Ragdoll

Je suis passé à côté, et sans doute est-ce ma faute : je n'ai fait attention qu'à la fin du livre que deux périodes différentes de narration étaient mises en place. Donc je n'ai pas perçu la subtilité supposée. Je regarderai peut-être la série, histoire de rattraper mon impression.

Ragdoll, encensé par la critique, a été souvent comparé au film Seven lors de sa sortie, mais en a-t-il vraiment la trempe ???

Dans ce thriller londonien, nous suivons l'inspecteur Fawkes, un policier expérimenté qui a quelque peu pété les plombs quand une grosse affaire qui l'obsédait n'a pas eu le dénouement qu'il souhaitait. Réintégré dans la police après un passage en hôpital psychiatrique, il se retrouve très vite au coeur d'une grosse affaire. Un cadavre « puzzle », constitué de plusieurs morceaux de cadavres différents, est retrouvé suspendu dans un appartement en face de chez lui et montre clairement sa fenêtre. Bientôt le doute n'est plus permis, le tueur transmet une liste de noms aux médias, et le nom de l'inspecteur Fawkes figure en dernière place.

Pour être honnête, je n'ai pas accroché à cette histoire, et je crois que cela est dû à plusieurs éléments. Premièrement, je n'ai pas trouvé les personnages attachants ni même intéressants. D'ailleurs, j'ai trouvé leur traitement par l'auteur un peu bâclé, certains prennent de la place à un moment du livre pour disparaître de façon expéditive avant la fin. le personnage central qu'est l'inspecteur Fawkes n'est, selon moi, pas assez travaillé. J'ai aussi eu beaucoup de mal avec l'écriture de Daniel Cole. J'ai eu l'impression qu'il avait écrit ce livre comme il aurait écrit une série. Les changements de « scènes » sont parfois un peu secs, ce qui rend la lecture pas très agréable. L'écriture manque beaucoup de rythme et il y a beaucoup de passages avec des longueurs, comme par exemple le passage qui se concentre beaucoup trop longtemps à mon goût sur les états d'âme de l'ex-femme de l'inspecteur.
Enfin, je n'ai pas aimé l'histoire, trop tirée par les cheveux et mal construite.

Ragdoll est donc une déception pour moi et très honnêtement une mauvaise lecture. Enfin pour répondre à l'introduction, il est pour moi impossible de comparer ce livre à Seven, l'intrigue et la construction de Ragdoll sont vraiment bien en-dessous de celles développées dans ce film incroyable.
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Cole Daniel – "Ragdoll" – Robert Laffont /Pockett, 2017 (ISBN 978-2-266-27657-3)
– traduit de l'original en anglais "Ragdoll", cop 2017 (ISBN 978-1-4091-6874-4)

Un roman d'une (pour l'instant) rare imbécillité...
En effet, le récit se situe dès le début dans l'outrance délibérée (un cadavre "recomposé" à partir de six corps différents, d'où le titre), que ce soit en matière de violence physique (descriptions complaisantes d'agissements scabreux, devenues monnaie courante) ou dans le domaine de la Grande Psychologie des Profondeurs (le couple policier enquêteur ne cesse de traverser des scènes sentimentales Très Bouleversantes, dignes des séries Harlequin).
L'originalité réside ici dans le croisement de deux trames standard habituellement dissociées : le pôvre policier est persécuté par sa hiérarchie, ficelle archi-usée, mais il est aussi pris dans de grandes troubles psychiques et émotifs de type magazines dits féminins.

Il va de soi que le récit est une succession de scènes archétypales, puisées ça et là, assemblées ici comme le cadavre à six pièces, à grand renfort de rafistolages. Comme dans le cas d'Harlan Coben (cf recension), il faudrait vérifier dans quelle mesure l'élaboration de ce type de récits résulte d'un schéma informatisé pré-établi et donné "à compléter" à un "auteur"...

Ce type d'imbécillité est devenue une mode galopante, tout particulièrement dans la littérature industrielle anglo-saxonne, mais les imitateurs de toute origine s'y engouffrent également, toujours en quête d'imitation servile. A force d'invraisemblance aussi criante, on peut se demander jusqu'où ira cette mode avant de sombrer définitivement dans le ridicule.

Poubelle, évidemment.

Un livre qui partait bien, un inspecteur auquel on pourrait s'attacher malgré ses (gros)défauts, une intrigue bien amené...Quel dommage qu'au fil des pages les incohérences s'accumulent. le stagiaire qui finit par donner des ordres au chef, on ne doit pas voir cela tous les jours, les indices qui tombent du ciel non plus. Et pour clore le tout une fin tiré par les cheveux, je dois d'ailleurs avoué que je ne suis pas sure de l'avoir vraiment comprise.
Bref, une lecture peut être intéressante pour ceux qui lisent un policier sans vraiment chercher à mener l'enquête de leur coté, et qui ne sont pas trop regardant sur les détails.

J'ai découvert ce roman dans sa version livre audio. Malheureusement, il n'a pas réussi à capter mon attention. En voici les raisons : nombreux changements de lieux et de personnages dans un même chapitre entraînant une certaine confusion, histoire tirée par les cheveux et qui traîne en longueur, personnages sans profondeur, dénouement décevant et sans surprise. Mais ce qui m'a déplu par dessus-tout, c'est la façon dont le livre est lu : ton monotone et voix de certains personnages totalement caricaturales.

Je n'ai pas du tout aimé. On a l'impression que le narrateur à un avion a prendre : les phrases sont mangées et a plusieurs reprises j'ai du bataillé pour savoir ce qu'il avait dit.
Quant à l'histoire je trouve qu'il y a trop de personnages et du coup j'ai été plusieurs fois paumé mais j'ai tout de même poursuivi jusqu'à la fin.
En résumé une grosse deception !