Quand un membre d'une famille développe un cancer, c'est toute la famille qui en est atteinte, à divers degrés.
L'intelligence, c'est d'avoir l'humilité de reconnaître qu'on a besoin des autres, et ces temps-ci je me sens très, très, très intelligente.
L'adolescence est un moment crucial, tu ne l'ignores pas. Il faut les pousser à se découvrir, pas les confiner dans leurs habitudes d'enfant.
Nos maladies à nous, les parents, ne sont rien comparées à celles qui terrassent nos enfants. J'aurais pu perdre un sein, lorsque j'ai eu le cancer, que je m'en serais remise. Gilles serait resté boiteux, après son accident, et je suis certaine qu'il aurait surmonté aussi cette épreuve.
Mais perdre un enfant, ou ne serait-ce que risquer d'en perdre un, c'est la fin du monde assurée.
La lecture a toujours été mon passe-temps favori, mais quand cela devient l'unique chose à faire, l'intérêt n'est plus le même.
Quand on pique une colère et que l'autre nous répond calmement, c'est difficile de rester fâché.
...l'hérédité maternelle est là. Elle se révolte quand on lui interdit quelque chose, mais, en même temps, elle comprend pourquoi on le fait, alors, même si elle crie, on la sent en contrôle. C'est vraiment bizarre.
L'épiderme de deux amoureux ressemble un peu à une carte géographique. On s'y retrouve, c'est sécurisant et réconfortant, on peut se rendre n'importe où sans mauvaise surprise.
J'ai toujours été persuadée que les petites femmes attiraient plus que les grandes, mais il paraît que non. Les longues jambes captent les regards et il faut bien avouer que j'en profitais sans vergogne.
Quand on se retrouve sans compagnon, il y a, comme qui dirait, une espèce d'obligation à se trouver un homme de remplacement.