Le problème, c'est qu'ils ne s'aiment pas eux-mêmes. Si chacun donnait une chance à sa créativité ou à ses élans de vie, ils deviendraient plus autonomes et ils auraient une chance de se retrouver.
Et c'est vrai qu'ils commençaient à avoir à deux des problèmes qu'ils n'auraient pas eux tout seuls ! Enfin, des problèmes qu'ils avaient tout seuls, mais qu'ils ne savaient pas qu'ils avaient.
C'est la friction de l'intimité qui fait ça. Ca fait sortir le pire comme le meilleur. Et, ce qui est merveilleux, c'est que nous excellons à trouver les partenaires aptes à peser sur les bons boutons, si vous voyez ce que je veux dire. Et le bouton de tous les boutons, il s'appelle comment ? Il s'appelle la répétition !
L’autre n’est pas là pour venir compenser mes manques, l’autre n’est pas la moitié qui vient me consoler de n’être qu’à moitié moi-même. Si je traite l’autre comme une béquille parce que je n’apprends pas à marcher seul, tôt ou tard elle se cassera.