Egon Schiele - Vivre et mourir (BD)

De moi-même, jamais je n'aurais été tentée de lire cette BD. Non seulement parce que le peintre qui y est présenté ne m'intéresse pas et parce que le dessin est loin de me plaire... Si je l'ai lue, c'est par obligation professionnelle, dirais-je. Vous vous attendez peut-être à ce que je vous dise que j'ai finalement aimé ce one shot. Eh bien, pas du tout ! Je n'ai vraiment pas apprécié cette lecture.

Si cette BD m'a fait une impression aussi négative, ce n'est en rien la faute de l'auteur. C'est tout simplement une question de goût, notamment de préférence artistique. Le peintre que l'auteur a choisi de présenter, Egon Schiele, fait partie de cette génération de peintres du XXe siècle dont l'art ne fait résonner en moi absolument aucune émotion positive, aucune admiration.
Avant d'ouvrir cette BD, j'avoue que le nom d'Egon Schiele ne m'évoquait pas grand chose. Je me suis donc un peu documentée et j'ai compris pourquoi j'avais effacé ce peintre de ma mémoire : pas du tout ma tasse de thé, à l'opposé de ce que j'aime en matière de peinture...

Outre ce peintre que je trouve profondément antipathique, je n'ai pas du tout aimé le trait de Xavier Coste. Là encore, ce n'est qu'une question de goût. La colorisation est bien trop fade et sombre à mon goût. Le dessin n'est pour moi pas abouti, trop brouillon, trop "sec". Je pense qu'il s'agit là d'une volonté de l'auteur afin de se rapprocher de l'univers pictural d'Egon Schiele. Mais comme je n'aime pas du tout les toiles de ce peintre, forcément je n'ai pas pu apprécier le travail d'illustration.