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Citations sur A l'Ombre du Mal (11)

Je me garai dans une station-service de Ventura Boulevard et appelait Joe Pike, puis un avocat nommé Abbot Montoya. Malgré l'heure tardive, j'étais certain que Me Montoya prendrait mon appel.

- Comment va, fiston ? Ça fait du bien de vous entendre.

Le sourire de sa voix me mit du baume au cœur.

Abbot Montoya était un gentleman septuagénaire et raffiné, mais il n'avait pas toujours été raffiné, et personne autrefois n'aurait eu l'idée de la décrire comme un gentleman. Me Montoya avait été membre d'un gang de Los Angeles Est avec le meilleur ami qu'il ait gardé de ce temps-là, un autre jeune voyou du nom de Franck Garcia. Ils avaient réussi ensemble à sortir du barrio, Abbot Montoya en faisant son droit à l'UCLA et Franck Garcia en fondant un empire agroalimentaire qui pesait désormais plus d'un milliard de dollars. Le conseiller municipal Henry Maldonado lui mangeait dans la main. Ce n'était probablement pas le seul.

- A moi aussi, maître. J'ai un service à vous demander.

- Ce que vous appelez service est pour nous une marque d'amour. Demandez-nous n'importe quoi, ce ne sera jamais assez.

Franck Garcia nous avait engagés quelques années auparavant, Pike et moi, pour retrouver l'assassin de sa fille. Nous l'avions fait, et ils étaient comme ça depuis avec nous
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Les Repko sont des gens biens.
Ils méritent de savoir ce qui est arrivé à leur fille.
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Trenchard tourna une nouvelle page, puis encore une. Transi et excité, Beckman comprit qu'il avait sous les yeux une noirceur si horrible qu'elle était inconcevable pour le commun des mortels et imposible à affronter. Ces photos incarnaient le mal. L'esprit qui avait conçu ces crimes, pris ces photos et constitué cet album avait sombré dans un monde de cauchemar, tourné le dos à l'humanité.
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— Vous êtes en train de me dire que vous pensez que ces..... nanas ont été assassinées par un conseiller municipal de Los Angeles? C’est ce que vous êtes en train de me dire ou je suis complètement à la masse?

— …… mais on ne peut pas (l’) éliminer au seul motif qu’il a l’air normal. Les psychopathes ont souvent l’air normaux.

— Merci, Cole, je suis au courant. J’ai analysé pas mal de détraqués au déminage. Les gens haut placés sont aussi pervers que les autres — c’est juste qu’ils le cachent mieux. (Pages 226)
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— Vous pourriez me dire si vous reconnaissez cet homme ? Un certain Lionel Byrd. Il faisait régulièrement ses courses ici.

Elle étudia la photo en cillant à plusieurs reprises, les yeux agrandis par la curiosité.
— Vous êtes de la police?
— Pas du tout. Elvis Cole. Je suis détective privé.

Son sourire la rendit encore plus jolie.
— Vous vous appelez vraiment comme ça?
— Quoi, Cole?
— Non, idiot, Elvis. Moi, c’est Cass, comme Marna Cass Elliot. Elle a vécu un peu plus haut. Il y a un mec dans le coin qui s’appelle Jagger, et aussi un Morris qui dit que son prénom est un hommage à Jim Morrison, mais ça me paraît un peu tiré par les cheveux.

Les sixties n’étaient pas mortes. (Page 111)


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Je me garai sur le minuscule parking attenant à la galerie et entrai nonchalamment dans la supérette. Quand on se sent cool et pacifique, on marche nonchalamment. (Page 110)
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Je montai vers la porte et pesai de tout mon poids sur le bouton de sonnette, jusqu’à ce qu’elle vienne ouvrir. Elle m’avait paru plus vieille de loin, avec ses cheveux gris crêpelés.
— Je ne vends pas de timbres de Pâques. C’était pour rire.
— Je sais, et je sais aussi que vous savez que je le sais. Vous êtes de la police. Je vous ai vu hier, et vice versa.
Elle s’appelait Tina Isbecki, je me présentai en prenant soin de ne pas la détromper. Les privés se laissent toujours porter par le courant. C’est-à-dire qu’ils mentent. (Page 104)

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Mon dossier Yvonne Bennett / Lionel Byrd était mince parce que je n’avais pas passé beaucoup de temps dessu - huit jours en tout et pour tout. N’importe quel demeuré aurait pu élucider cette affaire. Sans coups de feu ni coup de poing. Ma cape de Batman était restée au placard. (Page 28)

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Yvonne Bennett était morte à vingt-huit ans, même si tous les gens que j’avais entendus — dont deux anciennes colocataires et trois ex-petits amis - pensaient qu’elle en avait dix- neuf. Comme c’est souvent le cas à Los Angeles, sa vie n’était qu’une mascarade. Elle avait menti sur son âge, son passé, son CV et sa profession. Sur les vingt-trois personnes que j’avais questionnées afin de reconstituer ses faits et gestes le soir du meurtre, trois croyaient qu’elle était étudiante à l’UCLA, deux qu’elle était étudiante à l’USC, et une qu’elle préparait une licence de psychologie ; quant aux dix-sept autres, elles avaient cité au moins une fois les métiers d’assistante de production, de maquilleuse, de fleuriste, de styliste, de graphiste, de barmaid, de serveuse, de vendeuse au grand magasin Barney’s de Wilshire Boulevard, et de sous-chef de cuisine chez Wolfgang Puck. Bien qu’ayant été arrêtée deux fois pour racolage, elle ne faisait pas et n’avait jamais fait le trottoir. Yvonne était plutôt entraineuse. Elle accostait les hommes dans des bars et négociait ses tarifs avec eux avant de quitter les lieux, Même après ses interpellations, elle avait toujours nié se prostituer : comme elle l’avait expliqué à une ancienne colocataire, elle se faisait payé pour escorter des hommes mais jamais pour coucher. C’était encore un mensonge. (Page 27/28)
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Criminaliste chevronné de la SID, la division d’investigation scientifique du LAPD, Chen était aussi un mec archicupide. En plus d’être totalement parano.

Il me répondit d’une voix tellement étouffée que je l’entendis à peine.

— Je ne peux pas parler. Ils me surveillent.

Qu’est-ce que je vous disais?

— C’est au sujet de Lionel Byrd. Vous avez une minute?

Je savais par Lindo que Chen était sur l’affaire.

— Ça me rapportera quoi?

Cupide. (page 84)
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