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Quoi ma Goule, qu'est-ce qu'elle a ma Goule ?
T'en as pas un peu marre ?
Qu'est-ce tu veux qu'on y fasse ?
Oh je sais qu' c'est le fil du scénar
C'est Lahsaa qui vient et toi tu trépasses
Souvent elle nous revient dare dare
Pour vous croquer la face.

Quoi ma Goule, qu'est-ce qu'elle a ma Goule ?
Si t'en as marre d'la voir
Faut pas lire cette Bd
Mais tout d'même c'est bien le panard
Tous ces Elfes que j'ai admirés
Il faut bien que je les compare
Mais voilà j'crois qu'ils sont parfaits.

Quoi ma Goule, mais qu'est-ce qu'elle a ma Goule ?

(Désolée, mais je n'ai pas pu m'empêcher ... C'était trop tentant :-) )

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Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d'éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l'hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C'est dans cette optique que les éditions Soleil ont sortie les séries "Elfes" puis "Nains"…


Ce tome 14 revient dans la Cité-Etat semi-elfe de Trein Er' Madenn Fern fondée dans le tome 4… Cela fait de bien de voir mise une en scène une République médiéval-fantastique car marre des monarchies de pacotille traditionnelles à mon genre de prédilection ! Au sein du conseil de la Cité, nous suivons les débats entre progressistes, menés par Urghain, Fergon et Heymy-Li (^^) et conservateurs, mené par l'hominus crevaricus Thorn'un, synthèse de la pourriture politicarde prête à tout et au reste pour conquérir le pouvoir et le conserver…
Le bouillant Urghain ne veut pas que son peuple métisse passe de victime à bourreau, car il voit très bien où peut conduire la pente glissante de l'isolationnisme et du racisme… Victime d'un complot, il est conduit au jugement de la fosse pour être sauvé par un mystérieux étranger qui va le conduire vers un complot plus terrible encore… Car la horde des morts-vivantes conduite par la nécromancienne elfe noire Lah'saa poursuit sa route vers le sud en semant mort et destruction sur son passage, et les représentants du Grand Capital sont prêts à faire alliance avec la Bête Immonde. Tout le monde sait comment cela va finir : dans le sang et les larmes, avec des rats ploutocratiques qui quittent le navire qu'ils ont eux-mêmes contribué à faire échouer par avidité en jouant à pile ou face aux games of thrones… Allez pourrir en enfer, messieurs les tocards politicards !!! MDM

Une assez bonne bande dessinée fantasy, qui ne démérite absolument pas, mais pour laquelle je n'ai pas réussi à m'emballer malgré les graphismes réussis du dessinateur serbe Vukic assisté aux couleurs de Digikore Studios. Déjà les semi-elfes sont le maillon faible de la série, avec aucun fil conducteur et aucune figure récurrente entre les différents tomes, tous dessinés par des artistes différents. de plus force est de constater que la Fantasy n'est pas le genre de prédilection du prolifique Eric Corbeyran : ici il emprunte à ses collègue Nicolas Jarry et Jean-Luc Istin leurs boîtes à outils, mais on reconnaît trop facilement Nicolas Sarkozy, François Hollande ou Marine le Pen derrière les discours détestables de telle ou telle pourriture carriériste… C'est un peu le problème, avec la nouvelle génération de bandes dessinées fantasy les scenarii ont clairement gagné en qualité pour franchir un cap, mais ce n'est pas encore le cas des oeuvres de l'auteur… le narration se veut soignée avec prologue, tragédie en 3 actes présentant unité de lieu, de temps et d'action, et épilogue, mais la chute est un peu brutale et on se retrouve orphelin de figures auxquelles se raccrocher (les twists sanglants c'est bien, mais quand tu tues tout le monde et qu'il ne reste plus personne à suivre le destin c'est naze : j'ai un peu peur pour la fin de la saga de GRR Martin…).
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La cité-état semi-elfe de Trein Er' Madenn Fern est dirigée par une assemblée de conseillers qui se réunissent sous la coupole afin de débattre des problèmes. A l'ordre du jour, et depuis un moment, s'affronte deux clans : le premier souhaite se replier sur soi et refuser tout commerce avec les humains qui les ont si mal traités, le second aimerait voir la cité faire table rase du passer et s'ouvrir au monde. le conseiller Urghain fait parti de ses derniers. Il va alors être victime d'un coup monté et se retrouve le "bourreau" dans "la fosse".
Dans ce tome là aussi nous retrouvons Lashaa et son armée de goules. Avec une fin un peu près comparable au reste des tomes, c'est à dire pas très réjouissant. Revoilà nos semi-elfes en errance.

Dans l'ensemble j'ai trouvé ce tome un cran en dessous du reste de la série. Si le scénario reste bien construit et la lecture plaisante, il manque ce petit plus qui permet au lecteur de vraiment vivre l'histoire. Notre trio de personnages présenté comme nos héros sont un peu fade, pas vraiment mis en valeur. On a du mal à accrocher à leur destin. Et je ne parle pas de l'amourette tout juste évoqué qui est pas du tout bien exprimée. Les sentiments manquent au long de l'histoire tout comme les retournement de situation manque de fluidité.
Un peu déçue pour ce tome qui, s'il est plaisant à lire, n'est pas à la hauteur du reste de cette série que j'affectionne beaucoup.
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Un album qui fait un pas de côté par rapport au contexte général de la série dans son ensemble, comme toujours avec les tomes sur les semi-elfes. Cela n'est pas pour me déplaire. On se repose ainsi un peu de cette invasion de morts-vivants qui déferle sur le monde d'Arran depuis le tome 6, même s'ils sont encore présents ici.
Le scénario est plus axé sur la politique car les semi-elfes vivent en démocratie et les décisions importantes se prennent au cours de votes à main levée au sein d'une assemblée. Ici, il est question d'autoriser le commerce avec les humains, ce qui est refusé par l'assemblée dont son premier conseiller dans un repli nationaliste et isolationniste. L'humiliation subie par les marchands humains va se transformer en un vaste complot faisant intervenir les goules de Lah'saa...

Avant d'avoir lu le tome 15, pour moi, ce quatorzième album est le meilleur de cette troisième saison. Surtout grâce aux magnifiques dessins de Bojan Vukic, clairs, compréhensibles, bien colorés. Pas de déformations anatomiques d'une case à l'autre. Des personnages aisément reconnaissables. Des scènes de combat nettes et pas embrouillées. Voilà ce que je demande à une bonne BD de fantasy et que j'ai retrouvé ici.

Même si tout n'est pas au top côté scénario (le personnage de Fergon est inutile puisqu'il ne fait qu'accompagner Heymy-Li tout au long de l'album et n'a pas de vie propre), "Le jugement de la fosse" m'a plutôt emballé.
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Ce tome prend place sûrement après le tome 13.

En me rendant compte que ce tome allait être entièrement consacré à la cité légendaire des semi-elfes, Trein ErMadenn (dont nous avions eu un aperçu à ses débuts à la fin du tome 4), c'est l'enthousiasme qui a prévalu. Enfin, j'allais voir de quelle manière était gérée la vie en communauté chez ce peuple mal aimé et persécuté. Après ce que l'on imagine des décennies d'existence (peut-être même des siècles - difficile d'en avoir conscience avec l'échelle intemporelle des elfes), la société semi-elfe n'a pas forcément évolué dans le bon sens mais s'est éloignée des préceptes de l'élu en se repliant sur elle-même voire en se radicalisant, incapable d'oublier les humiliations que leur ont infligées les humains par le passé...
Alors que le danger se rapproche, les Semi-Elfes se débattent dans des conflits vains et s'enlisent dans les magouilles politiciennes... Et leurs ennemis vont sans vergogne profiter de cette faille pour détruire leur cité et les punir de l'embargo qu'ils font peser sur les marchandises humaines !
Dans ce tome, les Goules passent au second plan, et ça n'était pas pour me déplaire. En effet, depuis quelques tomes, leur avancée conquérante s'opère un peu toujours sur le même schéma : une citadelle réputée imprenable se fait finalement cueillir à cause de la trahison d'un humain ou d'un sang-mêlé.
Par contre, je suis frustrée de ne toujours pas connaître l'emplacement exact de Trein ErMadenn !

Côté dessins, j'ai beaucoup apprécié le coup de crayon du nouveau dessinateur : les Semi-Elfes offrent une palette très variée de traits et de gabarits, très bien appropriés à leur nature (et en plus, je ne confondais pas les personnages entre eux comme il m'arrive parfois dans d'autres tomes de la saga)...

Lien : https://parthenia27.blogspot..
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Ce tome 14 permet de retrouver la plume d'Eric Corbeyran, auteur que j'apprécie déjà beaucoup et de plus en plus tellement son écriture nous parle. Elle permet également de découvrir le talent de Bojan Vukic aux dessins, que j'aime beaucoup. Ceux ci atteignent un degré de finesse assez époustouflant, tant dans les gros plans, que les arrières plans, dans les personnages et les décors. Son trait est harmonieux et juste, à la fois épuré et très détaillé. L'illustration de l'hémicycle de la page 45 en est un bon exemple. malgré l'éloignement et la taille des personnages, on peut remarquer qu'aucun ne se ressemble, que ce soit les visages, les coiffures, la tenue et même les détails vestimentaires. Il n'y en a pas deux pareils. C'est assez impressionnant!
Sinon scénaristiquement parlant, ce presque one shot reprend l'histoire des semis elfes, en la replaçant dans le contexte global de la série et en la confrontant à la menace qui pèse sur toutes les terres d'Arran. Là où tous les autres peuples ont choisi la voie de la guerre pour s'opposer à Lah'Saa, Eric Corbeyran propose d'explorer une autre voie, celle de la diplomatie, ou de la soumission, c'est selon votre interprétation. Il explore cette voie à travers l'histoire de cette nation semi elfe qu'il connaît bien, à l'endroit même de son établissement, hautement symbolique jusque dans le nom de la cité, la bien nommée Trein Er'Madenn. le peuple semi elfe est devenu, au fil des années, un peuple plutôt diplomate dont le système politique est basé sur une démocratie type grecque, mais quand même très renfermée sur elle même, à l'image de la plupart des cités grecques antiques. Corbeyran souligne cet enfermement en insistant sur le fait que les semis elfes refusent les échanges commerciaux de quelque nature que ce soit avec les hommes. Et pourtant les semis elfes vont se laisser convaincre de négocier et de s'allier avec la Nécromancienne. Intrigue politique, trahison, jugement inique sont à l'oeuvre dans ce tome pour que les pions du destin se mettent en place et que l'histoire se joue. La conclusion est plus qu'amer et tombe aussi violemment qu'elle est évidente, on ne négocie pas avec la nécromancienne, on ne négocie pas avec la mort. mais Eric Corbeyran va plus que de renouer avec la mythologie de la série en replaçant son peuple semi elfe sur les routes. Exil, errance, rejet sont l'apanage de ce peuple, qui, un jour, a rêvé d'identité, de sédentarisation et d'avenir...
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Opus un peu plus moyen où l'on retourne dans le monde des semi elfes.
On ne perd pas de vue l'invasion des goules, ici la cité état va devoir décider si on peut négocier ou pas avec elles...
Les personnages sont moins attachants que dans les précédents tomes.
Beaucoup d'action.
Pas mal.
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A Trein Er'Madenn comme ailleurs,la principale motivation des hommes politiques n'est pas systématiquement le bien des citoyens et c'est ce que vont découvrir les trois conseillers : Urghain, Heymy-Li et Fergon Taal. Victimes des machinations de marchands sans scrupules, trompés par un semi-elfe pourtant leur semblable, ils vont , croyant lutter contre la corruption et la destruction de leur cité état ouvrir la voie à Lah'saa et permettre au commerce de traverser leur presqu'île tranquillement... L'enfer est pavé de bonnes intentions dit-on...
Un tome éminemment politique et philosophique mais qui ne fait que peu avancer l'histoire générale de la saga Elfes...Soit qu'après 13 tomes le souffle scénaristique se perde soit que ce tome soit un épisode de transition dans L Histoire des semi-elfes et que Heymy-Li ait autre chose encore à nous montrer? Mais il faudra pour cela attendre les tomes 19 et le retour à la case "semi-elfes".
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Elfes est toujours une belle BD. J'avoue que ce tome ne m'a pas autant convaincu que les autres.
Les personnages ne sont pas très charismatiques et on a du mal à se projeter de l'histoire, axée dans un premier temps sur la politique de la ville des semi-elfes. Et dans un second temps dans la guerre contre les goules. On pensait que ce tome allait apporter un nouveau tournant à cette guerre c'est plutôt raté. On se demande où elle va nous mener en fin de compte, d'ailleurs.
Une lecture qui reste agréable, notamment grâce aux dessins efficaces.
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Une histoire à base d'intrigues politiques. Les thématiques abordées ont le mérite de pouvoir être mises en parallèle avec celles de notre réalité.
Après, il ne faut pas s'attendre non plus à un scénario super élaboré et à de la grosse subtilité, "format one shot oblige"
En effet, il n'est pas nécessaire d'avoir lu les autres tomes pour suivre et s'intéresser aux événements racontés, même si beaucoup de questions resteront en suspens.
J'ai par contre trouvé que l'ensemble ne s' intégrait qu'artificiellement à la trame principale de la série, à savoir l'invasion de la terre d' Aran par une armée de goules.
On sent la volonté de maintenir un lien avec ce fil directeur mais le tome ne fait pratiquement pas progresser celui ci, et les semi elfes n'ont toujours pas de personnage réellement consistant pour aborder la suite.
La manière dont le tome est mis en contexte m'a paru très convenue aussi: on nous rappelle les événements clés antérieurs (notamment du tome 4) par l'intermédiaire de dialogues entre les personnages, lesquels sont supposés connaître ces événements. D'un autre côté, c'est une intention généreuse vis à vis de ceux qui n'auraient pas lu le tome 4, et il était probablement difficile de s'y prendre autrement étant donné le format court.
En résumé: j'ai trouvé la BD très bien réalisée sur la forme: de très beaux dessins bien mis en couleurs.
Malgré les défauts précités, j'ai senti que l'envie était là: le tome est dense, un peu plus long que d'ordinaire, l'histoire est intéressante et rendue accessible à tous les lecteurs.
Sans être le meilleur album de la série, je placerai "Le jugement de la fosse" dans le haut du panier.

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