L’âme humaine est impénétrables et les ressources dont dispose chaque être recèlent bien des mystères.
Quand nous étions des enfants, on a tenté de nous faire croire qu’un jour nous deviendrons des êtres responsables dans un monde d’adultes.
Mais un adulte, qu’est-ce que c’est ? Simplement un enfant qui tente de vivre avec ses failles et ses blessures à la recherche d’un hypothétique bonheur.
Alors, restons des enfants, car il n’y a rien de plus sincère que les cris d’un nourrisson quand il a faim ou les éclats de rire d’un gamin quand il joue, et rien de plus hypocrite que le sourire d’un adulte quand il veut parvenir à ses fins.
On fête des centenaires et on pleure des enfants, ça tient à quoi une vie ?
À une seconde de trop, au sort qui s'acharne, au hasard qui hésite et qui bascule du bon ou du mauvais côté.
À la grande loterie de l'existence, il n'y a ni gagnant ni perdant, nous sommes tous des spectateurs, de simples observateurs d'un destin que rien ne peut contrôler.
Ça tient à quoi une vie ? A rien et à tout à la fois ! A un au revoir manqué, à un départ trop précipité, à une main qu'on lâche, à une voix qui s'éteint.
Existe-t-il un monde plus doux que la joue d'un enfant, plus tendre que la main qui caresse ?
Existe-t-il un monde plus triste que le regard d'un condamné, plus sombre que l'espoir qui s'enfuit ?
Existe-t-il un monde plus léger qu'un souvenir qui persiste, plus rassurant que les bras d'un ami ?
Existe-t-il un monde plus douloureux que les coups qui accablent, plus cruel que la volonté des tyrans ?
Le malheur doit toujours frapper à notre porte pour que les plus belles rencontres d’une vie puissent avoir lieu.
Comme un cerisier en fleur, le bonheur passe par mille couleurs.
Les bourgeons teintés d'ocre et de brun succèdent aux gris des branches d'hiver. Puis arrive le début du printemps avec son doux et éclatant manteau de fleurs immaculées.
Enfin vient le mois de mai, le temps des grappes de fruits rouges gorgés de sucre et de soleil bien à l'abri sous le vert du dense feuillage.
Le temps du bonheur, le temps d'un cerisier en fleur !
Perdue au milieu de la nuit, j'erre sans défense
Blottie au fond de ma solitude, j'attends ma sentence
J'accepte ma culpabilité et la force de mes errances
Je sens ma fin approcher, comme une évidence
Je ferme les yeux, j'implore une dernière chance
Viens me chercher, j'écoute le silence
Le silence de ta présence
La vie est tout à la fois, des rires et des larmes.
La vie est un perpétuel va-et-vient entre l'ombre et la lumière. Aux nuits d'orages succèdent les matins ensoleillés, au désespoir, les plus belles attentes.
La victoire viendra toujours après la défaite.
Il est nécessaire d'accepter ce que l'on ne peut pas changer et de se dire qu'au-delà de l'absence il restera éternellement le souvenir doux et réconfortant d'une voix, d'un visage.