, un groupe de tricheurs aussi riches que corrompus aux ordres du méchant Sorrento ?
La lecture de « Player One » laisse une impression mitigée surtout si l'on n'est pas soi-même un gamer accro Xbox ou Playstation. L'anticipation n'a rien de bien original. le monde de 2044 est très proche de celui d'aujourd'hui. Un tout petit peu plus glauque. Toute l'intrigue consiste à suivre quelques avatars passer de niveaux en niveaux dans une sorte de chasse au trésor aussi longuette que monotone. Les allusions en forme d'hommage à tous les vieux jeux des années 80 et 90 sur Atari, ainsi que les références aux films (Retour vers le futur, Star Wars, etc...), aux séries télés plus ou moins oubliées (Star trek) et aux chansons ringardes de Wham, Devo ou Duran Duran foisonnent tout au long de ces 400 pages relativement indigestes. On se demande à qui plaira vraiment ce livre. Ni aux adultes fans de SF et d'anticipation (vu la faiblesse d'une intrigue basique et quasi enfantine), ni aux jeunes pour qui toutes ces références n'évoquent certainement plus rien. « Un véritable nerd-gasme », commentait le New-York Times à son propos. Nous nous contenterons de dire « un cauchemar pour geek ! »
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Qu'est- ce qu'il m'a pris d'acheter ce livre? Et surtout qu'est- ce que je suis allée faire dans cette galère? En effet je me suis lancée dans ce livre dont j'avais entendu beaucoup parler en bien pour le Challenge défi 2018 et j'ai très vite déchanté...
En effet ceux qui me connaisse personnellement savent que je suis tout sauf une addict aux jeux, que je n'ai jamais touché la moindre console de jeu et surtout que je déteste ça.
Donc comprenez bien que se lancer dans un roman qui ne parle que de jeux des années 80 ce n'était pas loin d'être peine perdue mais j'ai insisté car je me disais sans cesse, ça va décoller, il va se passer quelque chose, allez ça va finir par devenir passionnant !!! Hélas trois fois hélas je n'ai jamais réussi à accrocher, je me suis ennuyée et j'ai fini cette lecture en maudissant l'auteur et ses jeux vidéo.
L'histoire aurait pu être intéressante quand même si elle n'avait pas été noyée dans les diverses descriptions des jeux des années 1980. (Oui nous sommes en 2044 dans un monde à l'agonie et on cherche à retrouver le côté magique et heureux des années 80)
L'intrigue aurait pu être mise en valeur sans tout ce blabla et ces digressions intempestives concernant les années 80.
Seul point positif pour moi, l'évocation des musiques et des littératures de ces années-là.... parce que là ça me parlait davantage.

Bref ne tenez pas compte de mon avis, si vous êtes gamer ou que vous l'étiez ce roman vous parlera surement plus qu'à moi qui suis totalement réfractaire à cet esprit.

Bref un beau flop pour moi

Lien : http://delcyfaro.blogspot.fr..
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Il est possible que vous vous trouviez un jour avec des personnes ayant vécu de plein fouet les années 80, que ces personnes aient baigné, enfants ou ados, dans cette culture qui a... comment dire... laissé des traces. Il est probable également que vous vous trouviez avec ces personnes le jour même où – cela arrive une fois l'an en moyenne – ils y vont de leur soirée revival, saupoudrée de références de films ou de séries, agrémentée de souvenirs de parties de jeux vidéos épiques, farcie jusqu'à l'indigestion de chansons de variétés et de dessins animés cultes. La soirée avançant, les classiques ayant suscité jusqu'à des sifflements bizarres dans vos oreilles, le jeu consiste alors à trouver des pépites oubliées, lesquelles une fois verbalisées arrachent des cris extatiques ou des onomatopées d'une autre planète aux personnes vous entourant. Se voir ainsi propulsé des années en arrière peut en effet provoquer des comportements pour le moins étranges. Là encore, vos oreilles en sont pour leur frais.

Ernest Cline, auteur du livre Player One, sorti en fin du mois de janvier, a dû vivre une de ces soirées. Plusieurs même. Ça ne fait aucun doute. Impossible, à la lecture du livre, d'imaginer qu'il ne s'y soit pas adonné avec une ferveur presque mystique. Son âge est à ce titre assez révélateur...

2044, rien ne va plus sur Terre. Une grande partie de la population mondiale a préféré se réfugier dans une réalité virtuelle, l'OASIS, plutôt que de subir les affres du quotidien, cumulant conditions climatiques désastreuses et inégalités sociales jamais atteintes. Dans l'OASIS, dans l'étendue presque sans limite qu'elle suppose, Je peut être un autre, et tout se révéler possible... ou facticement possible. le créateur de cet univers à nul autre pareil, James Halliday, est décédé voici quelques années, sans héritier à qui léguer sa fortune colossale. Aussi a-t-il décidé de lancer une chasse singulière : celui qui saura trouver l'Oeuf caché dans l'OASIS remportera le gros lot, se montant à plusieurs milliards de dollars. Pour ce faire, il faudra résoudre bon nombre d'énigmes relatives aux années 80 dont il était fan (euphémisme quand tu nous tiens!), et dénicher trois clés ouvrant chacune un portail virtuel. Wade Watts alias Parzival est de la partie et n'en revient pas lui-même lorsque, à dix-huit ans, il est le premier à mettre la main sur l'une d'entre elles.

Ce n'est indiqué nulle part sur le livre mais il convient de le savoir, Player One s'adresse à un public de jeunes lecteurs ou aux nostalgiques des années 80. le problème c'est que je doute que les jeunes lecteurs actuels s'intéressent vraiment aux nombreuses et vieilles références citées dans le livre, hormis dans un souci de curiosité. La plupart d'entre elles leur passeront au-dessus de la tête à moins de prendre constamment des notes et de les répercuter ensuite sur un moteur de recherche. Quant aux nostalgiques des années 80, qui auraient peut-être vu là une occasion de s'éviter une énième soirée revival où il auraient certes pu briller - pour avoir pris des notes la fois précédente -, tous ne seront certainement pas sensibles à la tonalité trop young adult du récit.

Qui plus est, on trouvera dans Player One des considérations malheureusement déjà vues et revues, mais surtout mieux vues et revues ailleurs. Ici, tout paraît bien gentillet et naïf dans la représentation de la Réalité opposée au monde virtuel (c'en est presque comique de voir le concepteur de l'OASIS affirmer que rien ne vaut la VRAIE vie quand lui-même a vécu comme un reclus dans son propre univers... pince-moi je rêve!), ou bien même dans l'approche de l'identité, de l'image que l'on renvoie aux autres et du souci que l'on peut y apporter, dans la crainte d'un rejet.

Personnellement, à part retrouver des références de films et de jeux vidéos (qui m'ont permis de bien rire en visionnant le joueur du grenier), l'intérêt s'est émoussé au fil de cette histoire bizarrement trop linéaire et sans surprise, où les gentils sont bien gentils, les méchants bien méchants, et qui s'avère finalement assez décevante.
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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On peut se lasser de l'énumération des créateurs d'oeuvres ludiques, vidéastes, musicales, etc des années 80.
Autant lire @La théorie de l'information très bon roman d'@Aurélien Bellanger qui retrace l'épopée des nouvelles technologies en France à travers le regard d'un self made man devenu milliardaire grâce au digital et dont le personnage, Pascal Ertanger, fait très forcément penser à Xavier Niel, le patron de Free.
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Un livre prenant que j'ai lu d'une traite, ce qui ne m'arrive pas souvent. Est-ce pour autant un bon roman? Honnêtement, non. le style est poussif, les personnages manquent de substance, le message reste gentillet et l'histoire manichéenne au possible. Cependant, j'ai été happée par le rythme, par le jeu de chasse au trésor qui me donnait toujours envie de tourner les pages et m'a finalement conduite à dévorer cette histoire.
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