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Citations sur Une épouse presque parfaite ! (12)

Tout ce qu'elle avait cru était-il faux ? Que sa vie avec Henry était essentiellement parfaite, qu'elle n'avait aucune raison de se plaindre, qu'elle pouvait accepter ses absences puisqu'elle chérissait tant sa présence, que sa distraction fréquente était plus que compensée par sa concentration ? Elle savait que les gens étaient souvent méchants, égoïstes, mesquins, peu généreux, étroits d'esprit, lâches et menteurs. Comment pouvait-elle en vouloir à quelqu'un qui n'était rien de cela, simplement parce qu'elle avait soudain découvert qu'elle avait un besoin dévorant d'attention ? N'était-ce pas une exigence vraiment triviale en comparaison avec les privilèges dont elle jouissait ? Avait-elle seulement le droit d'être en colère ? Elle était assaillie par tous les sentiments qu'on lui avait appris à croire mesquins et indignes : la honte, le remords, la confusion. Mais elle pouvait ressentir tout cela en toute sécurité sous la douche, là où l'eau noie le son des pleurs.
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Le temps passait sans qu'on ait l'occasion de penser sérieusement. Les gens fondaient-ils une famille pour s'empêcher de réfléchir au sens de la vie ? Avec des enfants, c'était si facile. Les enfants étaient un but en eux-mêmes, il y avait tant à faire pour eux qu'on n'avait plus jamais le temps de réfléchir à quoi que ce soit.
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Ils étaient tous les deux perdus. Polly avait tellement pleuré qu'elle se sentait décolorée. Les sanglots adolescents et les pleurs adultes sont deux choses totalement différentes. Quand on est jeune, les larmes nettoient et font du bien, comme les siestes ou les douches froides. Une bonne crise de larmes donne au jeune malheureux le sentiment que quelque chose s'est accompli. A l'âge adulte, les pleurs laissent la victime vidée et épuisée. Ils assèchent les yeux. Ils laissent derrière eux une douleur sous les côtes et derrière le front.
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Tout ce en quoi elle avait cru était-il faux ? Que sa vie avec Henry était essentiellement parfaite, qu'elle n'avait aucune raison de se plaindre, qu'elle pouvait accepter ses absences puisqu'elle chérissait tant sa présence, que sa distraction fréquente était compensée par sa concentration ?
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Polly savait écouter. Elle pouvait mettre en valeur les timides et apaiser les arrogants et les hostiles. En outre, elle était toujours heureuse d'apporter un dessert succulent. Elle n'avait jamais causé de problème à personne. Sa famille l'adorait, mais personne ne trouvait nécessaire d'accorder de l'attention à une femme aussi solide, honnête, gaie et gentille qu'elle.
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Si on laissait apparaître la moindre fêlure à la surface des choses, un organisme unicellulaire pouvait s'introduire dessous et commencer à grandir, imperceptiblement.
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Pourquoi avoir une femme si on ne lui demandait jamais comment elle allait ? Le genre de mariage que connaissait Polly était construit sur la famille : fonder une famille, maintenir sa cohésion, organiser des événements, ménager des occasions, des circonstances, des fêtes autour de la famille. Il s'agissait de loyauté, d'unité, et de force. Il s'agissait de l'économie domestique d'une famille. Est-ce que quelqu'un l'aimait pour elle-même seulement ?
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Les gens qui faisaient les courses le dimanche étaient des gens qui avaient laissé la situation leur échapper, qui ne faisaient pas attention aux détails, qui se laissaient dériver.
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La vie de famille est un dérivatif; elle donne à tout le monde quelque chose à faire. Elle absorbe la tristesse et éponge la solitude. Elle fournit du travail, de la compagnie et de la distraction. Elle occupe les oisifs et permet à un esprit anxieux de se cacher dans son giron accueillant.
chp 12
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Elle avait l'impression d'avoir été jetée loin d'un port calme et sûr dans une mer imprévisible et tumultueuse ; qu'elle s'était réveillée non d'un rêve mais d'une rêverie. L'amour lui ouvrait le monde d'une façon qu'elle n'avait jamais connue auparavant. (...)
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