Un coeur en flammes

Aie aie aie c'est du lourd de chez lourd !
On pourrait classer Un coeur en flammes dans la catégorie des Harlequin vintage.
J'ai lu ce "livre" quand j'avais 15 ans, ça date, donc je vais vous faire un résumé approximatif selon les souvenirs que j'en ai.
Pour la petite histoire il y a deux protagonistes dont j'ai carrément zappé l'identité, qui se rencontrent un jour ou l'appart de la demoiselle prend feu. Lui, qui est pompier, a comme toujours dans les Harlequin le style de l'apollon qui plaît à toutes les femmes.
Histoire d'amour prévisible vous me direz? Et bien même pas, entre les deux l'ambiance est plutôt électrique. Elle le trouve con et arrogant et lui la trouve conne et nunuche, mais comme on dit, les contraires s'attirent donc tout au long du récit ces deux tocards vont être amenés à se croiser selon les caprices du destin.
De quiproquos en coups de bec, ces deux là vont finir par s'entendre. Attention je vais un poil spoiler mais comme je pense qu'aucun d'entre vous n'aura l'envie de lire ce livre donc je peux y aller franco. le monsieur a un terrible secret - roulement de tambour, musique d'angoisse - il n'est pas que simple pompier, il est aussi... tadam, milliardaire !
Bon alors l'autre dinde lui tapera une mini crise, mais comme elle a de la suite dans les idées, le gugusse est peut-être menteur et con mais il a les poches pleines, on a vu pire comme trahison. Au final tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, comme dans tout bon Harlequin qui se respecte on a le moment épicé et censuré (attention les yeux) ou le pompier dégaine le tuyau et en met un petit coup à la demoiselle, comblée elle se dit qu'elle a pas tout perdu, voir même qu'elle a décroché le jackpot, un pompier à la bourse blindée (dans les deux sens du terme) ça n'arrive pas tout les jours donc pour finir de sceller cet heureux coup du sort il se marient, clap de fin c'est dans la boîte!

Je me souviens d'un sacré fou rire lors de cette lecture, le récit n'a ni queue ni tête et les anecdotes grotesques pullulent à chaque page. C'est prévisible de chez prévisible mais c'est tourné d'une telle manière qu'au lieu d'être pathétique c'est très drôle.
Comme vous l'aurez deviné, ce n'est pas de la grande littérature et encore quand je parle de littérature je suis gentille, j'ai frôlé la crise de nerfs et en même temps j'ai tellement rigolé que je qualifierai ce roman d'ovni. Je n'aurai pas l'audace de vous le conseiller, jamais au grand jamais je n'irai pervertir un lecteur avec une connerie pareille donc considérez cette critique comme étant un acte de pitié pour la résurrection d'un rebut de ce genre.