Un livre très bien écrit, dans un domaine particulièrement difficile d'objectivité, l'éveil. Son vécu de thérapeute fait bien apparaître la distinction entre thérapie et réalisation spirituelle authentique.
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J'ai assisté à un séminaire de Darpan et lu son livre en entier et ce livre est à l'image de son auteur.
Ce n'est ni une méthode, ni un témoignage authentique mais plutôt une sorte de fourre-tout confus de concepts intellectuels copiés et non compris.
Darpan est un être névrosé qui s'agace et mord lorsque les choses ne se passent pas selon ses peurs et sa volonté. Il parle de choses qu'il n'incarne pas, pire, il incarne ce qu'il prétend avoir transcendé. Aussi c'est un plagieur et un menteur : https://youtu.be/43Tl9gx23cA
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J'ai découvert Darpan en vidéo en accompagnement des personnes. Charismatique avec une communication concrète et claire abordant plusieurs sujets : la relation de couple, l'estime de soi, les blessures de l'enfance...en dehors d'une religion où de pratiques spirituelles. Dans ce livre il aborde de nombreuses thématiques comme l'égo qui empoisonne nos relations, l'amour, le couple.. il fait part de son expérience pour nous guider dans notre cheminement personnel, son écriture est accessible et concrète loin de vouloir atteindre le Nirvana mais le bonheur et l'amour. Je conseille ce livre car c'est un outil d'évolution en conscience et en Amour pour soi et les autres..
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Pour avoir connu l'auteur à travers ses vidéos, je suis plutôt déçue à la lecture de ce livre. Je le trouve assez peu fluide et du coup indigeste. Heureusement, l'auteur a fait après chaque partie un résumé des éléments essentiels.
Alors que la voie de l'éveil se veut être une épuration des croyances, ce que Darpan prône dans ses vidéos, j'ai trouvé que le lecteur pouvait se trouver piégé dans les croyances de l'auteur (paradoxalement).
Je l'ai donc lu comme un témoignage plus qu'un guide car tous les chemins se veulent différents.
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La vraie nature est une présence énergétique sur laquelle nous ne pouvons pas mettre de mots ni de sentiments. Elle est l’inexplicable vérité qui ne se laisse réduire à aucune définition, la profondeur vivante derrière le « je » superficiel que nous prenons pour nous-mêmes. Rien de ce que nous avons accumulé au cours de notre vie n’a le pouvoir de nous révéler ce que nous sommes. Bien au contraire, il faut nous dépouiller du superflu, abandonner toutes les idées que nous avons façonnées à notre sujet et exorciser notre château hanté de ses vieilles peines et de ses terreurs.
Notre état naturel a souvent été esquissé par ce qu’il n’est pas… Nous pouvons aisément décrire le silence comme l’absence de bruit, mais il nous est impossible de préciser ce qu’il est réellement. L’évocation de la vraie nature s’inscrit dans cette contradiction : l’essentiel échappe aux mots, car c’est avant tout la réalisation d’une vérité qu’aucun livre ni aucune personne ne peut décrire et que chacun se doit de découvrir dans sa propre expérience (...)
Nous ne pénétrons pas dans cette dimension en accumulant du savoir mais en nous dépouillant de l’inutile et du superflu, avec, à la clé, le choc de notre vie en découvrant qu’ils englobent pratiquement l’ensemble de ce que nous croyons être ! On ne s’acquitte pas d’une telle tâche en quelques jours. Il faut souvent des années pour amener notre intelligence à se séparer de la personne et à accueillir la puissance vivante de notre vraie nature.
Notre vérité essentielle est ce qui demeure quand tout ce que nous pensons être s’est effondré et lorsque le sentiment du moi est anéanti, entraînant dans sa chute l’ensemble des repères qui nous définissent.
« Être » ne suffisait pas à mon bonheur ; j’en voulais davantage ! J’aspirais à quelque chose de plus grand, de plus beau et de plus intense, pressentant que la réalité de l’être, occultée par le formidable aimant du monde et par quelques barrières invisibles, n’avait pas encore livrée tous ses secrets. À cette époque j’étudiais le chinois et le japonais à l’Université de Genève, avec le souhait de me rapprocher des philosophies orientales et du Taoïsme… En vain. Je me remplissais d’une connaissance desséchée qui m’encombrait plus qu’elle ne me libérait, alors que j’avais soif d’une réponse vivante !
C’est la conscience de ce qui est toujours présent une fois que le moule de la personne est brisé.
Notre vraie nature est l’espace entre nos pensées, c’est la réalité fondamentale dans laquelle prennent naissance la raison, l’émotion et le corps. Elle est un « rien » empli de notre complétude, une présence vivante, une énergie impersonnelle consciente d’elle-même. Nous sommes plus proches d’elle durant notre prime enfance, en restant silencieux, ou lorsque nous cessons de nous servir de notre énergie pour préserver notre image et nos peines.
Parler de la vraie nature, c’est tenter de décrire l’indescriptible en utilisant des mots qui ne nous servent à expliquer les choses qu’à l’intérieur du contexte restreint de la raison.
Les limites du langage ne doivent toutefois pas nous inciter à imaginer quelque chose de phénoménal ou d’inaccessible ; notre vraie nature est plus proche de nous que notre respiration. D’une simplicité immédiate et d’une grande subtilité, elle se soustrait aisément à notre perception grossière et confinée dans ses vieilles frontières.