Elle traverse le jardin, épiant chaque recoin, appelant : “Il y a quelqu’un ?” Jamais elle n’a vu de si grande piscine, une de celles qu’ils appellent à fond noir, ornementée de magnifiques mosaïques dont on dirait qu’elles ont été ramenées d’Italie ou d’Espagne, enfin, bref, d’un de ces endroits lointains et si exotiques.
Ne m’insultez pas. Je n’ai pas envie de me bagarrer avec vous.
L'eau coule avec paresse d'un antique robinet de cuivre et l'obscurité s'écoule par la fenêtre (P11).
Si vous mettiez fin à vos jours, je ne vous plaindrais pas et je ne vous pardonnerais jamais, martèle-t-elle. Vous suicider serait un acte d’égoïsme, et personne d'entre nous ne vous absoudrait.
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- Voulez-vous insinuer que vous ne pouvez déterminer si une pendaison est un suicide ou un homicide ? insiste l'avocat d'une voix plus forte.
- Pas sans témoin ou environnement qui indique clairement ce qui s'est passé.
- C'est-à-dire ?
- Que quelqu'un par exemple, ne pouvait absolument pas se pendre de cette façon là.
- Un exemple ?
- Un sujet pendu à un haut lampadaire éclairant un parking. Pas d'échelle. Les mains ligotées dans le dos.
- S'agit-il d'une véritable affaire ou d'une invention de votre cru ? contre-t-il d'un ton sarcastique.
- 1962. Un lynchage à Birmingham, Alabama, précise-t-elle aux jurés, dont sept noirs.
Changez ce que vous pouvez changer. Ne songez jamais que vous en êtes incapable.......
C’est lorsqu’on va mourir que l’on pense à toutes les choses que l’on aurait pu modifier. ......Vous avez le pouvoir de changer à peu près tout ce que vous souhaitez.