Il était une fois un pays où l'on prit la parole comme, jadis, d'autres prirent la Bastille. Les murs se tapissèrent de mots interdits, les gens s'arrêtèrent de travailler et commencèrent à se regarder en face.
C'est à cette époque que M. Georges Séguy, secrétaire général de la C.G.T., esquivant plaisamment une question des journalistes, rétorque : "Je serais tenté de répondre : Cohn-Bendit, qui c'est ?"