J'estime que la grandeur de l'homme, ce qui le différencie de l'animal, se mesure à sa capacité à oublier et pardonner.
- Au fond de chaque homme, il y a aussi une part de bonté, d'indulgence et d'amour. Pourquoi ne pas laisser cette part s'exprimer et pardonner, tout simplement pardonner ? C'est cette part d'humanité qui fait la grandeur de l'homme.
- Les femmes confondent empathie et sincérité.
- Les hommes confondent indifférence et égocentrisme.
- A vingt ans, on est encore un enfant, ou déjà un homme, tout dépend de l'enfance qu'on a eue.
Les hommes qui veulent baiser font généralement preuve d'hypocrisie et trichent avec eux-mêmes. Ils se font charmeurs, attentionnés, drôles ou cultivés pour arriver à leurs fins. Les efforts que cette comédie leur demande tiennent rarement la distance. Après quelques jours, ils s'essoufflent. Leur éclat pâlit, ils oublient d'ouvrir la porte, trouvent les fleurs inutiles, les restos ruineux. Leurs humour s'alourdit, leur culture se tarit.
Je ne suis pas là pour les aimer et je ne veux pas qu’elles m’aiment. Je veux les baiser. Simplement les baiser. Les baiser pour oublier que je souffre.
(La manufacture de livres, p. 29)
Je déteste la nostalgie, les états d'âme et les élans de bons sentiments. Je laisse ça aux vieux, aux dépressifs et aux empathiques...
De nombreuses sociétés développent des trésors de créativité pour fidéliser leur personnel. Leur prodigalité va du plan de pension à la voiture toutes options en passant par un salaire de présidentiable, des primes de fin d'année, des bonus, des assurances, des participations bénéficiaires, des voyages de motivation, des formations de toutes sortes, des chèque repas, une crèche pour les mouflets et un service de repassage. À quand la pute de service ou le gigolo de fonction ?
Malgré ces largesses, il suffit qu'un concurrent fasse de l'œil à l'un de leurs assistés et lui propose cent euros de mieux pour que le gaillard fasse sa valise dans l'heure. L'entreprise flouée réagit en augmentant l'enveloppe salariale de tout le personnel pour éviter que cela ne se reproduise. Ils se plaignent ensuite que leurs employés sont des enfants gâtés ou des fonctionnaires syndiqués.
Bande de cons.
Il faut parfois attendre de longues années pour recevoir une réponse.
Chasue jour , ils se demanderont si nous n'avons pas retrouvé leurs traces, s'ils sont suivis, si nous préparons leur exécution, si leur heure est venue, si ce jour n'est pas leur dernier jour. Rien que pour cela, il faut poursuivre la mission. Nous devons leur faire connaître cette peur qui nous collait aux tripes chaque minute.