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Kay Scarpetta, agent du FBI tome 2 sur 26

Andrea H. Japp (Traducteur)
EAN : 9782253114130
480 pages
Le Livre de Poche (19/10/2005)
3.63/5   725 notes
Résumé :
Beryl Madison, romancière à succès, a fui l'homme qui la harcèle depuis des mois pour se terrer à Key West. Le manque d'argent la contraint à rentrer à Richmond, le temps qui lui est nécessaire pour vendre sa maison. Juste assez de temps pour ouvrir sa porte, juste assez de temps pour se faire violer et égorger.

Kay Scarpetta est perturbée : des témoignages incohérents, des rencontres déplaisantes troublent ses recherches. Au fond, elle le sait, ni so... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 725 notes
Quand on prend en mains certains livres en main, il y a automatiquement des souvenirs qui jaillissent .
Moi, quand je vois ce livre, je pense : Thailande !!
J'avais acheté un peu ce livre au hasard, ne connaissant pas du tout à l'époque cet auteur, juste avant de partir pour un voyage en Thaïlande. j'avais adoré ce périple en Asie du Sud Est, et je me rappelle parfaitement avoir lu ce bouquin pendant cette période.
L'histoire est prenant et les protagonistes sont attachants : que ce soit la médecin légiste Kay Scarpetta et même le lieutenant Marino, qui dans le genre grossier personnage, n'est pas le dernier de la classe.
A l'époque, je trouvais que l'intrigue était tortueuse à souhait et j'avais adoré. Par la suite j'ai acheté et lu pas mal de livres de Patricia Cornwell, jusqu'à ce que survienne le désamour avec Baton Rouge.
Je dois reconnaitre qu'à peine sortie de l'adolescence, après avoir abandonné Mary Higgins Clark, je me suis prise d'intérêt pour les livres de Cornwell.
Comme je suis volage et éclectique dans mes gouts littéraires, mon intérêt pour cette auteur est allé en décroissant, mais pas seulement . Je pense sincèrement, que lorsque certains auteurs ont des contrats mirobolants avec des maisons d'édition avec comme condition de sortir annuellement un bouquin, la qualité de l'écriture s'en ressent au bout d'un moment...
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Alors qu'elle revenait d'une longue retraite passée à écrire son autobiographie, la romancière Beryl Madison est retrouvée morte dans sa maison de Richmond, égorgée et poignardée. 27 coups de couteau. Un meurtre particulièrement violent et sanglant. Pas d'effraction. le système d'alarme sophistiqué hurlait à l'arrivée de la police. 
Cette retraite avait été en partie causée par le harcèlement téléphonique d'un inconnu et la dégradation de sa voiture. Beryl, se sentant menacée, voulait prendre du recul. Comment le meurtrier savait-il qu'elle venait de rentrer chez elle? Si elle se savait menacée, pourquoi l'a-t-elle laissé pénétrer chez elle? le connaissait-elle?
Détail insolite: le manuscrit retrouvé sur la scène de crime n'est pas celui de son autobiographie. Où se trouve le manuscrit original? En existe-t-il une copie? Car Marino et Kay sont convaincus qu'il contient des révélations compromettantes à propos d'un autre écrivain célèbre dont elle a été la protégée. Lorsque Cary Harper est assassiné à son tour, l'affaire prend une tout autre tournure.
Quels secrets dissimule le manoir? Pourquoi personne au village ne semble savoir que Beryl y a vécu pendant plusieurs années? Etait-elle prisonnière? Autant de questions restées sans réponse qui intriguent Kay et Marino, et auxquelles ils vont devoir répondre pour résoudre l'affaire et retrouver le meurtrier.
Mémoires Mortes, Body of Evidence dans la version originale parue en 1991, a été publié par la Librairie des Champs-Elysées en 1993 dans la collection le Masque. L'histoire est racontée par Kay Scarpetta au passé. le style de Patricia Cornwell est fluide, agréable à lire, se concentrant sur les faits qui constituent les éléments de l'enquête que le lecteur suit pas à pas grâce aux conversations entre Kay et Marino.

Ce second opus de la série consacrée au docteur Kay Scarpetta propose une intrigue bien ficelée, l'auteur s'appuyant sur son expérience professionnelle en tant qu'informaticienne à l'Institut Médico-légal de Richmond pour décrire les procédures et le fonctionnement de la police scientifique, ce qui fait toute la différence. Aucune approximation. le réalisme de l'histoire n'en est que plus incontestable.
Le +: les interactions entre l'enquête proprement dite, le travail de médecin légiste de Kate à la morgue de Richmond et sa vie privée, ses pensées, ses sentiments, notamment par rapport au retour de Mark, son ex qu'elle n'a pas revu depuis dix ans.
Patricia Cornwell maîtrise parfaitement l'art du suspense, comme elle le démontre dans la scène où elle prend tout son temps (deux pages) pour révéler ce que le tueur a laissé en "cadeau" à Kay sur sa véranda, laissant le lecteur imaginer les pires choses. Elle joue avec nos nerfs, jouant sur la corde sensible pour nous impliquer dans l'histoire qu'elle raconte, notamment avec la reconstitution de l'attaque subie par Beryl particulièrement poignante: on voit la jeune femme poursuivie par le tueur dans toute sa maison, l'auteur ne nous épargnant aucun détails des blessures infligées et du parcours sanglant. Un second tome qui confirme le talent de la romancière américaine pour bâtir des intrigues haletantes et passionnantes.
Lien : https://legereimaginarepereg..
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Je retrouve pour sa deuxième enquête le médecin légiste Kay Scarpetta. Dans cet opus, toujours avec l'aide de l'inspecteur Marino, elle investigue sur le meurtre d'une jeune femme écrivain sauvagement tuée à son domicile.
Un roman policier de facture assez classique avec une héroïne au fort tempérament aidée d'un flic bourru où les indices sont analysés, disséqués même, le passé de la défunte exploré et les proches interrogés pour permettre de trouver le coupable.
Pour moi les petits plus de ce roman policier résident dans tout ce qui est en rapport au métier de médecin légiste et le dénouement qui est assez imprévisible. Par contre je trouve toujours aussi surprenant que Kay Scarpetta prenne le parti d'enquêter sur le terrain comme un inspecteur et que son supérieur lui donne même carte blanche pour le faire car médecin légiste et inspecteur sont deux métiers bien différents !
Mais l'ensemble me convainc tout de même et me fait passer un bon moment à découvrir cette enquête et je continuerai donc bien volontiers cette série.
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kay Scarpetta médecin légiste et le lieutenant pete
marino,se retrouve à enquêté sur le meurtre de
berryl Madison,auteur a
succès qui pendant des mois à reçu des menaces
téléphoniques.au point
qu'elle a acheter un pistolet.
or elle se fait tuée, sans
se défendre, et après avoir
ouvert à son assassin.
pourquoi.
un triller implacable.
avec une héroïne qui a pas
froid aux yeux.👍
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Je découvre seulement maintenant Patricia Cornwell et force est de constater que cette auteure n'a pas attendu les mouvements tels que MeToo pour défendre la cause féminine mais également la cause LGBT.
Son personnage de Kay Scarpetta, à la fois médecin légiste et enquêtrice sur le terrain fait preuve d'une volonté sans faille pour résoudre ses affaires. Elle prend fait et cause pour ses "patients", vivants ou morts, et ne laisse rien au hasard. Cette attitude lui vaut de se retrouver dans des situations plus que délicates.
Elle se voit ici confrontée à un tueur déterminé et vicieux qui ne reculera devant aucune atrocité pour se faire entendre. Une enquête qui le replonge dans son passé et lui fait affronter, une fois de plus, l'hostilité et la réticence de ses supérieurs quant à son implication dans les enquêtes de terrain.
Je reste une nouvelle impressionné par la densité du récit. Ce court roman regorge d'intensité et de suspense. le récit, centré sur le personnage de Kay, fait aussi la part belle à son "équipier" Marino. L'évolution de leur relation "je t'aime, moi non plus" laisse entrevoir quelques failles qui pourraient mener à une vraie complicité de travail.
Je ne sais pas où cette série (26 tomes à date) me mènera mais si la qualité des intrigues et d'écriture restent les mêmes, alors le plaisir de lecture n'en sera que plus grand.
Bonne lecture.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Cary Harper gisait sur le dos, la tête à quelques centimètres du pneu avant. Des gouttes et de traînées de sang souillaient la peinture blanche de l'aile, et son pull-over de laine beige avait pratiquement viré au rouge. Par terre, près de ses hanches, j'aperçus un trousseau de clés. Partout, le rouge gluant du sang brillait dans la lumière crue de projecteur. Les cheveux blanc de Harper étaient maculés de sang, la peau de son visage et de son cuir chevelu c'était ouverte en plusieurs endroits sous la violence des coups. La gorge béait d'une oreille à autre, la tête presque séparée du tronc. Où que je dirige le faisceau de ma lampe torche, il faisait scintiller d'innombrables petits plombs de chasse. Il y en avait des centaines, sur son corps, au sol, jusque sur le capot de la voiture. Ces plombs n'avaient pas été tirés par une arme.
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Je passe presque tous mes après-midi chez Louie, à écrire sur la terrasse, face à l'océan. L'eau compose une belle mosaïque de verts: émeraude au-dessus des bancs de sable, elle tourne à l'aigue-marine dès qu'il y a un peu de fond. Le ciel est en perpétuel mouvement, sans cesse balayé de petits nuages qui filent comme de la fumée blanche. La brise continuelle assourdit les cris des baigneurs et des plaisanciers qui viennent amarrer leur bateaux au large de la plage. Lorsque éclate une averse, comme il arrive presque chaque jour en fin d'après-midi, je reste à ma table, à humer l'odeur de la pluie et à regarder l'eau se brouiller comme une fourrure caressée à rebrousse-poil. Parfois le soleil continue de briller pendant l'ondée.
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La vie est si vide quand vous êtes seule, sans personne à aimer. (132)
Quand tout est possible, rien n'est impossible. (178)

Une chose en entraîne toujours une autre... Le mal ne surgit jamais de rien. (257)
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Plus je prend de l'âge, plus je suis convaincu que l'amour peut prendre de très nombreuses formes. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon d'aimer, il n'y a qu'une bonne ou une mauvaise façon d'exprimer son amour.
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N'avez vous jamais eu envie de tuer quelqu'un Al? lui demandai-je.
Tout le monde a envie de tuer un jour ou l'autre, répondit-il en croissant mon regard.
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Videos de Patricia Cornwell (35) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Patricia Cornwell
Vous l'attendiez, voici enfin le premier épisode du tout nouveau podcast des éditions du Masque : Conversation dans le noir. Chaque jeudi, nous vous proposerons une conversation téléphonique entre éditrice et auteure à écouter sur l'ensemble de nos réseaux sociaux. Dans ce premier épisode c'est Louise Mey qui ouvre le bal avec une conversation passionnante autour des femmes, de l'écriture et du militantisme en temps de confinement. Nous vous souhaitons une bonne écoute !
Extrait lu : https://fal.cn/extraitladeuxiemefemme
Oeuvres citées : Comtesse de Ségur Les quatre filles du docteur March - Louisa May Alcott Fred Vargas Série Kay Scarpetta - Patricia Cornwell Ecriture : Mémoires d'un métier - Stephen King
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche. Générique : Longing - Joachim Karud.
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