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Critiques filtrées sur 3 étoiles  

Les ignorants met en scène deux personnes: Etienne Davodeau lui-même et Richard Leroy. Ils vont chacun faire découvrir à l'autre son métier et sa passion. Pour l'un la bande dessinée, et l'écriture et pour l'autre le travail de la vigne, la fabrication du vin à travers la biodynamie.

L'un tient un crayon, l'autre le sécateur. de façon très linéaire à travers les saisons, on suit nos deux personnages sur une année.

On sent des thèmes important pour l'auteur, l'amour de la terre, l'écologie, la nature, le temps de réflexion sur l'écriture, l'amour pour certains auteurs … c'est un roman graphique documentaire.

Ce roman graphique a été particulièrement bien accueilli à l'époque et je ne trouve que des éloges partout où je regarde. C'est pour cela que j'ai voulu le découvrir.

Pour ma part je suis un peu plus sceptique, je m'ennuie, un peu comme devant un documentaire qui manquerait de relance et qui se veut trop pédagogique pour moi. Je cherche l'histoire et les émotions. Je trouve l'univers un peu trop nombriliste, et au final un peu prétentieux. Même s'il estime que c'est lui l'ignorant on n'a plus l'impression que c'est nous à chaque page. le noir et blanc est trop facile, j'aurai aimé des couleurs dans les vignes et sur le vin mais aussi dans l'atelier d'impression des bandes dessinées. le travail sur la couleur du papier pour le rendu d'une bande dessinée est passionnant mais on ne le voit qu'en noir et blanc.

Amatrice de vin j'y ai appris des choses très intéressante mais de façon trop documentaire à mon gout, je me lasse comme un cours dans un amphi de fac.

Si vous aimez apprendre, prendre le temps de découvrir la fabrication du vin, cette bande dessinée pourraient tout à fait plaire. Il y a un gros travail de narration et de détails, de l'humour aussi.

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J'ai adoré l'idée à l'origine de ce livre : la rencontre entre deux mondes qui n'ont a priori pas grand-chose en commun, la vigne et la bande-dessinée ; deux univers qui finalement se rejoignent sur bien des points notamment le temps passé à préparer un produit (livre ou vin) qui sera ensuite livré au public, à son avis pas forcément éclairé....

Les Ignorants, c'est aussi l'histoire d'une belle amitié entre l'auteur et le vigneron, qui partagent beaucoup de temps et de beaux moments pour la préparation du livre.

J'ai beaucoup aimé les dessins, en particulier des paysages superbes et le travail sur les couleurs (ou plutôt sur les nuances de gris, les contrastes avec le blanc cassé du papier). Cependant les traits des personnages sont un peur top irréguliers à mon goût.

Mais malgré toutes les qualités indéniables de la bande-dessinée autant pour la forme que le fond, je suis restée en marge de cette lecture. Je ne connais sans doute pas assez le vin, ni la B.D. et j'ai souvent eu l'impression que ce qu'on me racontait était trop "technique", trop didactique.
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Intéressant et extrêmement riche, cette rencontre entre un auteur de bande dessinée et un viticulteur.
Récit de leur rencontre sur plusieurs années, entre travail de la vigne, partage d'amitiés et dégustations.
Je ne suis pas connaisseur en vin, et simple amateur de dessin mais cette rencontre là vaut le détour même pour le néophyte que je suis dans ces deux domaines.
les passages sur la bande dessiné m'ont le plus accroché.
Sympathique rendu de ces deux passions, les dessins en noir et blanc sont beaux, bluffé par la retranscription des contrastes de l'atmosphère saisonnière.
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Objectivement, on pourra qualifier cette nouvelle oeuvre de Davodeau comme réussie dans un domaine qu'il maîtrise totalement à savoir celui de décrire le quotidien. le thème sera celui de la découverte de deux métiers différents, plus encore de deux passions : la bd et le vin. C'est l'histoire d'une amitié entre deux hommes qui se connaissent et qui se respectent mutuellement jusque dans leur différence. L'auteur se met en scène et nous fait découvrir les coulisses du monde de la bd. Son ami est vigneron. On reconnait l'affinité de l'auteur pour le monde rural. Il est question de l'amour de la terre et de la production vinicole. Bref, les fans de bd et de vins s'y reconnaîtront aisément.

Subjectivement, je n'étais sans doute pas prêt à lire en ce moment une oeuvre où il n'y a pas d'action ni de suspense. La démarche est celle de faire découvrir le quotidien d'un auteur de bd et celle d'un viticulteur. Nous avons droit à un cours de viticulture qui fait dans la promotion de l'agriculture biologique et accessoirement dans la louange de certains auteurs. Pas de remise en cause, on est dans la promo avec un esprit de complaisance qui a eu du mal à passer en ce qui me concerne ! Il y a certes un côté pédagogique très intéressant mais je trouve qu'il n'y a pas de renouvellement dans l'approche. Ce côté déjà vu m'a tout de suite fait soupirer d'autant que le pavé grisonnant à avaler m'a paru long et légèrement ennuyeux. Comme dit, l'envie n'y était pas ce qui explique une certaine lassitude personnelle. Ce titre étant dans une liste de sélection d'un prix inter-comité d'entreprise, je n'avais guère le choix pour laisser mes impressions de lecture.

Ma note reflètera avant tout les qualités objectives de l'oeuvre. le conseil d'achat sera subjectif afin de couper la poire en deux.
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Intéressante confrontation de deux mondes qui ne se connaissaient pas et ne se fréquentaient pas. L'auteur de cette BD passe un an auprès d'un vigneron qui lui explique son métier . En retour l'auteur de BD lui explique en quoi consiste son travail d'auteur et de dessinateur. Chacun fait rencontrer à l'autre des acteurs de leur profession respective. On goûte et découvre des vins, on lit et découvre des auteurs de BD tout au long de ce objet graphique bien mené. de l'intelligence, du respect, de l'apprentissage et de l'enrichissement mutuel. J'ai un tout petit regret que les dessins ne soient qu'en noir et blanc pour décrire ses beaux paysages qui changent au fil des saisons
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Mouai ... C'est joli, c'est documentaire, mais je n'ai pas été touché par ce" récit d'une initiation croisée". Un peu lassé des allers retours systématiques entre les deux univers. Intéressant pour en savoir plus sur les métiers de vigneron et d'illustrateur/auteur de BD, un peu usant leçon de vie après leçon de vie.
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Première découverte d'Etienne Davodeau avec ce livre dont j'entends parler depuis longtemps, et ça a été également une rencontre avec le monde de la bande-dessinée, et surtout de la vigne. Durant des mois, l'auteur a partagé des moments avec Richard Leroy, vigneron, afin que chacun puisse apprendre du métier - et de la passion - de l'autre...

J'imagine que ce livre, c'est un peu comme un bon vin : il fallait que j'attende pour mieux le déguster... Et j'ai fini par le faire mais, quand le vin est tiré, il faut le boire : ainsi, je n'ai quasiment pas décroché de ma lecture (qui fait près de 270 pages).

Au fil des pages, nous allons découvrir ces deux métiers si différents mais qui ont tout de même des similitudes que je n'aurais pas imaginées d'un premier abord. Etienne Davodeau est, comme il le dit lui-même, un ignorant sur le vin, et Richard Leroy ne connaît pas le monde de la bande-dessinée. Ils vont apprendre à découvrir l'univers de l'autre, et moi aussi, au passage...

J'ai trouvé le chapitre sur la biodynamique particulièrement intéressant, et les discussions entre plusieurs personnages concernant le vin et les livres... Les débats étaient passionnants, et la retranscription de ces discussions faite par Etienne Davodeau était réussie, puisque j'ai eu l'impression d'être parmi eux.

Au niveau des illustrations, qui sont entièrement en noir et blanc, j'ai beaucoup aimé celles qui se concentraient sur les vignes. C'était un véritable plaisir de me plonger dans cet univers et de rencontrer toutes ces personnes, avec qui je serais bien restée plus longtemps.

C'est avec joie que je lirais d'autres livres de Davodeau, que je trouve talentueux.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Instructif.
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Étienne Davodeau, passé maître en la matière de la chronique sociale provinciale, propose un projet à son ami Richard Leroy, un vigneron : raconter en bande-dessinée son travail. Mais le projet est à double entrée : le vigneron devra lui aussi apprendre le métier de bédéaste. Un échange, entre ignorants et deux mondes différents. le tout est publié chez Futuropolis pour plus de 200 pages de dialogues didactiques !

Davodeau a vraiment un talent pour faire parler les gens. Sa bienveillance irradie l'ouvrage. On sent qu'il déborde de sympathie pour les gens qu'ils rencontrent et sait les mettre en valeur, malgré leurs caractères pas toujours simples. Que ce soient les vignerons ou les auteurs de bande dessinée, « Les ignorants » n'est clairement pas là pour fâcher. Pas trop de polémique, on est entre nous.

Le choix de Richard Leroy pourrait être discutable étant donné que le viticulteur est dans une démarche particulière en tant que producteur. Il ne représente donc pas du tout la profession en tant que telle. Il fait du bio mais refuse de le mettre sur l'étiquette, ne met presque pas de soufre dans ses bouteilles au risque que son vin tourne au vinaigre… Sa démarche originale dessert parfois l'ouvrage tout en en faisant l'intérêt. Car finalement Davodeau, en tant qu'auteur, est aussi dans une démarche assez personnelle et reconnaissable.

Le point fort de l'ouvrage est de parler aux deux publics. Ainsi, si vous offrez l'ouvrage à un copain amateur de vins, il découvrira le monde de la bande dessinée. Davodeau se fait plaisir, ayant des copains d'un sacré niveau (on a droit à des entretiens avec Gibrat, Guibert…). À l'inverse, l'amateur de bande dessinée appréciera d'en apprendre un peu plus sur la création de vin à la main.

Au niveau de l'ouvrage, je l'ai lu avec plaisir sans être forcément passionné. C'est sympathique, c'est frais, mais c'est aussi assez long. La démarche double bande dessinée / vin ne fonctionne qu'à moitié. Quand on passe de l'un à l'autre, on a du mal à comprendre pourquoi. Les parallèles entre faire du vin et de faire de la bande dessinée ne sont pas réellement pertinent et semblent forcés. On a l'impression qu'un ouvrage uniquement sur Richard Leroy aurait été bien plus efficaces.

Le dessin de Davodeau accompagne parfaitement l'ouvrage. le lavis gris est en revanche un peu froid pour le sujet. On aurait aimé que les paysages viticoles explosent de couleur. Car au final on sent relativement peu les saisons passées : le froid, le vent, la chaleur sont expliquées sans que cela soit réellement flagrant en lecture.

« Les ignorants » est un livre sympathique. Sa bienveillance en font une lecture agréable. Davodeau sait vulgariser (et donc Richard Leroy aussi !) intelligemment et il n'est pas rare d'avoir le sourire suite aux dialogues que mènent les protagonistes. Il faut prendre « Les ignorants » comme un documentaire pour l'apprécier. Mais si le vin ne vous intéresse pas plus que ça, vous risquez de trouver l'ouvrage bavard et un peu longuet.

Lien : http://blogbrother.fr/les-ig..
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Cela m'arrive rarement, mais j'ai tardé à lire cette BD empruntée à la médiathèque… Au point que j'ai dû la prolonger deux fois tellement je n'étais pas motivée à la lire. Pourtant, de nombreuses personnes me l'avaient conseillée et les critiques hantant la toile étaient dithyrambiques ! J'ignore ce qu'il m'a bloqué : peut-être l'épaisseur, le graphisme, le sujet ou le fait que ce soit biographique ? Au final, j'ai plutôt apprécié ma lecture : c'était intéressant, plein d'humour et criant de réalisme. J'ai appris des tas de choses que ce soit sur le monde de la viticulture (les différentes étapes, la fabrication d'une tonnelle, etc.) ou sur le monde de la BD et de l'imprimerie. On suit ces deux hommes que tout oppose et, pourtant, ils sont tous deux passionnés, respectueux, chaleureux et exigeants. Chaque rencontre qu'ils font est riche culturellement. Il y a un véritable échange. de plus, les répliques entre ces deux hommes ne manquent pas d'humour. Étienne Davodeau, que je connais grâce à « Lulu femme nue », n'hésite pas à faire des clins d'oeil à ses confrères. D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé la réponse de Lewis Trondheim. On a là un témoignage très intéressant qui permet au lecteur de plonger dans deux univers qu'il croit connaître, mais qui est d'une richesse incroyable !

Hélas, les graphismes ne m'ont pas forcément emballée. Les personnages sont pourtant expressifs et les planches détaillées… C'est bien fait, mais je n'ai pas eu le coup de coeur. Ce que j'ai préféré, c'est surtout cette rencontre entre deux passions. Deux métiers. de plus, on ne se concentre pas uniquement sur les deux « héros » : on va découvrir tous les métiers qui gravitent autour d'eux. Ne vous fiez pas à ma note (qui, au passage, serait plus du 3,5/5 que du 3/5): je ne suis pas forcément dans les meilleures conditions pour apprécier un témoignage. J'essayerai de relire cet ouvrage plus tard en me concentrant davantage sur les planches. Là, j'avoue m'être limitée à une sensation générale : j'ai lu attentivement les dialogues, j'ai découvert des étapes de deux métiers inconnus, j'ai savouré chaque chapitre, j'ai souri à plusieurs reprises, mais je n'ai pas passé autant de temps que d'habitude. de coutume, j'aime lire une seconde fois une bande dessinée, afin de passer au peigne fin chaque page et de voir les petits détails qui m'auraient échappé lors de la première lecture. Je n'ai pas eu le temps cette fois-ci. Ainsi, ne gardez pas ma note à l'esprit et penchez-vous plutôt sur la découverte enrichissante de ces nombreux métiers… Si ces thématiques vous intéressent, n'hésitez pas à mettre la main sur cette lecture agréable, intéressante et reposante.

Lien : https://lespagesquitournent...
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