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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le gang des postiches, à ne pas confondre avec le gang des pastis qui lui sévit régulièrement de juin à août, défraya la chronique en son temps (1981 - 1986).
Braqueurs audacieux et avisés, ils pillèrent près d'une trentaine de banques avant de tirer leur révérence sur un dernier coup particulièrement foireux.
La petite touche perso qui leur permit d'acquérir une certaine notoriété auprès de la populace, un respect plutôt bienvenu et apprécié à l'égard des otages qu'ils s'évertuèrent à ménager.
Aussi, n'était-il pas rare, à l'époque, de se voir quémander son petit bas de laine sur un ton courtois, limite obséquieux :
" s'cusez-moi de vous demander pardon mais nous apprécierions grandement que vous vous délestâtes de vos trois francs six sous là, tout de suite, dans l'immédiat, en vous remerciant. ".
La gentillesse paye toujours.
Voici leur histoire...

Arf, tout comme l'évier, je me sens mitigeur.
Si le scénario travaillé et visiblement axé sur des faits objectivement relatés tire largement son épingle du jeu, le coup de crayon bichromique à la Pieds Nickelés favorise une certaine légèreté ambiante et exclu toute approche sérieuse de ma part, dommage.

A découvrir pour se souvenir que l'on savait s'amuser sous les années Mitterand.
Un récit hautement instructif à défaut d'être addictif...
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Dans les années 1980, les Gang des Postiches accumulent des braquages sans violence. Comme ils ne sont pas issus du milieu, les indics n'indiquent rien et la police patine. Une relative popularité les entoure alors. David B. et Tanquerelle se saisissent du sujet dans ces « Faux visages » afin de décrire avant tout le personnalités de ces braqueurs hors du commun. Paru chez Futuropolis, ce roman graphique pèse 150 pages.

On ne saura pas grand-chose de la formation de ce gang original. Après un braquage en forme de prologue, on découvre les différentes personnalités. Finalement, aucun n'aurait vraiment du se retrouver là et ils ont peu en commun. Mais leur association va fonctionner parfaitement pendant des années avant de, forcément, péricliter dans un braquage qui tourne mal.

David B. propose un récit bien ficelé, formé de chapitres cohérents qui construisent une histoire. Les scènes de braquages sont tendues et particulièrement réussies. Il narre également le point de vue de la police. Ripoux, indics… Comment faire pour piéger le Gang des Postiches ?

Les auteurs parviennent à décrire psychologiquement les personnages (jusqu'à plusieurs années après leurs derniers faits d'armes) sans les rendre sympathiques ou antipathiques. Beau tour de force d'être si précis et distants à la fois dans la description des différents caractères sans les héroïser.

Cependant, au-delà des scènes de braquages, forcément tendues, il manque un fil rouge fort pour nous impliquer. La froideur et la distance empêche de réellement s'intéresser à la destinée du groupe. Finalement, on ne s'attache pas. Et comme il n'y a pas de violence, qu'ils se fassent arrêter, tuer ou pas nous laisse indifférent. C'est un choix des auteurs et il reste discutable.

Le dessin de Tanquerelle est dans la lignée de l'ouvrage. Son noir et blanc, uniquement rehaussé de bleu, est également froid et convient à l'intrigue. Son dessin est beau, à la fois réaliste et expressif. C'est une belle plongée dans le passé qu'il nous propose ! Avec les choix graphiques opérés, on a presque peine à croire que l'ouvrage soit sorti en 2012.

David B. et Tanquerelle propose un ouvrage cohérent, réalisés par des auteurs qui maîtrisent leur sujet. Peut-être trop froid dans sa construction, « Les faux visages » reste un livre qui se lit d'une traite et qui décrit avec détails le fonctionnement d'un gang aux personnalités très différentes. À lire si vous êtes amateurs de polars et de braquages.
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Dans ce one-shot, David B et Hervé Tanquerelle adaptent librement l'histoire du tristement célèbre Gang des Postiches : une bande de malfrats grimés qui pillait des banques dans le Paris des années 80.

S'inspirant librement des coups perpétrés par cette bande qui ridiculisa les forces de police de l'époque, les deux auteurs emmènent le lecteur au coeur du grand banditisme. Si cette immersion est réussie et que l'état d'esprit et les relations entre les différents membres du groupe sont parfaitement mis en avant, cet album prouve une nouvelle fois qu'il est très difficile de faire vivre tant de personnages en un nombre de pages limité. À l'instar de nombreux albums de la collection « Sept » de Delcourt, cet album se voit obligé de présenter plusieurs personnages en seulement quelques pages. Si les rapports entre les différents braqueurs sont bien rendus, l'album souffre tout de même un peu du nombre de cases limité pour présenter les huit gangsters et montrer ce qu'ils sont finalement devenus. Si les auteurs présentent une vision peu reluisante des flics de l'époque, je trouve également que les éléments historiques ne sont pas suffisamment exploités.

Au niveau du graphisme, Hervé Tanquerelle livre de l'excellent boulot, s'appropriant avec brio l'ambiance et les décors de l'époque. Proposant un dessin d'une grande clarté, baignant dans des tons gris-bleus amplis de nostalgie, et affublant ses personnages de déguisements très identifiables, il offre une représentation visuelle d'une grande lisibilité.

Cette version romancée de l'histoire du Gang des Postiches est un petit polar classique, mais sympa, qui devrait ravir les amateurs du genre.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Une bonne ambiance du Paris d'autrefois !
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