Alexandra Baudricourt rentre d'Amérique pour les funérailles de son père, propriétaire du domaine « Le chêne courbe ».
En quelques heures, sa vie et bouleversée : son fiancé la quitte, et, comme il est aussi son patron, elle perd en même temps son travail. Ses deux frères veulent vendre l'exploitation et les souvenirs d'enfance la submergent.
Alexandra décide de s'occuper elle-même du vignoble. C'est alors qu'elle se rend compte de l'hostilité que vont lui manifester plusieurs personnes de son entourage.
Pendant nos dernières vacances, nous avons sillonné la région du Bordelais, admirant les propriétés, les châteaux, et surtout les vignes. Nulle part (Bourgogne, Loire, Alsace...), je n'en avais vu d'aussi belles, denses, fournies. D'autre part, je suis une spectatrice convaincue de la série télévisée « Le sang de la vigne ». Alors, même si je ne connais rien au vin et si je n'en bois pas, ou si peu, j'étais curieuse de découvrir ces bandes dessinées.
L'histoire, imaginée par
Corbeyran, commence bien. Évidemment, il ne s'agit que d'un premier épisode, je ne peux pas vraiment juger. Il ne se compose encore, pour l'instant, que d'une mise en place. Mais elle est prometteuse et j'attends de découvrir la suite.
Espé est responsable du dessin. Si j'aime beaucoup ses vignobles, paysages, bâtiments ou le découpage, je suis moins convaincue par les visages, surtout ceux des hommes : ils ont souvent un air méchant, à la limite de la bestialité.
Quant aux couleurs de
Dimitri Fogolin, elles manquent un peu d'éclat, elles sont assez éteintes. Pourtant, il y a une belle gamme de traitements : les rétrospectives sont dans des tons sépia, les passages nocturnes bleutés, quand on descend dans les caves, on passe à l'ocre.
Pour la petite histoire, j'ai pu découvrir avec plaisir la place de Saint-Emilion sous le soleil. Quand nous y étions, nous avons failli périr, noyés par le déluge !
J'ai envie de poursuivre la série pour me forger une opinion plus complète.