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4,23

sur 891 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nom de Zeus, nous voilà revenu au temps d’antan… Ya comme un relent de mon enfance dans ce bouquin, Le old school me pique les doigts, que de souvenirs, je me souviens de cette époque pas si lointaine ou mon tonton que j’ai toujours appelé « Jacques » de son prénom, que mes chers grands parent lui avaient apôtré(s) le jour de sa naissance et qu’un prête avait dû valider un dimanche la soutane au vent balançant ses cloches carillonnantes… et bien ce tonton m’avait ramené mon premier PC de son taf, aux disquettes souples, POPCORN ET PRINCE OF PERSIA faisaient office d’entrée en matière dans le monde des jeux vidéos…

je n’avais que 6 ans…

A cette époque ma mère traversait un divorce, nous vivions elle et moi chez ma grand mère, laissant ma sœur grandir dans les pas chancelants de mon père et après un bref désert conjugal de quelques années me voilà embarqué dans un nouveau désastre familial qui unira pour le meilleur mais surtout pour le pire ma mère et beau papa pas du tout fait l’un pour l’autre, aveuglés par une naïveté touchante de stupidité, l’argent illusionne à flot, ma mère se venalise, me voilà en CE1, premier Noël en famille, premier AMSTRAD 464 PLUS à cassettes…

Je passe des heures un bouquin de programmation sur le bureau à taper des lignes de code pour dessiner une barre ou un rond, ou à jouer à quelques jeux, et je découvrais aussi chez des potes la NINTENDO avec DOUBLE DRAGON, TORTUES NINJA, MARIO BROS… puis j’ai réussi à avoir une GAME BOY avec TETRIS et MARIO… Bien sur je ne décrochais plus…

Et le Graal de cette époque, la MEGADRIVE 32 BITS, imaginez le potentiel de la bête, ma première véritable console de salon, une révolution qui allait me faire basculer dans la Geekerie de niveau 6/10 préservant une vie sociale structurée tout au long de ma carrière de joueur obsédé par les énigmes et passionné par les cinématiques…

Ma première référence, mon premier gros kif, mon jeu par excellence terminé de nombreuses fois : FLASBACK, un scénario béton, une jouabilité d’enculé, des cinématiques immersives, une claque à l’époque… s’en suivra quelques jeux plus ou moins intéressants qui me couteront quelques heures de mon enfance et de mon adolescence…

Premier boulot, on change de registre, on passe dans la cour des références, Aout 98, me voilà au centre commercial une PLAYSATION sous le bras, le sourire collé aux lèvres : GRAN TURISMO, RESIDENT EVIL, METAL GEAR, SILENT HILL, FINAL FANTASY… Bordel toutes ces heures à déchiffrer les énigmes, à passer les niveaux, à chercher la faille pour niquer les boss de fin… les après-midi entre potes à geeker, à se marrer, à se chichonner la tronche comme des morts deux feuilles, la rire aux éclats et la gorge sèche par trop de fumette…

Petit dérapage avec la DREAMCAST, le bide de la décennie… puis la PLAY 2 avec les premiers jeux en réseaux, attention là il fallait être démerdard avec les rallonges pour les routeurs et les branchements alambiqués pour accéder aux plateformes de jeu en ligne… Et les parties de jeux en réseaux local sur PC : COUNTER STRIKE , AGE OF EMPIRE, WARCRAFT...

Premiers potes virtuels, Premières amitiés, si si ça existe, quelques nuits blanches, quelques compètes entre clans, quelques rencontres dans le réel, ça déchire, le pied total, puis La XBOX avec HALO, GEARS OF WAR, CALL OF DUTY, FORZA, l’apogée du jeu en ligne sur console de salon, des enjeux qui deviennent problématiques, toute cela m’échappe :

« je me déco les gars désolé »

Et la vie reprend son cours de maturité, et depuis la console dort dans mon salon, et de temps à autre je l’allume pour ventiler la poussière qui s’accumule sur un passé dément…


Sans oublier toute la culture cinéphile avec les séries et les films qui auront animés mon enfance, la liste est tellement longue : MACGYVER, K2000, L’AGENCE TOUS RISQUE, SUPERMIND, MANIMAL, SUPERCOPTER, TONNERRE MECANIQUE, BIOMAN, et tous les mangas de DOROTHÉE…

LES DENTS DE LA MER, STAR WARS, TERMINATOR, INDIANA JONES, RETOUR VERS LE FUTUR, LE SEIGNEURS DES ANNEAUX….

Un bouquin bourré de références de fou furieux qui vous rappelle que vous êtes nées à cette époque, et finalement les années passent mais les souvenirs restent….



A plus les geek….
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Vous pensez que la situation actuelle du monde est préoccupante ? Rassurez-vous, dans trente ans, ça sera bien pire ! Dans cette anticipation d'Ernest Cline, la société est à la dérive : le chômage explose, les habitants se réfugient dans des bidonvilles à la périphérie des villes, une sorte d'esclavage est rétabli pour permettre les remboursements de dettes (au grand bonheur des esclaves en question, heureux d'avoir un peu de nourriture et un toit solide au-dessus de la tête). Pour fuir la morosité du quotidien, tous se rendent quotidiennement dans l'OASIS, un monde virtuel où tout devient possible.

À sa mort, le fondateur d'OASIS laisse un bien curieux testament : il léguera toute sa fortune au joueur capable de résoudre une série d'énigmes sur des thèmes qui lui tiennent à coeur. En tant que geek des premières heures, les années 80 sont mises à l'honneur : musique, premiers jeux vidéos, jeux de rôle, fantasy et science-fiction, films cultes, etc. Mais si les premiers joueurs à relever le défi sont des amateurs passionnés, la somme mise en jeu attire des entreprises qui disposent de moyens colossaux pour trouver les solutions, sans aucune considération pour le fair-play.

Ce livre est devenu rapidement culte dans la culture geek et on peut facilement comprendre pourquoi. Pour peu qu'on soit soi-même attiré par ces thèmes, le livre regorge de noms connus, de répliques cultes, bref une foule de références qui rappellent d'excellents souvenirs (ou qui mettent l'eau à la bouche). Difficile de lire un chapitre sans avoir envie de fermer le livre pour revisionner un vieux film ou chercher une simulation permettant de tester un jeu qui a disparu depuis longtemps des consoles. Une petit biblio/filmo/ludographie à la fin du livre aurait d'ailleurs été la bienvenue.

L'histoire n'est cependant pas qu'une série de clins d'oeil à destination de fans déjà conquis, la critique de ces mondes virtuels reste bien présente, notamment les dangers de l'isolement social ou le désinvestissement des individus dans le monde réel pour fuir dans un monde plus agréable. L'auteur dénonce également l'espionnage massif que permet Internet et défend l'anonymat qui y règne (plus ou moins) actuellement (mais pour combien de temps?).

Un seul choix m'a intrigué, celui du public cible. le livre fait clairement partie de la littérature pour adolescents et jeunes adultes : héros adolescents, manichéisme des personnages, intrigue amoureuse assez convenue, etc. alors que les lecteurs les plus concernés par les thèmes abordés, donc ceux qui ont vécu la naissance des jeux vidéos, ont la quarantaine aujourd'hui. Maintenant, si cette culture devient populaire à tout âge, je ne vais certainement pas m'en plaindre !

Ce roman est destiné à un public particulier, et si vous n'en faites pas partie, il ne vous laissera pas un souvenir impérissable. Dans le cas contraire, vous êtes chanceux, car l'histoire ne vous rappellera que des bons souvenirs, ou vous permettra de compléter votre liste de références incontournables.
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On ne peut pas réduire un livre qu'on a lu à un objet doté d'un nombre de pages données, à du papier sur lequel on a jeté des symboles tracés à l'encre ; un livre lu, c'est le souvenir d'émotions, parfois agréables, parfois désagréables… Bref, un livre, ce n'est un objet que quand on ne l'a pas lu ; lorsqu'on l'a lu, l'objet n'est plus simplement un objet ; il évoque une expérience de lecture.
Quelle expérience de lecture évoquera, pour moi, "Player one" ?... Je m'en souviendrai sans doute comme un livre qui, pendant deux jours, m'a fait vibrer, intensément. Certes, je ne m'attendais pas à un livre comme celui-là, qui me ferait ainsi vibrer pour ses personnages, m'inquiéter pour leur sort…
J'ai beaucoup aimé "Player one". Dès la première page, dès l'incipit, j'ai su, que j'allais aimer. J'ai tout de suite accroché à cette chasse au trésor, j'ai tout de suite aimer les personnages ( ou, du moins, ceux qui sont aimables ), j'ai tout de suite adoré découvrir cet univers très complexe et très développé.
Cette aventure m'a emporté et je n'ai pas pu lâcher ce livre. J'ai été plongé dans cet univers ; je me suis soucié du sort des personnages ; ce n'est pas rien que tout ça…
Qui plus est, en plus du caractère addictif, on trouve dans cette oeuvre quelque chose qui parle à beaucoup d'entre nous ( je crois ) : l'affrontement entre un petit nombre d'individus, seuls ou presque, et une grande multinationale, disposant d'énormément de moyens, humains et financiers…
J'ai tout de suite aimé et j'ai tout de suite su que j'allais aimé ; et je regrette déjà d'avoir quitté cet univers, alors que ça fait si peu de temps que je l'ai quitté…
Un livre addictif, une lecture intense qui ne laisse pas indifférent !...
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Enthousiasmée par le film de Steven Spielberg "Ready Player One", c'est naturellement que j'ai eu envie de découvrir le livre qui avait inspiré ce long-métrage. Et je n'ai pas été déçue.

Wade Watts, le héros adolescent de cette histoire, raconte un monde futuriste (2044) où la crise énergétique fait rage, et surtout dans lequel la majeure partie de la population vit dans une "réalité virtuelle", ou devrais-je dire "virtualité réelle" ? L'OASIS offre en tout cas l'illusion d'une vie meilleure dans ce monde sordide et permet à tout un chacun de se créer un avatar pour vivre toute sorte d'aventures.
James Halliday, créateur de cet empire, lègue à sa mort sa fortune - immense il va sans dire - à celui qui réussira à trouver un oeuf caché dans le jeu. S'ensuit la plus grande chasse à l'oeuf jamais vue, mêlant action, énigmes, tricheries et surtout énormément de jeux vidéos !
La culture geek des années 80 (décennie durant laquelle a grandi James Halliday) est vraiment mise à l'honneur et les "chassoeufs" (chasseurs d'oeuf) doivent la connaître sur le bout des doigts pour espérer progresser dans leur quête.

Non contente de m'amuser au jeu des différences entre le livre et le film (il y en a énormément, Spielberg a fait un film forcément très visuel alors que le livre est moins spectaculaire) et de me passioner pour les avancées des personnages et les retournements de situation, j'ai trouvé le concept de cette dystopie très intéressant et porteur de réflexion sur notre époque et la manière dont les réseaux sociaux peuvent empiéter sur nos vies, voire les remplacer... A méditer !
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J'ai reçu ce roman en partenariat avec l'équipe Babélio ( la fameuse Masse Critique) et j'en suis heureuse car je ne sais pas si j'aurai tenté cette aventure sans eux. N'étant pas une geek dans l'âme,cela aurait pu fortement peser dans la balance en faveur du non! Ceci étant, je me suis donc projetée en 2044 avec beaucoup d'entrain et un peu d'appréhension.

Ce roman est avant tout un énorme hommage aux années 1980, il y a tant de référence aux divers jeux, films , musiques et quelques livres de l'époque que je ne sais pas si un public n'ayant pas connue tout cela peu prendre autant de plaisir à la lecture en n'ayant pas les vieux Flash-back. Eh oui, on est tout de même projeté dans un film "wargames" pour ne pas le citer...Je me souviens d'avoir un peu craqué sur Matthew Broderick à l'époque de sa sortie !! bon maintenant, avec le recule, en regardant l'affiche du film, je me marre hein ..

Après ce petit moment émotion, rentrons dans le vif du sujet !

Nous sommes en 2044, sur une planète dévastée par le manque des plus importantes énergies.La famine et le chômage sont si important que chaque être humain préfère vivre dans un monde virtuel nommé OASIS. Lorsque le créateur de ce monde meurt, est déclenchée la plus grande quête jamais réalisée avec au bout sa fortune. Il va de soi que tout le monde veut le butin. Wade se lance dans l'aventure, mais pour réussir à décoder les énigmes il faut être imbattable sur les années 80.
Dans la vraie vie, je n'étais qu'un ermite asocial, un reclus, un geek au teint pâle, obsédé par la culture pop, un agoraphobe qui vivait confiné, sans véritables amis, famille ni aitre relation humaine authentique. Je n'étais qu'une de ces âmes tristes, perdues et solitaires qui gâchaient leur vie en la consacrant à un vulgaire jeu vidéo.
Mais pas dans l'OASIS
Un combat acharné va commencer ! Entre chaque joueurs ou groupe de joueurs et une organisation hyper structurée qui souhaite mettre la main sur OASIS !

Un début assez long qui pourrait fatiguer plus d'un lecteur ! Cela dit, il faut que Wade présent le monde dans lequel il évolue qu'il soit réel ou virtuel. Une fois cette étape passée, alors là mes amis c'est de la bombe !!! Vous êtes Indiana à la recherche de l'arche perdue !! Pas besoin de quelques technologies pour être totalement immergé dans le monde d'Ernest Cline !

Ce roman est bien entendu un livre de SF mais il reste fort probable ! La technologie actuelle n'est pas si loin de tout ça et notre monde est effectivement à la dérive. Bref, pas besoin de beaucoup d'imagination pour que cela soit crédible!

Le bonus ! Ce roman est en cours d'adaptation cinématographique, alors là les loulous, j'ai hâte de voir ce que cela va donner car c'est un roman très visuel.

Donc pour résumer : Geek ou pas geek, que vous connaissiez ou pas les années 80 ce roman est génial !! Où alors je suis la plus grande geek refoulée de tous les temps ;)
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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2040. le monde a connu une terrible crise énergétique : la famine, le chômage, la misère, les guerres et une catastrophe écologique ont ravagé la planète. Les survivants sont pour la plupart entassés dans des bidonvilles sordides. La seule échappatoire est l'OASIS, une plateforme gratuite multijoueur en réseau où tout le monde peut s'immerger dans la réalité virtuelle. « Nous étions à l'aube d'une ère nouvelle : la majeure partie de l'espèce humaine passait désormais tout son temps libre à l'intérieur d'un jeu vidéo. » (p. 75) Quand le créateur de l'OASIS, James Halliday, meurt sans héritier, une gigantesque compétition s'ouvre : le premier qui trouvera l'oeuf de Pâques caché dans le système héritera des milliards de dollars d'Halliday et de la gestion de l'OASIS. Pendant 5 ans, les Chassoeufs tentent de résoudre la première énigme jusqu'au jour où le narrateur, Wade, trouve la première clé et ouvre le premier portail. Tout s'accélère alors : le trésor d'Halliday semble à portée de main. Tous les Chassoeufs veulent trouver l'oeuf de Pâques, mais également IOI, société qui voudrait prendre le contrôle de l'OASIS et changer son modèle économique. Qui sera le premier à mettre la main sur l'héritage de James Halliday ?

Dans ce roman bourré jusqu'à la gueule de références à la pop culture des années 1980, l'auteur interroge le rapport au réel, à l'avatar et à la réalité virtuelle. « C'était devenu une prison dans laquelle l'humanité s'était enfermée de son plein gré. Un endroit agréable où l'on pouvait ignorer la situation tandis que la civilisation s'effondrait lentement, et ce avant tout par négligence. » (p. 145) Wade et les autres Chassoeufs sont immergés dans l'OASIS et la quête de l'oeuf de Pâques au-delà de toute raison. le monde réel n'a plus d'importance, car il semble ne rien pouvoir apporter de positif, tandis que l'infini des possibles offert par la simulation offre un sentiment de puissance et d'invincibilité. La relation amoureuse ou amicale en ligne est-elle alors un doux fantasme ou une véritable interaction aussi valable que celle vécue IRL ? « L'OASIS avait toujours fait partie intégrante de nos vies. On avait vu le jour dans un monde de laideur et, du coup, l'OASIS représentait notre seul refuge et notre seule source de joie. » (p. 43) Par ailleurs, l'OASIS est loin d'être un simple jeu vidéo : c'est un monde violent où les avatars s'attaquent et s'affrontent jusqu'à la mort. Mais avoir conscience du danger et de la vanité de l'OASIS ne suffit pas pour inciter à la déconnexion. Il y a quelque chose de l'addiction dans le comportement des joueurs. « J'avais fini par ne voir en ce dispositif que ce qu'il était : un gadget destiné à tromper mes sens pour me permettre de vivre dans un monde qui n'existait pas, chaque composant n'était rien d'autre qu'un barreau de la cellule dans laquelle je m'étais enfermé de mon plein gré. » (p. 229) Alors, de la réalité ou de la réalité virtuelle, laquelle a le plus de charme et de valeur ?

En dépit d'un style parfois médiocre, d'un rythme dodelinant du fait de l'histoire d'amour entre Wade et Art3mis et de quelques incohérences, j'ai beaucoup apprécié ce roman hommage aux années 80 : jeu vidéo, musique, film, émission, publicité, tout y est. On frôle parfois l'overdose de pop culture et on peut être perdu par le langage très geek à base de code et de programmation informatique, mais il suffit de se laisser glisser dans cet univers de pixels et de bornes d'arcade. Les lecteurs les plus attentifs trouveront de nombreux oeufs de Pâques (comprendre des surprises cachées dans les jeux vidéo) dans ces pages. Ready, Player One ? Insère ta pièce et commence la partie !
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J'ai emprunté ce livre à ma fille, je me suis dit que je pouvais tester ce livre de "djeun" au milieu de mes polars préférés. Je n'ai pas été déçu. Ce livre "Player One" est une sorte d'épopée de science fiction, dans un monde pas très ragoûtant de dans quelques décennies à peine, combiné avec une magnification des eighties. Ce mélange se traduit par une quête de l'oeuf qui doit apporter prospérité (c'est à dire argent) à l'heureux lauréat. Voilà donc le scénario.

J'ai retrouvé un peu de ce que je lisais en science fiction il y a à peine quelques années, avec Dune, Fondation, Dick et consorts, c'est plutôt réussi, sympa, ça se lit très bien.

Après, on est tout de même dans la littérature américaine "classique", avec les bons et les méchants, le petit jeune sans le sou qui n'hésite pas à attaquer la vilaine multi nationale, les bons sentiments. Quelques rebondissements pour maintenir l'intérêt du lecteur.

Donc ça se lit, sans souci, avec plaisir, et on sait dès les premières pages que ça finira bien. le fait qu'il n'y ait pas de surprise "coûte" à l'auteur la cinquième étoile, pour ce qui me concerne.
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Merci ma très chère Cécile de m'avoir prêté ce livre. Une très belle découverte.

2044, la Terre est en piteuse état, les ressources énergiques sont devenus rares, l'humanité vit dans une extrême pauvreté. Pour s'évader de cet enfer un seul moyen : l'OASIS, un jeu vidéo ultra réaliste, plus réel que le réel. Un monde où les rêves peuvent devenir réalité surtout depuis que la chasse à l'oeuf est relancée.
On est vite plongé dans cet univers tout à fait crédible. L'auteur nous explique ce que devient la vie dans le futur et surtout le virtuel qui a remplacé la réalité. Si on est très vite emporté quelques longueurs se font sentir dans les cent premières pages. Mais une fois le premier indice décortiqué et la chasse à l'oeuf députée on oublie bien vite ces quelques petits bémols. S'ensuit ensuite de l'action, du suspense, tout ça baigné dans l'univers des années 80. J'aurai certainement encore plus apprécié si j'avais mieux connu ces années. Ca ne m'a pas gênée pour autant.
La fin est tout simplement très bien faite. Surprenante, entrainante et laissant avec des promesses et l'imagination du lecteur. Pas de déception à l'horizon.
Quant aux personnages on ne connait que réellement Wade, le joueur principal de l'histoire, et aussi Halliday, créateur décédé de l'OASIS, qu'on découvre au fur et à mesure. Les deux amis de Wade, qu'il ne connait que dans le jeu, sont plus mystérieux malgré qu'assez présents. Wade est un jeune homme asocial, un anti héros loin d'être sans ressource.

Une lecture légère et intense à la fois. Drôle et palpitant.
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À l'occasion du « Pavé de l'été 2017 » organisé par Sur mes Brizées, afin de me préparer pour l'adaptation cinéma par Steven Spielberg, je m'étais rapidement jeté sur le best-seller « Ready Player One » de Clive Ernest.

On vit le récit à travers le personnage principal/narrateur, à la première personne. le style est plutôt simple, voire plat, mais le coeur y est. C'est bien là le principal problème du roman : l'auteur incarne le personnage principal et y intègre tout son savoir de passionné. Cette profusion d'informations sur la pop culture rend les 100 premières pages douloureuses tant les références y sont encyclopédiques ! Mais, passé cet obstacle considérable, et après s'être habitué à l'écriture, on se laisse embarquer dans cette aventure avec beaucoup de plaisir.

L'histoire opposant les gentils geeks à la méchante corporation (empire galactique ?!) est un peu manichéenne, mais cela n'est pas très important au fond. La force de « Ready Player One » est dans son univers : on se connecte à un monde où les années 80 sont omniprésentes ! Les films, jeux, musiques et autres genres font partie intégrante de l'OASIS et seront un savoir indispensable dans la quête des héros.
On s'attache aux personnages et on les soutient dans leur combat où ils risquent leur vie. L'aventure, malgré quelques longueurs, est palpitante et il est difficile de s'arrêter avant la fin.
En définitive, malgré ses défauts, « Ready Player One » est un chouette roman SF qui plaira aux amoureux des années 80 et amateurs du genre.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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J'ai lu ce roman après avoir vu le film qui s'en inspire et qui m'avait beaucoup plu; je voulais savoir si le livre allait plus loin. Eh bien je n'ai pas été déçue: faisant partie du public cible, j'ai adoré retomber en adolescence grâce aux multiples références aux films, jeux et autres loisirs des années 80. J'ai aussi beaucoup apprécié, bien sûr, la vision du futur donnée par l'auteur, assez crédible selon moi. Un très bon moment de lecture, que j'ai ensuite fait partager à mes ados, ce qui a mené à des discussions passionnées et très animées. Rien que pour cela, je rends grâce à ce bouquin!
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