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4,03

sur 426 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Etats-Unis dans un futur peut-être pas si lointain. La vie de tout un chacun est conditionnée par le score Q, score censé mesurer les capacités intellectuelles des individus sur la base de tests de performance réguliers. Les meilleurs auront tous les droits : pour les adultes, des files prioritaires, les meilleurs postes et divers avantages, pour les enfants, une école d'élite "argentée" pour les plus brillants et un internat "jaune" au fin fond de la campagne pour ceux qui ont vu leur note chuter trop bas. Elena et son mari Malcom font partie des privilégiés mais quand leur cadette Freddie, qui a déjà bien du mal à supporter la pression incessante des tests, échoue et doit partir pour une école jaune, tout le système de valeurs d'Elena va être remis en cause.

QI m'avait attirée par ce pitch à la fois glaçant et original : comment imaginer une société tout entière régie par la performance intellectuelle, une société où on ne se cache plus et où on opte sciemment pour une éducation à 2 vitesses, les élèves brillants entre eux, chouchoutés et encadrés, et les plus faibles retirés à leurs parents et envoyés de force dans un internat sans grands moyens. Les premiers chapitres nous mettent parfaitement dans l'ambiance et décrivent ce monde censément "idéal" où politiciens et ministres oeuvrent pour le progrès social et le bien des familles à coup de tests et de classements. On ressent toute l'angoisse infligée aux jeunes enfants, constamment évalués et sous pression et on souffre avec Freddie qui n'en peut plus de ces examens incessants et semble prêt de craquer. Et puis... et puis... passée cette entrée en matière frappante et il faut bien le dire géniale, tout s'écroule ! le roman s'enlise dans un déroulement poussif, l'échec de Freddie à son dernier test, le refus de Malcom de tenter d'interférer pour l'empêcher d'être envoyée à l'internat et la brusque décision d'Elena d'essayer de sauver sa fille par tous les moyens.

Alors que je m'attendais à être happée, à frissonner et à en apprendre plus sur ce monde pas si loin du nôtre imaginé par l'auteure, j'ai commencé à m'ennuyer de plus en plus. J'ai eu l'impression que Christina Darcher, passée cette entrée en matière, n'avait plus vraiment d'histoire à nous raconter : il ne se passe rien ou pas grand chose, la moindre scène est étirée à l'envie et surtout tout est si prévisible que mon intérêt a décru au fil des pages. Car oui bien sûr, Elena va découvrir que ce monde auquel elle croyait n'est pas si parfait, que les politiciens ne disent pas tout et que ce système a un coût avec un prix très cher à payer pour ceux qui ne rentrent pas dans les cases. Mais tout ça est amené de manière tellement laborieuse qu'il est difficile de vraiment s'émouvoir ou s'indigner. J'ai aussi trouvé l'histoire parallèle avec la grand mère d'Elena, qui a connu la guerre et le nazisme et qui tente d'alerter sa petite fille sur les horreurs passées, particulièrement poussive et lourdingue, fallait-il vraiment convoquer les nazis et les exactions commises pour que le lecteur comprenne le danger des classements quels qu'ils soient ? Bref au fil des chapitres mon intérêt à décru de plus en plus, la faute également au style de l'auteure que j'ai trouvé particulièrement plat : chapitres courts, sujet verbe complément, aucun effet de style, aucune phrase vraiment frappante ou qui nous permettrait de nous attacher aux personnages ou de ressentir leur désarroi.

QI s'est donc apparenté pour moi à un gros ratage : un roman avec un sujet passionnant, original et polémique dont j'ai eu l'impression que l'auteure n'avait pas réussi à le traiter, passant totalement à côté de sa bonne idée initiale. Et au final une lecture très laborieuse dont la fin à coup de rebondissements survitaminés et de descriptions horrifiques n'a pas arrangé mon impression initiale. A vite oublier, rendez-vous totalement manqué pour moi et grosse déception au vu de mon enthousiasme initial.
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J'ai beaucoup entendu de bons avis sur le précédent opus de l'auteur qui se nomme Vox ou les femmes ont le droit à un certains nombre de mots prononcés par jour, beaucoup ont noté le côté féministe de l'auteur.

Cela m'a intrigué et j'ai donc décidé de lire son second opus Vox dont le pitch est vraiment très intéressant également ici ce qui compte c'est le quotient intellectuel des gens et plus particulièrement des enfants qui selon leurs scores au test d'intelligence sont placé dans différentes écoles.

Plus leur quotient est élevé plus ils ont accès aux meilleurs écoles, pour la famille d'Elena qui est prof cela est bien noté dans la normalité de leur quotidien, jusqu'au jour ou une de ses filles va échouer à ce fameux test et à ce moment la Elena va tout faire pour retrouver celle-ci envoyé à plusieurs centaines de kilomètres du foyer familial.

Je ne lis pas beaucoup de dystopie mais ici celle-ci m'a laissé complétement hermétique, je dois avouer n'être jamais vraiment rentré dans ce récit, pourtant la quatrième de couverture me tentait vraiment beaucoup. Je n'ai également eu aucun affect pour les personnages.

Malheureusement je n'ai pas apprécié cette lecture et celle-ci sera oubliée très rapidement.
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L'idée de base était vraiment intéressante : une dystopie reprenant les principes de l'eugénisme, avec une société qui se construit sur la base du QI et l'ambition pour ne sauvegarder, peu à peu, que ceux qu'elle juge comme l'élite.
Mais l'histoire et les protagonistes manquent cruellement de profondeur. le personnage principal manque de caractère, de mordant. L'action est lente, sans grand rebondissement et la fin est pour moi... baclée.
J'aurais aimé une révolution, une prise de conscience collective. Mais rien de tout ça. On est sur une histoire typique américaine, avec une héroïne qui va se "sacrifier" pour son intérêt propre, et tant mieux si ça aide les autres au passage. C'est dommage.
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Un univers dystopique bien construit et Cohérent avec de nombreuses références à notre société actuelle mais aussi à notre Histoire. Une ouverture parfaite sur le sujet de l'eugénisme, de ces problématiques.. mais au final, ça reste tout du long en surface, je n'ai pas eu la sensation d'avoir vraiment le cerveau retourné. La lecture est décevante

De plus, J'ai malheureusement trouvé le personnage principal …fade. Elle subit plus qu'autre chose (ce qui l'a rend aussi réaliste?) mais j'aurais apprécié suivre un personnage plus téméraire & hargneux. L'autrice a manqué plusieurs occasions de la rendre plus puissante. Je pense notamment à la scène, où elle va pour la première fois réellement se rebeller, c'est court, sans explications, alors que l'enjeu est phénoménal pour elle.

Le resumé au dos du livre spoile en fait bien 80% de l'histoire. (Spoiler du résumé): dès le départ on sait que sa fille va échouer au test et va devoir partir dans une école « « pour nuls » », ce qui va la pousser à tout remettre en question .Pourtant, ça n'arrive qu'à la moitié du livre, ce qui est très frustrant puisqu'on lit en sachant ce qu'il va se passer..

Le rythme est lent, bien que la plume de l'Autrice est agréable. le dénouement est brutal, il manque plein de détails, on reste avec tout un tas de questions, on a envie d'en savoir plus, de savourer…
j'ai du mal à comprendre pourquoi avoir choisi d'être autant dans la contemplation une grande partie de l'histoire pour finalement faire une fin si abrupte.

Malgré tout, le fond de l'histoire est super. La lecture est fluide.
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Le score Q permet de créer des écoles sur-mesure. Ainsi, l'école est parfaitement adaptée au niveau des élèves et les bons ne sont pas pénalisés par le retard des mauvais. Idéal ?

Cette dystopie, écrite par l'autrice de Vox, montre une nouvelle fois que l'autrice sait écrire en reprenant les codes d'un genre bien établi. On a donc une construction extrêmement classique, qui s'anticipe de bout en bout et des débats éthiques convenus et attendus. Les personnages sont des coquilles vides caricaturales, surtout le mari et la petite fille. L'ensemble, bien mené malgré tout, saura satisfaire les non-lecteurs de dystopie qui penseront lire un récit original.
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