La passe-miroir, tome 3 : La mémoire de Babel

C'était déjà sur ce tome que j'avais arrêté la saga au moment de sa sortie.
J'ai voulu m'y replonger en version audio cette fois-ci...et même constat: je buterais sur ce tome, que je ne finirais pas.
Et pourtant j'avais adoré les deux premiers livres.

Ophélie me lasse un peu, j'aurais aimé qu'elle gagne en confiance, en assurance...Je finis par trouver tout ça un peu plan-plan.
Et puis où est Thorn ?
Son absence n'est, pour moi, pas compensé par la force de nouveaux personnages...si bien que je m'ennuie trop pour aller au bout et connaître le fin mot de l'histoire. Dommage.

J'ai bien aimé ce livre même si j'ai trouvé qu'on s'éloigne trop de l'histoire originelle. Bien sûr on retrouve les personnages les plus importants mais ils sont dans un univers décevant à mon goût. Cette histoire d'académie, de contrôle des population, de séparation des peuples est trop éloignée de celle, si plaisante, du pôle ou d'anima. Même si j'ai été déçu, je lirais le quatrième tome à sa sortie en espérant un retour aux bases de la saga. [Je ne conseille pas de lire ce livre] sauf à ceux qui souhaitent continuer cette série si bien commencée.

On retrouve notre petite Ophelie sur l'arche de Babel, bien
décidée à retrouver Thorn dont elle est sans nouvelle depuis plus de deux ans.
Le roman commence sur les chapeaux de roue, on se retrouve très vite dans le vif du sujet, et puis l'histoire ralentit jusqu'à faire du surplace.
Ophelie se retrouve à nouveau propulsée dans un univers mesquin et sans pitié où elle devient à nouveau la proie de la méchanceté gratuite dans le but de devenir une avant-coureuse afin d'accéder au Secretarium, où se cacherait son bien-aimé. Nouvelle arche, nouvelle identité, nouvelle situation imposée ou recherchée, nouvelle série de meurtres, nouvelle enquête, nouveaux questionnements, nouvelles pistes, nouvelles réponses bref, le même schéma que dans le deuxième tome.
Rivalités, rapports de force, règlements intérieurs sans pitié deviennent le lot quotidien d'Ophelie au sein du Mémorial mais notre héroïne, fidèle à elle-même, encaisse sans broncher. Belle leçon de sang froid ou manque de charisme, je vous laisse juger.
Si je devais résumer mon sentiment à la lecture de ce volume, ce serait « frustration ». L'intrigue est construite tout autour d'Ophelie, arrachée des bras de son Thorn, échouée sur une arche exotique, éloignée de tout et tout le monde, subissant encore et encore les autres. Même si on la sent évoluer et devenir la meilleure version d'elle-même, je me suis un peu ennuyée pendant les trois quarts du roman. Les choses deviennent intéressantes lorsqu'elle retrouve Thorn et qu'ils font à nouveau équipe. Ce couple plutôt mal assorti fonctionne mieux lorsqu'ils sont ensemble.
Jolie surprise du côté de Victoire qui grâce à son pouvoir (?) permet de garder un oeil sur Farouk, Archibald, Berenilde et Roseline qui se trouvent toujours au Pôle et ainsi de changer de voix.
J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux nouveaux personnages secondaires trop antipathiques à mon goût, sauf peut être Ambroise, véritable soutien pour Ophelie mais qui là aussi manque de relief.
Bref, un peu déçue par ce tome sur plusieurs points. J'en attendais plus. Plus de Thorn, plus de Citacielle post-Mr & Mrs Thorn, plus de Victoire, plus de Farouk aussi!
Le 4e tome m'attend sagement mais je vais faire une petite pause avant de m'y plonger. Je ne suis pas prête à leur dire adieu et j'ai un peu peur d'être déçue après avoir lu plusieurs avis négatifs à son sujet.

J'ai été un peu déçue, bien que ce tome reste bon. La plume de l'auteure est correcte, le personnage de Thorn me plait plus et la romance évolue dans le bon sens. de plus, la découverte de cette nouvelle arche était très plaisante.
Cependant, je me dois de relever certains éléments que je considère comme des points faibles. Pour commencer, je trouve cela dommage que Thorn ait été absent pendant une bonne partie du roman alors qu'il apporte vraiment du sel au récit, au même rang que Ophélie . Deuxièmement, l'absence des amis d'Ophélie s'est faite sentir : bien qu'elle s'en fasse de nouveaux, il aurait été selon moi judicieux de les voir évoluer ensemble pour solidifier leur amitié. Je n'ai retenu le nom d'aucun des nouveaux amis d'Ophélie et ne leur ai trouvé aucune caractéristique mémorable. de surcroît, la révélation et le personnage de Dieu m'ont, je l'admets, laissée sur ma faim...
Et je finirai cette critique assez mitigée en abordant LE problème de ce tome qui n'est autre à mes yeux que Ophélie. Oui, cette même Ophélie qui été si atypique, courageuse et intriguante dans les deux livres précédents. Ici, elle dissimule encore son identité, elle se fait encore victimiser, elle se retrouve encore au milieu de conflits... Mis à part quand elle admet aimer Thorn elle n'accomplit pas grand chose, elle n'a pas avancé. Cette Eulalie qui s'est emparée de notre héroïne a apporté avec elle un récit qui a pris des longueurs dénuées d'humour et de cet enchantement qui m'a tant charmée auparavant.

Dans ce tome 3, nous quittons l'univers de la Citacielle pour Babel, arche cosmopolite et joyau de la modernité où Ophélie mettra tout en oeuvre pour découvrir les secrets de ce monde déchiré et de Dieu ☁📖.

Moins emballée que par les tomes précédents, ce troisième volume m'a tout de même happée avec ces nouveaux personnages et l'évolution de la relation entre Ophélie et Thorn.

Les éléments restés flous et le suspens de fin donne envie de lire le tome 4. le dénouement risque d'être surprenant ! 🤩🌘💛

Je viens de finir le tome 3. Je dois admettre que j'ai beaucoup moins aimé ce livre que les deux précédents. le changement de décor moins séduisant à mes yeux ? La sensation de lenteur dans l'évolution de la situation ? La presque-disparition de certains personnages ? Les retournements de situations trop nombreux et un peu farfelus ? L'incompréhension, aussi, je suis bête ? Je n'ai pas réussi à suivre ce qui se passait ? Là j'admets que je suis un peu perdu. J'ai l'impression d'avoir carrément loupé une partie des intrigues, je me suis perdu. Voilà, j'attends quand même le 4 avec impatience, ça reste un univers fascinant et original !

PS: Ça ne sert à rien, mais ça m'a frappé, on en parle du nombre de fois où l'auteur souligne le nombre de mots dits dans une phrase ?!

"Tous les devins avaient chantonné ces CINQ MOTS en choeur à l'instant précis..."

"Ophélie du relire plusieurs fois ces QUATRE MOTS pour être certaine de ne pas se méprendre."

"Où étaient-ils passés ces CINQ MOTS maladroits que Thorn lui avait soufflé..."

"... Était curieux de constater comment QUATRE MOTS pouvaient prétendre une signification..."

"... Corps tétanisé, mais ses lèvres articulèrent DEUX MOTS : Un autre."

"En seulement TROIS MOTS, elle avait raffermi sa présence..."

"Aie confiance en lui. Ces QUATRE MOTS retentirent à travers Ophélie..."

"La voix qui venait de chantonner ces QUATRE MOTS se propagea à travers les colonnades..."


Il y a eu aussi "Ophelie aurait eu DEUX MOTS à lui dire" mais ajouter cet extrait est mesquin. Mais quand même. JE SAIS COMPTER.