AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,18

sur 11502 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Attention ! À ne pas lire si vous n'avez pas encore découvert les 3 tomes de la saga.

J'ai emprunté à la bibliothèque les deux premiers tomes pour mon fiston, féru de fantasy et comme d'habitude, je les ai lus aussi. Je n'imaginais pas faire une critique, les livres en étant déjà bien pourvus et je ne voyais pas la nécessité d'apporter ma pierre à l‘édifice.
Mais après avoir lu le dernier tome, j'ai un sentiment d'amertume, un certain mal-être. Je me sentais vachement triste et vide.
Je me suis mise à lire les différentes critiques. Surtout celles écrite par de jeunes lecteurs. Et je me suis demandé s'ils avaient bien compris que ce troisième tome n'avait rien d'une dystopie et qu'on se trouvait en pleine réalité.
Génocides, guérilla urbaine, conditionnement, tortures physiques, psychologiques, guerre médiatique, manipulation des populations, esclavage, otages humains, pressions : tout cela fait partie du quotidien de populations dont les pays sont en guerre ou sous le joug du totalitarisme.


La saga « Hunger Games » de Suzanne Collins se déroule dans une Amérique du Nord post-apocalyptique divisée en 12 districts, ayant chacun leur spécialité et soumis au Capitole. Depuis des années, le Capitole organise les «Hunger Games»: deux enfants dès 12 ans issus de chaque district sont jetés dans une arène, truffée de pièges où ils doivent d'abord survivre puis s'éliminer dans une guerre sans merci. Un seul doit donc sortir vivant de ces jeux de téléréalité. le combat singulier de Katniss, 16 ans nous est conté dans Hunger Games T1, elle en subira les conséquences dans « L'Embrasement » T2, et deviendra le geai moqueur, symbole de ceux qui veulent changer le système dans « La Révolte »T3.


Nous retrouvons donc Katniss après son enlèvement par les rebelles. le district 12 a été bombardé, les survivants dont la maman de Katniss, sa soeur et Gale, ont été recueilli dans le district 13. Katniss est déboussolée car Peeta est retenu prisonnier par le Capitole. Celui-ci est utilisé dans la propagande télévisée du Capitole. Une escouade parvient à libérer Peeta des prisons du Capitole mais celui-ci a été torturé et conditionné à considérer Katniss comme une aberration de la nature, une mutation génétique qu'il faut éliminer. Peeta essaie de la tuer et est pris en charge par une équipe qui tente un reconditionnement.
Le district 13 a survécu et sa population s'est libérée de l'emprise du Capitole, mais l'auteur nous montre que le district 13 prend des allures de Capitole. Entrainement des troupes de façon assez musclée, au Bloc, appelé «Simulation de Combat Urbain» qui reproduit l'environnement d'une rue du Capitole. Missions : enlever une position, détruire une cible, fouiller une maison. Décor machiavélique avec des mines, des tireurs d'élite et comprenant même des « enfants en larmes » qui « viennent les conduire dans des embuscades ». On nage en pleine guérilla urbaine.
Une équipe dont fait partie Gale, est chargée de trouver des stratégies de guerre. « Il s'agit moins de reprendre le mécanisme des pièges que d'en conserver le ressort psychologique. En piégeant par exemple une zone qui fournit un élément essentiel à la survie. Comme une source d'eau ou d'alimentation. En effrayant les cibles de manière qu'elles s'enfuient en grand nombre vers un danger bien pire. En menaçant les enfants pour attirer les parents dans la nasse. En conduisant la victime dans un endroit qui parait sûr – mais où la mort l'attend» Gale, lui est passé de l'autre côté. Il a besoin d'assouvir sa vengeance contre des années de privation et de mauvais traitements. Cela le conduit à des actes encore plus cruels que ceux de leurs ennemis

La vie dans le treize est réglée au millimètre près : nourriture, emploi du temps, vêtements, entraînement et même les occupations. On s'aperçoit que les instances du district 13 ont le projet de modeler Katniss afin qu'elle devienne le geai moqueur. Mais Katniss n'est plus qu'une héroïne abattue, l'ombre d'elle-même, traumatisée, en proie aux doutes sur le bien-fondé des actions entreprises.
En tournant des spots dans le district 8 pour faire rallier la révolution, il y a bombardement meurtrier ce qui réveille le geai moqueur. Katniss part au Capitole avec une équipe armée pour éliminer Snow. Sans oublier l'équipe de télévision qui filme ses moindres faits et gestes qui sont projetés sur la chaîne nationale piratée. C'est une guerre médiatique poussée à l'extrême.

Certains passages sont délicats. C'est la guerre, il y a beaucoup de morts, de désespoir, de blessures, de désenchantement et de fatalisme. Des révélations affreuses sont faites de la vie du Capitole tel l'esclavage sexuel de Finnick. « le président Snow me vendait… c'est-à-dire mon corps, commence Finnick d'une voix détachée. [...] Dès qu'un vainqueur est considéré comme désirable, le président l'offre en récompense à ceux qui le servent, ou le loue à des tarifs exorbitants. Si on refuse, il fait tuer l'un de nos proches. Alors, on obéit. »
Les blessures physiques et psychologiques, les abus et les tortures répétées peuvent entraîner des dégâts irréversibles et marquer à tout jamais les victimes.

Suzanne Collins montre clairement qu'il n'y a pas de gentils ou de méchants : il n'y a que des hommes et des femmes, des deux côtés, qui oeuvrent pour ce en quoi ils croient. Il y a des dégâts et des morts dans les deux camps. Et jamais, l'auteur n'établi clairement qui a raison.
La violence fait rage que ce soit du côté du Capitole ou de celui des rebelles et, comme dans toute guerre, l'horreur est présente à tout instant. La réalité de la violence avec son lot de pertes et de trahisons est montrée dans toute son horreur, de part et d'autre des deux camps ; la victoire des rebelles ne fait pas pour autant disparaître la cruauté de l'homme. Pas de manichéisme ici. La soif de pouvoir existe dans les deux camps.
.
Ce côté sombre contraste quelque peu avec la catégorie jeunesse dans laquelle est classée la saga. Je ne sais pas si un jeune enfant peut comprendre. Cette saga devrait être lue accompagné ou même encore étudiée à l'école avec l'aide d'un enseignant qui pourrait expliquer à l'enfant la paix, la guerre et ses ravages, les moyens utilisés.


Commenter  J’apprécie          28015
Suzanne Collin est maligne. Les Hunger Games ne sont qu'un piège où elle entraîne le lecteur, une pauvre arène : on croit dans les premiers tomes en être simple spectateur avant de plonger dans le dernier, de plonger pour se retrouver englué face à des démons qui se relèvent être des peurs bien réelles et actuelles.

Tout d'abord, un T1 classique : une héroïne devant survivre à des épreuves terribles, avec en fond une romance étrange à trois. Puis un tome 2 en équilibre (au bord du gouffre que sera le trois ?) avec ce mélange parfois incompréhensible entre les peines de coeur de Katniss, les révoltes des Districts en sourdine, et ces deuxièmes jeux qui ressemblent parfois à une parodie où l'on rit plus que l'on ne tremble.

Mais il est trop tard ; le lecteur est englué, et attiré par ce fil d'Ariane qu'est ce triangle amoureux dont il veut la réponse, il se perd dans le labyrinthe du troisième tome. Et brusquement, plus de fil à suivre gentillement. Plus de Jeux. Plus de règles, ni d'ordre. Plus rien. Ce tome est complétement différent des deux autres. On y plonge dans un cauchemar halluciné, on côtoie la folie, la haine, la haine, et la guerre, et ici, toutes les roses sont mêlées de sang, toutes.

Le but, c'était ça : nous y faire tomber, nous amener à ce dénouement. Et là toute l'ambiguïté des Jeux se révèlent. Que faire ? Rester spectateur ? se désoler de la place de moins en moins centrale des romances ? râler sur l'action qui ramollie parfois ? Ou bien plonger dans les Jeux, plonger dans la guerre, loin des manichéismes des premiers tomes, et prendre en pleine face la crudité de la laideur humaine.

La Folie est partout. Peeta est fou, à lier, et sa guérison semble ne jamais pouvoir être complète. Katniss aussi est folle, brisée par ses 2 Jeux, et par toutes les horreurs qui continuent de se succéder devant ses yeux. Puis Gale, aussi : mais lui, c'est la folie de son être qui se révèle plus qu'elle n'est provoquée, sa folie de haine et de sang. Puis le reste du monde, qui devient fou, qui meurt injustement, qui brûle, qui meurt. Et le lecteur, parfois. Je crois avoir haï quasiment tous les personnages, et surtout surtout ces équipes de tournage, ces reportages à vomir, ce masque du faux qu'on oblige Katniss à porter et qui l'étouffe.

Pour ce simple tome, la série vaut la peine d'être lue, et dépasse le simple succès médiatique, le simple triangle amoureux classique mêlé à actions et péripéties. Je ne suis pas sortie indemne de ce livre : il n'est pas à mettre entre toutes les mains (je pense aux plus jeunes qui ne comprendraient pas). Mais, si on le prend comme il est, une chute dans un gouffre, une chute à laquelle il ne faut pas résister, alors de vraies réflexions, de vraies questions se posent.

Et finalement, peut-être arriveront nous à nous souvenir définitivement qu'il n'y a rien de bon dans les Jeux. Qu'ils soient d'arènes, ou qu'ils soient de guerres.
Commenter  J’apprécie          1302
Probablement le meilleur des 3, celui ou « Katniss » va enfin connaitre l'amour, mais qui de « Gale » ou de « Peeta » lui mettra un petit coup le premier ?? Suspense suspense … Alors le Boulanger ou le mineur ??

- Fan girl : Peeta, peeta, peeta…

- Fan girl : Non gale gale, lé trop bo, peeta lé tro petit

- Fan girl du départ : ouais mais gale lé tro rien du tout…

Et oui dans ce dernier tome, rien ne va plus pour personne, tout le monde se tape sur la gueule, c'est la guerre des guerres, des gentils et des méchants crèvent... c'est brutal, sanguinolent, presque sans pitié… manipulations, pouvoir, corruption :

Quel monde de merde ! Heureusement que c'est une histoire…

Alors bon moi dans toute cette folie meurtrière de dingue, je n'étais pas très fier… je me disais que peut-être des gens fortement sympathiques allaient mourir comme ça juste pour me faire chialer… chiotte que je me disais, j'étais tombé amoureux fou de la jolie "Katniss" dans le tome 1, notre «Robine des bois » moderne, complètement bien gaulée, et un chouilla traumatisée par 2, 3 tueries...

Alors j'ai tourné les pages sans relâche, accroché à l'espoir d'une fin heureuse, d'un happy end titanesque ou Jack réussira enfin à grimper sur cette putain de porte quitte a protéger « Rose » du vent… "Fait frisquet aussi par ici..."

Au final on parle d'une saga pas très originale, peu crédible même, mais qui se révèle émotionnellement parlant d'une grande richesse, jouissive, de part son écriture dont je ne me souviens plus du tout, d'autre part par ce choix très judicieux de l'actrice qui incarne « Katniss » d'une bien jolie Manière, fidèle au roman…

Bref c'était mignon tout plein !

Ici la 327 ème critique… pour vous servir

A plus les copains…
Commenter  J’apprécie          532
Cette critique-là, je crois que je vais avoir du mal à la faire… (ça se voit pas, mais à ce stade-là ça fait cinq bonnes minutes que je fixe bêtement mon écran). Je suis à la fois déçue et sur le cul. Déçue par tous ces morts, toute cette tristesse, toute cette horreur qui se dégagent de ce livre, par cette fin vaguement déguisée en happy end mais qui n'en est pas un du tout. En même temps, je sais qu'on pouvait pas s'attendre à un final qui se résumerait par « tout le monde se retrouve, rit, se raconte de belles histoires, fait la teuf et échange plein de bisous ». Sur le cul parce que, justement, cette fin est parfaite, elle ne pouvait être différente. Katniss ne pouvait pas sortir de tout ça fraîche comme une rose… euh… un pissenlit et infiniment heureuse d'être en vie, bien dans sa tête et tout et tout. Pas de grosse baffe ici mais une succession d'événements plus ou moins horribles qui m'ont fait relire certains passages plusieurs fois pour être sûre que je n'hallucinais pas. Suzanne Collins n'a aucune pitié, elle massacre ses personnages les plus attachants sans le moindre scrupule et laisse à peine quelques lignes pour le digérer avant de passer à la suite, plus terrible encore.

Même s'il m'a tenue en haleine du début à la fin, je ne classerai pas ce troisième tome dans mes coups de coeur auprès du premier et du second, parce que je reste désespérément une amatrice de conclusions heureuses, et que dans ce livre, même les petits moments de bonheur sont presque systématiquement assombris par de terribles malheurs. Hunger Games n'est pas une lecture de divertissement, c'est une série dont on ne sort pas indemne, et certainement pas heureux. Pas de soupir de soulagement, pas de petit sourire de contentement. On referme plutôt la dernière page avec une boule dans la gorge et quelque chose entre l'envie de hurler et l'envie de chialer (voire les deux en même temps).

Pour conclure, une trilogie exceptionnelle, fascinante, qui frise l'excellence mais ne laisse aucune place à l'espoir et à la légèreté. J'ai hâte de voir ce que Suzanne Collins va nous pondre après ça !
Lien : http://mariounette.free.fr/w..
Commenter  J’apprécie          401
Sans une hésitation le meilleur des trois tomes. Mais est-ce encore une dystopie ?
Ce n'est pas une lecture bien gaie, elle a même un goût amer. D'abord, les combats ne sont plus dans l'arène mais dans la rue. Suzanne Collins ne nous épargne rien : guérilla urbaine, embuscades, destructions massives, ...Et surtout ne fait pas preuve de manichéisme. La violence, la fin qui justifie les moyens, la soif de pouvoir, sont bien présentes dans tous les camps. Katniss peut sembler plus fade que dans les deux premiers tomes, mais si elle a l'âme d'une rebelle, c'est bien malgré elle qu'elle est devenu un symbole et une égérie. Elle découvre un district 13 qui est fort loin d'être paradisiaque, qui a tout d'un régime militariste. D'un autre côté d'anciens Tributs vainqueurs font d'affreuses révélations sur le Président Snow et le fonctionnement du Capitole. La propagande au 13 bat son plein et finit par n'avoir guère à envier à celle du Capitole. Katniss, même si elle n'apprécie pas de se sentir utilisée, finit par accepter son rôle de Geai moqueur, jusqu'à ce qu'elle comprenne qu'elle met Peeta en danger. du coup le district 13 organise une opération commando d'exfiltration pour récupérer Peeta, en piteux état, à moitié fou et victime d'un lavage de cerveau. le sympathique Gale a complètement changé après le bombardement du district 12, il semble être passé du côté obscur de la force, incarné par la Présidente du district 13. Katniss et lui ne peuvent plus se comprendre. Des personnages secondaires auxquels je m'étais attachée meurent. Des décisions discutables (édition de Hunger Games du Capitole) sont prises. Tout ça n'est guère réjouissant et la fin est en demi-teinte, en faux happy-end. On n'est guère dans un roman de fiction ou d'anticipation, bien des éléments sont transposables dans l'actualité de certaines régions du monde. C'est montré sans manichéisme. Qu'il est difficile de devenir ou rester libre tout en restant soi-même, d'évoluer sans jamais se renier !
Plus encore qu'avec les deux tomes précédents j'ai des doute sur la place de cette saga en littérature jeunesse !
Commenter  J’apprécie          312
Désemparée devant tous les livres que j'avais envie de lire en même temps, j'ai demandé au fiston de choisir à ma place. Il a choisi celui-ci qui traîne depuis trop longtemps dans ma bibliothèque alors que c'est son livre…

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire le dernier volet de la trilogie Hunger Games. Il est beaucoup plus intéressant et dense que les deux derniers films réunis. Ils donnent une impression de « on a coupé allègrement et on a étiré».

J'aurais bien aimé qu'ils gardent le personnage de Madge (la fille du maire du 12). Elle n'avait pas un si grand rôle, c'est quand même elle qui donne, au début, la broche du geai moqueur à Katniss.

Je préfère de loin la Katniss du livre, probablement dû au fait qu'elle raconte l'histoire et qu'il ne soit pas nécessaire d'imaginer ce qu'elle a dans la tête. Son personnage est bien construit et cohérent.

Voilà, je pense avoir résumé mes impressions générales. C'est une série que je relirai à l'occasion, d'autant plus que Suzanne Collins a annoncé la sortie d'un préquel. À suivre donc…

Un excellent moment de lecture.



Challenge multi-défis 2019
Challenge plumes féminines 2019
Challenge défis de l'imaginaire 2019
Commenter  J’apprécie          310
Suite et fin de la trilogie Hunger Games. La révolte s'est enflammée. On découvre que le 13ème district n'a jamais vraiment disparu et qu'il s'est renforcé pendant toutes ces années.

Ce roman, à l'image de l'adaptation cinématographique qui en a été faite, peut être divisée en deux temps. Un premier dans lequel Katniss observe la situation, est l'objet de propagande des leaders de la rébellion; et un second dans lequel elle prend son envol et décide d'agir pour réellement mettre un terme à tout ce chaos.

J'ai trouvé que ce dernier tome était le plus complexe, le plus politiquement engagé si l'on peut dire. Il y a un côté très "bataille psychologique" dans toute la première partie et dans la seconde on découvre les rouages infernaux des systèmes et des politiques.

Pour moi la trilogie Hunger Games aura réellement était un coup de coeur du début à la fin et s'il y a vraiment une dystopie à lire, je pense que c'est celle-ci.
Commenter  J’apprécie          250
Baffe avec le premier tome, rebaffe avec le deuxième tome et rerebaffe avec le troisième tome !

Wouaw !

Encore un coup de coeur !

Je vais vous dire en 2 mots l'histoire pour que vous sachiez de quoi je parle :
Katniss après être parti des Jeux de l'Expiation, se retrouve avec les habitants restants du district 12 dans le district 13. Elle va décider de devenir le geai moqueur de la rébellion et va donc organiser une révolte dans le but de tuer le président Snow.

J'ai donc, comme vous l'avez deviné, adoré ce bouquin ! Suzanne Collins est extrêmement habile pour captiver ses lecteurs ! Elle nous fait partir loin avec Katniss dans le Capitole ! Grâce au narrateur interne employé, on se retrouve encore plus dans la peau de Katniss qui devient geai moqueur et représentante de la révolte, alors qu'elle n'a que 17 ans !

On retrouve beaucoup de personnages que j'aimais beaucoup comme Finnick Odair ou Beetee que l'on avait vu dans le tome 2 ! J'ai été déçu d'une seule chose : je voulais qu'Effie revienne, qu'on la revoit avec sa perruque rose ! C'est une des personnage qui m'a manqué.

J'ai ressenti une série de chose pendant ce livre comme de la tristesse pour certaines choses (je ne veux pas spoiler) ou de la joie pour d'autres, mais ce que j'ai préféré, c'est l'aisance de l'auteur à écrire. On voit surtout que l'écriture est recherchée de façon à donner envie de continuer le livre.

J'ai détesté une chose : que les pages se tournent toutes seules. Je suis passé de la page 9 à la page 416 sans voir les autres pages défilées ! Vous vous rendez compte ? :-)

Pour conclure ma critique, je dirais surtout que j'ai été extrêmement triste de finir cette série coup de cœur. On apprend à aimer les personnages et à la fin, on ne peut plus les quitter.

"- Tu m'aimes. Réel ou pas réel ?
- Réel."

Je vous conseille donc de lire cette série inévitable !

Bonne rentrée, bonne lecture et 138 critiques !

Ma critique du tome 2 ici pour ceux qui veulent :
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          232
Je décerne un gros coup de coeur à cette série. Et même malgré toute la violence et des passages où les choses semblent un peu forcées.
L'histoire est une fiction, de la Science-Fiction. Mais comme beaucoup de dystopie de ce genre, elle est directement inspirées de faits réels se déroulant dans les zones de guerre. La discipline et la notion de sacrifice sont au coeur de la réflexion. Finalement, celui qui se sacrifie pour la cause, pour la liberté, est-il celui qui meurt, ou celui qui reste en vie pour essayer de sauver un maximum de gens, mais qui passe plus de temps à voir mourir les autres ? Même lorsque l'on admet qu'il est nécessaire d'obéir aux ordres pour gagner le combat de la liberté, l'émotion reste le moteur principal.
Les descriptions sont parfois trop légères pour se faire une réelle idée physique de ce monde. C'est le point faible de ce tome et de la trilogie, mais c'est largement compensé par la maîtrise de la psychologie des personnages. Au départ, je les trouvais un peu trop confinés dans leurs rôles. Mais leur évolution les a fait sortir de leurs cadres, les a rendu imparfaits et bien plus attachants.
Il ne me reste plus qu'à voir les films.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
Commenter  J’apprécie          210
Un dernier tome où règne les faux semblants et la manipulation à plein régime. Même si la fin est un brin décevante, cette série reste un vrai coup de coeur de par l'addiction qu'elle provoque.
Dans ce tome, l'action reprend une place prégnante comme les intrigues politiques et une réflexion très ténébreuse sur le pouvoir et les systèmes de gouvernement.
Emouvant malgré la froideur de certaines personnalités, prenant avec toujours cette curiosité malsaine où nous entraine la fille du feu. du district 13 au Capitole, les jeux de la Faim prennent une ampleur historique et trouve une explication politique forte.
Glaçant et captivant.
Commenter  J’apprécie          211




Lecteurs (32581) Voir plus



Quiz Voir plus

Hunger Games

Hunger Games a créé une polémique car considéré comme étant le plagiat d'un film célèbre, lequel ?

Battle Royale
Casino Royal
Harry Potter à l'école des sorciers
Kairo

20 questions
603 lecteurs ont répondu
Thème : Hunger Games, tome 3 : La révolte de Suzanne CollinsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..