Je ne sais trop quoi penser de ce permier tome de cette série qui en compte trois et qui raconte la vie et les exploits du célèbre Cinjis Qan.
Les premières pages nous montrent la naissance puis la jeunesse du mongol en plein apprentissage. Il devra se confronter à d'autres cultures que la sienne afin de, comme son père le lui a gentilment conseillé, se taire, observer et apprendre. Il va partager cette autre culture avec la fille du chef de clan, sa promise, pour un mariage arrangé. La place des femmes y est complètement différente et autrement plus valorisante que dans son propre clan. Il est le premier en s'en étonner, mais comme le dit son père, il observe et apprend. Les premiers émois, la première expérience sexuelle, les premiers combats, et les premières prises de responsabilité sont passés en reuve. On a droit à toute la jolie panoplie éducative... Et c'est bien justement là que je commence à tiquer un peu. j'ai vraiment le sentiment de lire non pas une adaptation historique "amusante" ( voir 4 ème de couverture) d'un personnage clé, mais bien d'avoir entre les mains un manuel scolaire d'histoire des mongols et des peuplades voisines. En soi, cela ne me dérange pas outre mesure sauf que l'aspect quelque peu pédagogique ressort un peu trop jusqu'à se substituer presque totalement à l'histoire. Je veux bien apprendre des choses sur les peuples des Steppes, mais si j'ouvre une bd, c'est avant tout pour qu'on me raconte une histoire, et tant qu'à faire une jolie histoire. Ici l'Histoire avec un grand "H", prend malheureusement trop le pas sur l'histoire. le récit ne commence à devenir que réellement "ludique" à partir du moment où le jeune Cinjis Qan, prend ses premières responsabilités, c'est à dire au dernier tiers de la bd.
Bon ok, il s'agit du premier tome, que l'on peut considérer comme introductif, et donc on peut espérer que la suite soit moins encyclopédique.
Cela n'enlève rien à la qualité de cette bd pour laquelle l'auteur fait preuve d'une réelle connaissance de son sujet, les détails et la foule d'informations en attestant.
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Il y a quelques mois est sorti un film relatant la vie de Ghengis Khan. J'avais beaucoup apprécié Mongols qui constitue seulement la première étape de cette destinée extraordinaire de celui qui allait bâtir l'empire le plus étendu qui ait jamais existé.
Je me suis amusé à comparer les deux versions de cette autobiographie historique. Il y a une foule d'éléments qui se rejoignent et d'autres qui divergent sensiblement. L'esprit reste le même. C'est un homme intelligent et rusé qui va s'engager dans de grandes conquêtes qui vont faire trembler le monde. Il n'est pas l'image de la bête sanguinaire que beaucoup lui ont prêtée.
J'avoue que la lecture de cette saga m'est apparue réellement passionnante. Mais voilà que cette série restera inachevée au bout du 3ème volume ce qui m'a enlevé la fibre acheteuse.
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Quand on supprime une vie, qu'il s'agisse de celle d'un animal ou d'une plante, il ne faut jamais rire, sinon l'âme de la bête avertirait les autres esprits animaux. Et les chasseurs ne prendraient plus aucun gibier!!!
L'homme doit cesser d'être le Gengis Khan de la banlieue solaire pour devenir le berger des existants nucléoprotéinés.
La vie n'est que passage. Nous sommes tout petits, égarés dans le temps. Nos actes n'ont pas plus d'importance que les puces...
La connaissance des exploits guerriers des aïeux demeure dans les mémoires mieux que si elle était imprimée dans les livres, et un noble mongol peut parler de son arbre généalogique jusqu'à la sixième ou septième génération...
Il ne sait rien encore de l'union sexuelle, mais sa verge se dresse. Il crie toute la journée mais il ne s'enroue pas. Sa semence séminale est parfaitement intacte...
Les 7 vies de l'épervier 3ème époque 3