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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un auteur australien qui savait se diversifier. Ici, il y est question d'un jeune homme engagé dans une guerre contre les communistes. Sa rencontre, a deux reprises par l'un d'eux, bouleversa sa vie. C'est fort, intense, décrivant bien l'absurdité de la guerre. J'aime l'écriture de Kenneth Cook mais je pense avoir mal choisi la période pour lire cette ouvrage que j'aurais mieux apprécié en tant normal.
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Qu'il est difficile de noter un tel livre.
Parce que l'ambiance y est terrifiante, bouleversante, étouffante.
Parce qu'on aimerait urgemment refermer les pages et vaquer à des occupations plus joyeuses.
Ce n'est pas le style de livre dont j'ai besoin en ce moment. J'ai l'impression de m'être gavée de récits de guerre. Je recherche plutôt la paix.
Pourtant, je l'ai lu jusqu'au bout, tant les avis d'autres lecteurs étaient enthousiastes.
Dans cet ouvrage, Kenneth Cook décrit avec talent et réalisme le quotidien cru de la guerre. Dans ce sens, il rejoint les réalisateurs de la série Frères d'armes. Il n'y a pas de gloire, de victoire ou d'héroïsme. Il y a juste la souffrance des hommes et des terres.
Quand vous découvrez l'univers de la guerre ainsi, vous ne pouvez que dire :"Plus jamais ça !!!"
Ce qui est passionnant dans ce roman, c'est d'être témoin de la progression des états d'âme du narrateur. Engagé volontaire pour se battre contre les communistes, il va petit à petit réaliser que tout n'est pas si simple.
Son éthique personnelle, ses croyances, sa motivation, ses valeurs vont être malmenées à chaque instant. Ça lui fait mal. Ça nous fait mal et nous remet vraiment en question.
Ce roman m'a sortie de ma zone de confort et je ne le regrette pas. Même si je m'en remets difficilement.
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D'habitude, pour les livres de ce genre, je commence mes billets par un truc du style “La guerre, cette saloperie dont on ne revient jamais, ou pas tout à fait… blablabla... où on perd toujours quelque chose, sa vie, son âme, sa raison...” Bref vous voyez le topo.
Allons, une fois n'est pas coutume, je vais changer (même si évidemment je reste totalement d'accord avec l'idée sous-jacente : la guerre, c'est de la m****).

Cette fois je vais commencer par Kenneth. C'est vrai, qui est ce Kenneth ? Avant ça, je n'avais jamais lu aucun ouvrage de cet australien spécialiste de la faune de son pays, koala, wombat et autres kangourous ivres. J'ai toujours été méfiante en raison des mots comme “humour” ou “loufoquerie” qui reviennent un peu trop souvent à mon goût lorsqu'on évoque ses livres. Ouais parce que moi, j'aime pas ça, je n'ai aucun humour et le loufoque me donne la migraine, voilà, ça, c'est dit ! Donc bon, j'en ai jamais lu...
Toutefois, lorsque j'ai vu ce petit vin de la colère divine dans la cabane aux livres de l'Orangerie (à Strasbourg) et que j'ai vu au dos qu'il n'était nullement question de rigolade mais plutôt d'apocalypse et de cataclysme, je me suis dis “tiens, mais ça, c'est mon Kenneth” et hop, j'ai embarqué le livre. D'ailleurs ça ne m'a pas froissé de muscle car il est léger comme une plume et tellement minus que je savais pouvoir le lire en quelques heures.

Et alors ? Ça donne quoi ? Alors déjà, côté humour, on en trouve quand même un chouïa malgré le sujet mais je dois admettre que c'est assez pertinent, écoutez ça pour voir : “J'ai passé un test d'intelligence avec des questions telles que : “Trois chiens sont montés sur la colline. Combien de chiens sont montés sur la colline ?” et “Un homme tient une tasse. Que tient-il ?” Je ne plaisante pas, les questions étaient de cet ordre. On ne vous demande pas d'être très intelligent pour devenir soldat.”
Vous voyez, c'est assez drôle. Mais par contre je m'interroge, est-ce réellement de l'humour ? Bah non justement, je ne crois pas, je crois que c'est à peu près comme ça que ça se passe pour entrer dans l'armée. Pour ma gouverne, il y a donc humour et humour, je vais devoir mettre de l'eau dans mon vin (j'en vois déjà là bas tout au fond qui poussent de hauts cris mais c'est pas moi qui ai inventé cette expression alors hein).
Autre chose que j'ai bien aimé au niveau de la dérision dans cette histoire, c'est le personnage de Karl, le pacifiste militarisé, je trouve l'expression vraiment bien choisie et le concept intéressant, vider son chargeur avant la bataille pour être sûr de ne tuer personne, il fallait y penser. Franchement, ce mec frôle le sublime.

Je vais m'arrêter là, il ne s'agit pas d'écrire un billet plus long que le livre tout de même. Pour résumer, j'ai été contente de lire CE Kenneth même si l'expérience est loin d'être inoubliable. Mais au moins j'en ai lu un. Après, pour lire sur la guerre “cette saloperie blablabla…” j'ai d'autres références qui placent la barre beaucoup plus haut. Mais n'empêche, la guerre, c'est une vraie saleté ;)
Lien : https://tracesdelire.blogspo..
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Impression très mitigée à la lecture de ce livre. D'un côté, j'ai souligné des tas de passages, remarquablement justes, bien tournés, percutants. D'un côté, ce personnage de lâche qui se voulait héros, grand naïf sans réelle bêtise, est parfait pour mettre en relief l'absurdité de la guerre, la relativité vacillante des idéologies dont on fait les soldats, et toute la scène finale est un chef d'oeuvre du genre.
De l'autre, j'ai peiné à réellement entrer dans l'histoire, et si j'en reconnais intellectuellement la force, je ne l'ai guère ressentie. Il en va sans doute en partie de ma faute - je ne l'ai pas lu au bon moment, ce texte, de manière un peu décousue et alors que j'avais la tête à de tout autres sujets. Mais le peu de sympathie qu'inspire le personnage principal - quand bien même il s'en rend compte lui-même et le déplore - ne m'a certainement pas aidée à accrocher à ce qui lui arrive. Et si le roman sert impeccablement son propos, il se résume justement un peu trop à cela : une brillante démonstration, l'habile illustration d'une idée, qui ne sait pas assez dépasser son propos pour s'abandonner à la simple puissance de l'histoire.
Un peu frustrant, au résultat, mais peut-être faudra-t-il que je lui laisse une seconde chance, un jour.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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