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EAN : 9782212554557
226 pages
Eyrolles (13/09/2012)
3.75/5   2 notes
Résumé :
Texte de la quatrième de couverture
Échapper aux relations perverses et ne pas les reconduire

Il était une fois l’histoire d’un pervers et de sa victime. Tout a commencé par une intrusion, une agression, un outrage, ou bien par une violence diffuse qui a servi de test. Au départ, la victime était suffisamment mal à l’aise pour sentir que quelque chose n’allait pas, mais pas assez pour prendre conscience du danger et de se défendre. Au contraire... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un ouvrage très abordable pour le lecteur qui n'est pas un spécialiste de la psychanalyse. L'auteur construit son livre en effectuant une analyse de huit contes de Grimm, qui aide le lecteur à détecter la perversion. Comme l'écrit l'auteur "La perversion est un phénomène complexe, composé de relations qui s'articulent sur des plans divers : familial, institutionnel, social..." Effectivement, ce livre ne cible pas uniquement "le pervers narcissique" qui généralement dans un couple manipule son conjoint, mais aussi la perversion qui se met en place au sein d'une famille, de mère à enfant souvent, ou dans une entreprise de dirigeant à subordonné.
Cet ouvrage peut aider à prendre conscience de la perversion dont le lecteur a pu être victime, il ne donne pas de clé, il aide à modifier son regard, son comportement ou ses réactions face à la situation vécue ou vis à vis du prédateur. "Si vous sentez que vous avez été ou que vous pourriez être victime de pervers, je vous propose, pour une utilisation efficace de ce livre, de vous accorder un temps de réflexion entre chaque chapitre."
Ce livre n'apporte pas de solution miraculeuse, il y a un travail à faire sur soi, sur son ressenti, son malaise, son passé ou sur la situation présente, mais l'analyse des contes peut aider en dessillant les yeux de la victime d'un pervers, quel qu'il soit, individu ou institution.
"Les contes permettent de voir ces mécanismes secrets qui mettent en place des souffrances infinies. le pervers se reconnaît surtout à sa victime. Quelqu'un qui se sent mal dans sa peau doit se poser d'abord quelques questions :
- Ai-je été heureux (se) enfant?
- Me suis-je senti aimé (e)?
- Est-ce que je me sens le droit d'être heureux (se), voire tout simplement le droit d'être là, d'exister, ou bien faut-il que je m'en excuse à chaque instant?
- Est-ce que je me reconnais dans un moment de ces contes?
- Si j'ai été victime, ai-je eu la protection à laquelle un enfant à droit?
- M'a-t-on mis à une place qui n'était pas la mienne?"

De quoi alimenter la réflexion d'un nombre assez conséquent de personnes je pense... D'où l'intérêt de ce livre.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Souvent, l'analyste entend qu'un enfant a été confié plus ou moins longtemps aux grands-parents, voire abandonné. Il arrive qu'on demande implicitement aux grands-parents de remplacer les parents. La relation entre un enfant et ses grands-parents est importante et doit être préservée. Autrefois, quand tous les membres d'une famille vivaient ensemble, elle s'établissait naturellement, quand l'enfant le voulait et comme il le voulait. Aujourd'hui, si les grand-mères jouent le rôle de "baby-sitter", ce qui est épanouissant pour tout le monde, les choses se gâtent quand l'enfant est contraint de prendre une place qui n'est pas la sienne.

Parfois l'enfant est élevé chez les grands-parents et ne voit les parents qu'occasionnellement. C'est un abandon qui ne se dit pas : l'enfant ne peut l'identifier comme tel. Il ressent l'abandon, mais ne pouvant le nommer, se sent vite coupable de son malaise, se trouve ingrat de ne pas être heureux de ce qu'on lui offre.
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Il était une fois...
Une princesse qui aimait un beau prince, ils se marièrent et vécurent heureux, sans un nuage... pendant 99 jours. Le 100e, quand la princesse se réveilla, un serpent dormait près d'elle. Elle cria et ferma les yeux, mais quand elle les rouvrit, c'était le prince qui était là, comme d'habitude.
"J'ai rêvé", se dit-elle.
Passèrent encore 59 jours. Le 60e, au matin, le serpent était là et cette fois il la mordit. Alors la princesse eut peur, scrutant le prince que cela agaçait. Elle n'osait plus dormir, craignant à chaque instant de voir ressurgir ce serpent.
Et 30 jours plus tard, à son réveil, le serpent était près d'elle et il lui dit : "Maintenant, princesse, tu es à moi."
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Généralement un prédateur commence par isoler la victime de sa famille, de ses amis ou de toute protection éventuelle. Les hommes qui battent leurs femmes, les pères incestueux exigent le secret sur leurs délits. Combien d'époux maltraitent et exploitent l'autre pour finalement s'en débarrasser quand il n'y a plus rien à en tirer? D'autres attendent que la venue d'un ou deux enfants emprisonne l'autre, soit pour des raisons matérielles, soit pour ne pas priver les enfants de leur parent. Ils mettent alors en place une relation sadique où la maltraitance et l'exploitation deviennent le quotidien du foyer.

Combien de pervers dans les couples sont absolument adorables en public et réservent la maltraitance pour le privé, au point que l'entourage ne croit pas la victime et l'accuse, elle, de fabuler.
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Nous nous leurrons volontiers en infléchissant notre perception de la réalité en direction de ce que nous désirons et en minimisant ce que nous n'avons pas envie de voir, ou de savoir. Cela peut aller jusqu'au déni.
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Certains enfants mis dans le désir de l'autre l'ont accepté, soit parce qu'il y a eu manipulation affective, soit par dépendance. Ainsi le fils qui essaie désespérément d'atteindre des objectifs de vie appartenant en réalité à son père s'use à réaliser ce qu'il n'a pas choisi.
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