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Citations sur Le dernier mousse (33)

Les flots redoublaient de furie ; ce n’était plus l’océan mais un univers de folles montagnes liquides qui dansaient en se fracassant les unes contre les autres. Le vent hurlait, mugissait, des torrents de pluie s’abattaient comme une mer se déversant d’en haut. De temps en temps on entendait des cris lacérants, plaintifs, des appels retentissaient des flots et du vent. C’était la voix de la tempête.
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Certains après-midis étaient consacrés à des cours de chant. La fanfare de la corvette s'installait sur le château de proue et l'équipage s'alignait sur le pont. Le maestro, un officier musicien, donnait trois coups de baguette sur le pupitre et, aux premiers accords, près de trois cents hommes entonnaient de magnifiques chants de mer.
Au milieu de ces canaux paisibles, dans le calme de ce monde immobile et sombre, s'élevaient les voix d'un choeur impressionnant, dont l'écho se répercutait d'une rive à l'autre, tel un chant de conquête adressé à ce paysage démesuré et sauvage.
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Relève des quarts ! cria un quartier-maître en ouvrant le panneau d'écoutille.
Il était près de quatre heures du matin. Les matelots et les mousses qui devaient relever leurs camarades enfilèrent leurs cirés et montèrent par groupes sur le pont. Alejandro faisait partie du groupe affecté au mât de misaine.
Ils attendirent le passage d'une grande vague et rejoignirent leur poste en courant ; Alejandro fut envoyé, avec deux camarades, à une écoute.
Le spectacle sur le pont n'était pas moins terrifiant que celui que les hommes imaginaient dans l'entrepont. Le navire montait à l'assaut de véritables montagnes d'eau. Le Pacifique sud traversait une de ses nuits de furie, que seuls de grands marins peuvent affronter.
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1) Relève des quarts ! cria un quartier-maître en ouvrant le panneau d'écoutille.
Il était près de quatre heures du matin. Les matelots et les mousses qui devaient relever leurs camarades enfilèrent leurs cirés et montèrent par groupes sur le pont. Alejandro faisait partie du groupe affecté au mât de misaine.
Ils attendirent le passage d'une grande vague et rejoignirent leur poste en courant ; Alejandro fut envoyé, avec deux camarades, à une écoute.
Le spectacle sur le pont n'était pas moins terrifiant que celui que les hommes imaginaient dans l'entrepont. Le navire montait à l'assaut de véritables montagnes d'eau. Le Pacifique sud traversait une de ses nuits de furie, que seuls de grands marins peuvent affronter.

2) Certains après-midis étaient consacrés à des cours de chant. La fanfare de la corvette s'installait sur le château de proue et l'équipage s'alignait sur le pont. Le maestro, un officier musicien, donnait trois coups de baguette sur le pupitre et, aux premiers accords, près de trois cents hommes entonnaient de magnifiques chants de mer.
Au milieu de ces canaux paisibles, dans le calme de ce monde immobile et sombre, s'élevaient les voix d'un choeur impressionnant, dont l'écho se répercutait d'une rive à l'autre, tel un chant de conquête adressé à ce paysage démesuré et sauvage.

3) Nous sommes comme les glaces. La vie nous fait parfois chavirer et nous change de forme.
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Quand nous nous sommes séparés au bord de la plage, il m’a dit : “Nous sommes comme la glace, la vie nous fait parfois chavirer et nous changeons de forme.”
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Le vent continuait de hurler dans les cordages et un coup de tambour colossal interrompait parfois la symphonie de cette nuit déchaînée lorsqu'un foc mal bordé claquait en ondoyant.
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- Un baleineau ! La baleine est une femelle dit le capitaine. Bon, la démonstration suffira pour aujourd'hui. On remorque la baleine au filin jusqu'à Puerto Refugio.
Lorsque le Noruega entama la manœuvre de remorquage, le baleineau refit surface à côté de sa mère morte.
Le petit cétacé, d'environ huit mètres de long, tourna encore un moment autour du cadavre inerte, le frôla de sa tête, comme essayant de le tirer de son étrange sommeil, puis se perdit lentement sous les eaux, pour réapparaître de temps à autre, cherchant peut-être à comprendre ce qui se passait.
- Pourquoi vous ne lui tirez pas dessus ? demanda quelqu'un.
- C'est interdit de tuer les baleineaux, répondit un homme du bateau.
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Soudain, lui revinrent en mémoire les dernières paroles de son frère :
- Quand nous nous sommes séparés au bord de la plage, il m'a dit :"Nous sommes comme la glace, la vie nous fait parfois chavirer et nous changeons de forme."
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Un bruit sourd de fit entendre près de la côté: un bloc de glace venait de se retourner dans l'eau. Les deux frères se regardèrent à nouveau. Nous sommes comme les glaces, dit Manuel à voix basses. La vie nous fait parfois chavirer et nous change de forme.
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Quand on sera dans le canal Murray, vous verrez comme les courants changent ; là-bas, les phoques n'ont pas peur des hommes et on a l'impression qu'on pourrait attraper les étoiles avec la main.
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