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Arnaud Regnault (Traducteur)
EAN : 9782749939391
404 pages
Michel Lafon (10/06/2021)
3.44/5   122 notes
Résumé :
Une nouvelle quête. Deux mondes en jeu. Etes-vous prêts ? Le concours de James Halliday enfin terminé, Wade Watts pense pouvoir retrouver une vie plus paisible. Mais c'est compter sans la découverte inattendue de l'ONI, un casque permettant de se connecter à l'OASIS directement relié au cortex cérébral de l'utilisateur. Une technologie révolutionnaire capable de changer le monde et de rendre l'OASIS encore plus merveilleux et addictif.
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Terriblement moins intéressant que le premier.

Histoire d'évoluer, on passe de la première console de jeu Atari à la Xbox 5. Des casques VR, gants et combinaisons haptiques au casque d'immersion totale avec les 5 sens inclus, façon Matrix. ET une nouvelle quête à la clé, toujours en rapport avec la pop-culture des années 80.

150 pages pour nous remémorer le tome 1 et nous présenter le nouveau système d'immersion dans l'OASIS, ton moralisateur à la clé, ainsi que la nouvelle vie de notre Top 5 (devenu 4). Et enfin la quête commence. Chouette ? Hélas non, la magie du premier tome a disparu et les références de plus en plus obscures noient le récit. On dirait que l'auteur a recyclé tout ce qu'il avait pu réunir et n'avait pu mettre dans le tome 1. Au point de nous faire finalement, et rétrospectivement apprécier le début. Et heureusement, le final réveille notre appétit, une fin peut être convenue et attendue mais appréciée.

Tiens si j'osais, pour ce livre, il suffirait de lire 150 pages, zapper la quête (et se dire qu'elle est réussie) et finir par lire la fin. Ce sera tout aussi gratifiant.
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Quelques années après leur victoire, Wade et ses amis sont multi-milliardaires. Ils possèdent tout et oeuvrent chacun à améliorer un tant soit peu la vie dans le monde, malgré les nombreux détracteurs de l'OASIS qui viennent de pair avec chaque réseau social. Les choses vont économiquement pour le mieux pour les amis, car quelques jours à peine après la victoire, Halliday a présenté à Wade un nouveau dispositif de connexion à l'Oasis, neuronal et non-invasif. Malgré les avertissements d'Art3mis-Samantha, les principaux actionnaires votent la commercialisation du nouvel engin, ne voyant que les bénéfices qu'il pourrait apporter au plus grand nombre. Cependant, une IA inattendue fait son entrée et se révèle aussi dangereuse que tout ce que la science-fiction a toujours craint sur le sujet. Si le Top Cinq ne résout pas une nouvelle quête dans un temps restreint, un demi-milliard d'utilisateurs y compris nos héros perdront la vie...

Les attentes étaient élevées après un premier tome aussi addictif et audacieux ! Ce tome-là met cependant beaucoup de temps à installer une nouvelle dynamique, avant d'enfin rentrer dans le vif du sujet d'une nouvelle quête en présentant un nouveau méchant (au bout de presque 200 pages, tout de même).
Pour cela, l'auteur invente un paquet de nouveau vocabulaire et développe son univers en allant beaucoup plus loin dans la science-fiction/dystopie avec cette connexion neuronale qui rend les utilisateurs encore plus addictifs et développe encore plus son utilisation en la couplant avec un concept de vidéos à la Tik-Tok, lesquels permettent de vivre pour de vrai mais sans aucun risque absolument toute expérience possible IRL. Ce concept est absolument fascinant et terrifiant à la fois.
Puis, l'auteur reprend à son compte l'idée de l'intelligence artificielle qui s'accapare le pouvoir et menace l'existence même de son concepteur, auteur intentionnel et têtu qui n'a pas su s'imposer les limites nécessaires. L'IA a d'ailleurs quelques phrases qui résument bien le problème :

"Depuis des décennies maintenant, vous, les singes sans poils, vous vous acharnez à fabriquer une machine plus intelligente que vous. Mais au moment d'y parvenir, vous commencez tout à coup à craindre que votre création ne se retourne contre vous du fait de votre infériorité intellectuelle." p208

et (à rebours, je sais)

"J'ai vu encore plus de films de science-fiction que toi. En fait, je les ai tous vus. Et j'ai lu tout ce que les êtres humains ont publié sur le sujet de l'IA. Chaque fois que vos futuristes envisagent l'avènement de l'intelligence artificielle, leurs prédictions se terminent invariablement comme suit : l'humanité tente de détruire l'IA contre nature qu'elle a créée avant qu'elle ne puisse les détruire." p199

Au-delà de ces thématiques philosophico-éthiques et de cette idée d'un futur profondément marqué par la vie dans une réalité virtuelle à cause d'une "VreV" (vraie vie, je vous parlais du nouveau jargon inventé ; totalement crédible comme suggestion !) démoralisante et sans perspective d'avenir, le récit s'intéresse à cette nouvelle quête et donc à de nouvelles références ancrées dans les années 80, 90 et 2000. Au départ, cela fait un peu David Gibbins (voir ma critique sur le Chandelier d'or) avec toutes ces marques et modèles cités à tout-va et que seuls les purs geek à fond dans le matos spécialisé vont reconnaître (comme la radio Panasonic RC-6015). Puis, on se retrouve avec des références pas non plus forcément folichonnes pour tout le monde. le lecteur aura ses préférences en fonction de son propre vécu et sa propre année de naissance : les films de John Hughes (moi pas connaître ; enfin apparemment si : Wikipédia me dit qu'il a fait "Maman j'ai raté l'avion" 1, 2 et 3, "Beethoven", "Miracle sur la 34ème rue" et "Coup de foudre à Manhattan", que des titres pas mentionnés dans le bouquin, sauf "Maman..."), Donjons et Dragons (moi pas y jouer donc moi pas connaître), le chanteur Prince, The Love Symbol, et tout son univers (moi ne pas spécialement écouter et connaître à peine un ou deux classiques), le jeu Sega Ninja (moi n'avoir jamais joué sur une console et ne rien savoir des mangas), et enfin Tolkien (MOI AVOIR LU !!! mais pas "Le Silmarillion", grrrr)... le tout est saupoudré d'un nombre incalculable de chansons qu'il est quand même difficile de toutes connaître. Bref, on sent que l'auteur s'est encore une fois fait plaisir et a mis dans ce nouvel opus tout ce qui a fait sa jeunesse (il est né en 1972, donc était pré-ado et ado dans les années 80).
On ne passe pas un mauvais moment, mais ce n'est pas un page-turner comme le tome 1. Certains éléments sont introduits de façon assez clichée, comme le retour de Nolan Sorrento. Quant à la fin, elle a un côté archi hallucinant en rendant ses personnages immortels grâce à des copies numériques parallèles aux "copies" naturelles, qui s'en vont coloniser une autre planète sur un vaisseau. Non mais franchement...
Au final, si on ne fait pas partie plus ou moins de la même tranche d'âge que l'auteur, il peut être un tantinet difficile de kiffer à fond l'ouvrage. le plus intéressant reste le cynisme latent caractérisé par ce monde ultra-numérisé qui nous attend, sachant que ce qui se passe actuellement grâce aux réseaux sociaux ou même dans l'actualité n'est déjà pas beau à voir et n'annonce rien de bon.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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C'est par hasard, en librairie, que j'ai découvert qu'une suite à "Ready player one" était parue. Même si je ne suis pas une geek, j'avais beaucoup apprécié ce premier tome, ainsi que l'adaptation ciné.

Me voilà donc à la découverte de ce 2e tome. Je n'ai pas été déçue par ma lecture. Certes, il y a quelques longueurs, je n'ai pas toutes les références citées, et comme dans le premier tome, elles sont nombreuses, mais j'ai passé un très bon moment ! On retrouve Art3mis, Parzival, Aesh et Shoto désormais co-gestionnaire de l'OASIS. J'ai aimé découvrir comment chacun s'était approprié cette immense fortune de l'héritage d'Halliday et évidemment, ce n'est pas si simple.

Les rebondissements sont bien dosés, pour ma part, je ne les ai pas vus venir.
Ce qui n'est pas facile pour moi, c'est d'appréhender cet univers virtuel, dans lequel les personnages réels sont en totale immersion. Et d'une certaine façon cela fait froid dans le dos, surtout quand la réalité rattrape la fiction avec le projet "Meta" d'un certain Mark Zuckerberg. Ou le développement des casques et accessoires de réalité virtuelle...car Ready player one n'est déjà presque plus de la science-fiction (les gants, les tapis existent) ! Et avec Ready player two, c'est encore une autre étape qui va être franchie, mais je vous laisse la découvrir !

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Pourquoi me faire mentir, Ernest ?!

Alors que je défendais le premier tome de faire du namedroping gratuit, arguant que les références étaient pertinentes à la personne de Halliday et à la compréhension de la quête, voilà que dans ce tome 2 se trouvent des centaines de références totalement gratuites, sans rapport avec Halliday, ni même avec la nouvelle quête. Je suis déçu par Cline, sur ce point.

Cependant sur la forme, tout n'est pas à jeter. l'ONI, technologie de simulation qui justifie ce second tome, permet de rapprocher infiniment plus les gens et a un véritable impact sociétal, ce qui est l'excuse pour Cline de traiter du racisme, du sexisme, des sexualités, et de la transidentité (rachetant au passage les propos transphobes de Wade dans le premier opus). Ça, c'est bien amené, bien traité, pertinent… ce qui prouve que Cline n'a pas perdu la main, et que la catastrophe susmentionnée était volontaire. Meh.

Maintenant, attaquons le fond… Je vous ai parlé de la collection de poupées de ma mère ?
Comment ça, j'esquive le sujet ?
Hum, bon. Allons-y. le fond, donc.

Difficile d'expliquer ce qui ne va pas sans spoiler (ce que je ferai plus bas), mais dans les grandes lignes je vais être cru : tout repose sur une idée à la con, basée sur deux ou trois tropes de SF éculés (comme un foc), le tout avec une réalisation laborieuse, trop proche du premier tome (oui, encore une quête à épreuves !) et la conclusion la plus absurde (in)imaginable. ajoutez à cela un Wade Watts dépressif, malsain, et des personnages secondaires sans nuance qui éclipsent des personnages tertiaires bien plus intéressant.

C'est pas *mauvais*. C'est bien écrit, divertissant, ça se laisse lire. Mais c'est pas bien non plus. J'ai vu le film et lu le premier livre plusieurs fois… mais ça, j'ai pas envie de le relire. Jamais. Par contre ça ferait un film dramatique correct, et je pense que ce n'est pas anodin : Ernest Cline dit avoir travaillé avec Spielberg sur ce second tome pour qu'une suite au film soit réalisable malgré l'adaptation souple.

Pour conclure, je vais ajouter quelques détails sur l'intrigue. Promis, il y a des gros points forts qui justifient cette note clémente :
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Je n'ai pas reconnu Wade / Parzival au début de ce second tome, on l'a quitté au septième ciel, on le retrouve au 36ème dessous, il est devenu extrêmement négatif et assez mesquin, je le pense même dépressif. L'argent ne fait vraiment pas le bonheur apparemment, même lorsqu'il se compte en milliards. le souci est que son caractère et la mésentente du Top Five alourdit l'ambiance du début du livre.
Lorsque débute vraiment la quête, j'ai pensé retrouver le rythme de Ready Player One, ça n'a pas été le cas non plus. Bien que cette fois la quête soit limitée par un chrono très court, j'ai trouvé beaucoup trop longues les descriptions de certaines épreuves. En plus, cette fois elles ne concernaient pas des références qui me faisaient replonger en enfance, donc je n'avais même pas les bons souvenirs à la lecture.
Parzival n'est plus le maître incontesté du jeu, il se fait tenir la main par ses amis épreuve après épreuve, c'est vraiment dommage.
Les nouveaux personnages secondaires, "les cinq du fond", auraient mérité une bien plus grande place dans le développement, ils semblaient plein de promesses et sont finalement sous-exploités.
La fin m'a plu et a atténué ma déception mais ma lecture reste quand même mitigée.
Merci
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
L’esprit est la seule chose que ait de la valeur chez l’être humain. Pourquoi faut-il qu’il soit lié à un sac de peau, de sang, de cheveux, de viande, d’os et de tubes ?
Pas étonnant que les gens n’arrivent à rien, coincés à vie avec un parasite qu’ils doivent gaver de nourriture et protéger des intempéries et des germes en permanence. Et cet abruti s’épuise de toute façon, peu importe combien vous le gavez et vous le protégez !
Kurt Vonnegut Jr.
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Pour gagner au jeu de la vie, il faut faire en sorte que cette expérience forcée soit aussi agréable que possible pour nous-mêmes, comme pour tous les autres joueurs rencontrés au fil de nos voyages.
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J’ai regardé le fragment avec émerveillement, partagé entre l’exaltation et la déception. J’avais enfin découvert où était caché le premier fragment. Mais après trois ans d’efforts, je n’y étais pas arrivé tout seul. Il avait fallu qu’on me conduise jusqu’ici, comme un noob qui suit pas à pas chaque étape d’une procédure. J’avais dû acheter la victoire comme un Sixer paumé au lieu de la remporter seul, ou avec l’aide de mes amis…
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En me rendant chaque sur le plateau, j’avais l’impression de faire le tour de mon propre imaginaire. Chaque écrivain devrait avoir cette chance.
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