AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Unhomosapiens


Pour un premier roman, c'est pas mal du tout ! J'ai eu un peu de mal à y entrer durant les premières pages, tant le personnage de Maria est peu engageant. Mais très vite cette femme, sans vraiment devenir attachante – elle semble chercher quand même un peu tous ses ennuis – ou du moins, elle ne fait rien pour les contrer ; elle semble faire toujours les mauvais choix. Elle subit la vie. On est loin de la maestria de « Testament à l'Anglaise », mais j'ai beaucoup aimé le parti pris de l'auteur de commenter les mésaventures qu'il réserve à son héroïne. Un zeste de Pirandello, Calvino et Kundéra. Pour un peu, c'est le lecteur qui devrait choisir les déboires de cette pauvre Maria. le fond sociétal est magnifiquement dépeint. Cette Angleterre poisseuse, dégoulinant de pluie ininterrompue, ces semi-detached house en briques rouges, sans parler des repas familiaux au milieu du rôti/pommes de terre ou dans des restaurants nauséeux. Cette Angleterre de la middle-class. Maria la représente à merveille. Même Chester qui est une des plus belles villes historiques du pays ferait fuir n'importe qui. Coe n'est pas tendre avec son pays et ses personnages. On s'englue derrière chaque pas que fait cette pauvre Maria. La fin de l'intrigue reste ouverte. Vue du ciel, Maria disparaît jusqu'à devenir un point imperceptible, un peu comme une recherche sur Google view. Au lecteur d'imaginer la suite... Que peut-il arriver de plus à cette pauvre femme qui n'existe déjà plus pour l'auteur ?
Commenter  J’apprécie          330



Ont apprécié cette critique (31)voir plus




{* *}