Le Silence des repentis

Alors je ne vais pas y aller par quatre chemins : je n'ai pas été convaincue par ce "thriller atmosphérique".

Le style est agréable mais il n'y a pas vraiment d'intrigue, pas d'histoire...

L'auteure raconte la vie de Cooper (ancien militaire en Afghanistan) et de sa fille. Une vie très paisible... (Même un peu trop car il faut attendre plus de 300 pages pour qu'il se passe afin quelque chose 😳)

Beaucoup de facilités même pour le survivalisme dans les bois.
Une touche de romance qui m'a paru tombé comme un cheveu sur une soupe bien fade.
Un unique rebondissement qui mène à une fin précipitée (qui manque de crédibilité comme l'ensemble de l'histoire).

J'ai frôlé à plusieurs reprises l'abandon. Et j'avoue que je ne sais pas pourquoi j'ai continué.

J'ai beaucoup vu passer le Silence des repentis sur les réseaux, et un grand nombre de lecteurs ont crié au coup de coeur. Mes attentes étaient grandes, trop peut-être, ce qui explique mon ressenti face à cette lecture.
Effectivement, cet écrit est un roman d'ambiance. L'atmosphère y est lourde, sombre, mystérieuse. Dès les premières pages, le lecteur comprend que les deux principaux protagonistes ne sont pas au clair avec leur passé, que des événements ont été cachés. J'ai aimé me plonger dans ce quotidien de fugitifs, où le temps semble suspendu et le danger pouvoir venir de partout. Sauf que quand j'ai appris le pourquoi du comment de cette vie d'ermite, je me suis dit: "Mouais, tout ça pour ça finalement". Bref, la déception était présente et ça m'a un peu sorti de l'intrigue.
À cela s'ajoute un fin que j'ai trouvé peu vraisemblablement, que j'ai jugé comme étant la solution de facilité. Je ne sais pas pourquoi j'ai eu ce sentiment là, ni quelle conclusion je souhaitais car n'est pas venu le jour où je vais écrire un roman aussi travaillé, un roman tout court même ☺
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé le Silence des repentis, mais j'ai été un peu déçue et cela tient, je pense, à tous les avis plus élogieux les uns que les autres que j'avais pu lire.
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L'histoire d'un homme qui se cache au fond des bois depuis huit ans, élevant seul sa fille.

J'avais repéré ce titre suite à des avis enthousiastes sur Instagram, et largement repris sur Babelio…

Eh bien, il faut croire que j'ai des goûts étranges…

Pas pénible à lire, mais inintéressant. Plat, terne. La Route 66 qui file tout droit sans une bosse, sans un virage.

Le style coule bien, oui, et la construction du récit tient tout à fait la route.
Mais à part cela l'histoire est faiblarde (ah, les héros américains de retour de l'Afghanistan !), les rebondissements absents, l'émotion inexistante. À défaut d'un scénario flamboyant, les paysages auraient pu donner lieu à de belles envolées (l'auteure est poétesse, d'après sa bibliographie), mais de ce côté-là aussi, calme plat.

J'ai tourné en rond pendant 350 pages, attendant une phrase qui dépasserait un peu du paragraphe, une idée qui me réveillerait, une émotion qui me saisirait.
À la page 350, enfin, elle est venue. J'ai lu les trente dernières pages avec plaisir, puisqu'il y avait enfin quelque chose qui ne tournait plus rond, une émotion qui me soulevait.

Mais je n'ai pas encore compris comment j'ai tenu jusque là…