Les indécis

ui n'a pas hésité en rentrant dans une librairie ou une bibliothèque ? tel pourrait être le sous titre de ce récit pas comme les autres.

Couverture du livre « Les indécis » de Alex Daunel aux éditions Archipel
L'histoire est celle de Max un personnage décédé brutalement qui ne se retrouve ni au purgatoire ni au paradis mais au carrefour des littératures. Il doit choisir un genre littéraire pour que sa « vie » continue dans une oeuvre inspirée par son choix. Mais Max ne sait que choisir. Malgré l'aide de son guide, il n'arrive pas à se décider.

Au fil des pages, le lecteur découvrira non seulement l'histoire personnelle de Max, parfois plus complexe et douloureuse qu'il n'y paraît mais aussi un vaste panorama de la littérature et une belle réhabilitation des genres parfois considérés comme populaires.

Si j'ai pris plaisir à ce cheminement littéraire, je n'ai pas été complètement convaincue par ce roman. Il présente de l'originalité notamment dans l'intrigue et cette seconde « vie » grâce à la littérature mais l'histoire de Max n'a pas su réellement me toucher. Peut être que le personnage avec ses silences, ses indécisions a créé pour moi un rythme trop lent. A vrai dire j'ai même parfois été passablement énervée par le duo Max et son guide qui insiste un peu trop sur les fantasmes de l'élève pour sa professeure de français.

En résumé : des idées intéressantes mais un roman qui n'est peut-être pas pour moi

J'ai reçu ce livre dans le cadre de la rubrique « Premières fois » de lecteurs.com. J'avais trouvé l'intrigue originale et la présentation qui en était faite, attrayante. Max, un jeune homme de 33 ans, se retrouve, suite à un accident de voiture, non pas au Paradis, au Purgatoire ou en Enfer, mais dans une salle d'attente où les âmes vont se réincarner en personnages littéraires. Pour cela, il faut choisir son genre de prédilection, et quand on est un indécis comme Max, ce n'est pas gagné ! C'est Madame Schmidt, son ancienne professeur de français qui endosse le rôle qu'avait Virgile auprès de Dante ou la Sibylle auprès d'Enée.
Hélas, le roman ne donne lieu qu'à un catalogue des différents genres littéraires, plutôt rébarbatif, comme si on lisait un manuel scolaire, égrenant quelques oeuvres phares que tout lycéen a pu étudier. Ca tombe bien, Max est ingénieur et a abandonné la littérature depuis un moment. Viennent ensuite des considérations très convenues sur la vie moderne, le fait qu'on ne prend pas le temps d'écouter ses désirs, que le temps passe vite, que philosopher c'est apprendre à mourir… le tout dans une écriture que j'ai trouvée sans intérêt.
C'est dommage, ce n'était pas un livre pour moi.

Que ce fût long...je l'ai terminé mais vraiment péniblement !! Je n'ai pas adhéré à ce genre "à part". Les morts qui doivent choisir un univers de genre littéraire....
Je ne vais pas m'étendre mais je n'ai pas aimé...enfin je n'ai pas dû comprendre le sens de ce roman : le purgatoire littéraire !