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4,18

sur 818 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J ai plutôt bien accroché au départ . L'histoire nous est dévoilée sans temps mort dans la première partie du livre . Ensuite le problème c est que le livre devient long . Les 2 héros sont toujours au plus mal mais ils s en sortent à chaque fois . On nous les décrit blessés et puis finalement non, ils sont en super forme le chapitre d après . Personnellement je ne pense pas que j irai lire les autres tomes.
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Une policiere marquée par d'anciens faits . Un profiler hypocondriaque. Une mere retrouvée morte décapitée. Une disparition d'enfant qui tourne à la l'affaire d'État. du classique pour un Thriller, malheureusement trop dont l'histoire n'en sort pas.
Le récit qui traine en longueur, se perd ou s'égare pour faire monter un suspense couru d'avance.
J'attendais un peu plus de ce roman, on ne tombe pas juste a tout les coups!
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S'il y a en France depuis quelques années une vague littéraire sur le polar nordique, je dois bien avouer que mes lectures policières sont quasi exclusivement françaises ou américaines. Aussi, Tu tueras le père est un roman différent, puisque italien, et d'un auteur connu mais qui ne l'était pas de moi, Sandrone Dazieri, qui s'était fait connaître dans l'hexagone avec sa trilogie noire Sandrone & Associé.

L'enquête débute avec la disparition d'un enfant de 8 ans, dont le père est retrouvé errant au bord d'une route, et dont la mère est retrouvée décapitée dans une mise en scène sordide. Sur place est dépêchée la commissaire Colomba Caselli, qui terminait sa convalescence et n'avait toujours pas repris le service depuis un grave accident survenu lors d'une précédente enquête.

Alors que tous s'accordent à penser que le père est à l'origine d'un drame familial, elle s'attache les services d'un civil pour le moins original, spécialisé en recherche de personnes disparues, afin de diriger son enquête sur une autre hypothèse. Elle travaillera donc avec Dante Torre, un homme qui lui même a été kidnappé dans son enfance et a passé plus de dix ans enfermé dans un silo, avec pour seul contact son ravisseur connu comme étant le Père.

Aux côtés de cet original quasi autiste, et contre ses collègues et sa hiérarchie bien décidés à l'empêcher de poursuivre une enquête qu'ils jugent inutile, la commissaire Caselli devra explorer le passé de l'Italie afin de trouver la réponse à certaines questions, qui toutes finiront par la mettre sur la trace de cet individu jamais appréhendé, spécialisé dans le rapt d'enfants, que Dante Torre ne connaît que trop bien…

Tu tueras le père est un bon polar, à la mise en scène bien équilibrée, écrit comme un scénario de film, avec différents rythmes qui accompagnent la lecture de ce pavé de plus de 500 pages. Si la première moitié est relativement addictive, j'ai été plutôt déçu par le dénouement de l'enquête et par ses justifications historiques que je ne dévoilerai pas, mais qui ont au moins l'avantage d'être originales et imprévisibles.
Lien : https://www.hql.fr/tu-tueras..
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Le père est là, il voit tout, il sait tout. le père observe dans l'ombre avec ses yeux luisants. D'ailleurs le père agit plus vite que son ombre.
Il est cette présence que l'on ressent mais qu on ne voit pas. le père ne laisse pas de trace, il soigne son passage avec minutie.Il est une sorte de Dieu que personne n'a vu .. sauf Dante Torre. Dante sait que ce Dieu est bien vivant et qu'il rôde parmi nous...Mais Peut-on se fier à l'état psychologique de Dante ? le père est cette personne chimérique qui anime ses cauchemars depuis qu'il est sorti de sa captivité... mais la poigne du Père est assurée et son emprise est irrévocable dans les esprits. Et si La liberté n'était qu'une illusion? Et si Dante avait juste changé de prison?

J'ai beaucoup aimé le duo que forment le commissaire Colomba Caselli et Dante. Bien que le contexte est anxiogène, ils sont taquins l'un envers l'autre et le comportement de Dante est assez loufoque, cela apporte de la légèreté à cette ambiance pesante.

Cependant, cette lecture ne m'a pas entièrement satisfaite. Malgré le rebondissement du dénouement, il y a pas mal de longueurs et des interrogations qui s'étirent tellement qu'elles resteront en suspend... Bien que là personnalité du Père est au comble de la perversité, elle demeure insaisissable...
J'aurais aimé quelque chose de plus poussé au niveau psychologique, j'aurais aimé quelque chose de plus haletant.. il y aurait eu de quoi faire avec ce roman..

Tu tueras le père montre la survie de ces personnages après avoir été destitués de leur identité suite à un traumatisme...
apprendre à se refaire confiance quand on ne sait plus qui on est...
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J'ai d'abord pensé ne mettre deux étoiles et demie parce que j'ai pas mal de réserves, même si j'ai lu ce thriller rapidement et avec un certain intérêt… En fait, je n'avais pas l'intention de lire Tu tueras le Père de Sandrone Dazieri ! Je voulais lire Tu tueras l'ange, du même auteur, à cause du premier item du Challenge Pavés 2020 : « Ange » ou « Démon » dans le titre. Mais c'est le deuxième tome d'une trilogie. J'ai donc commencé par le début.
***
La première partie, titrée « Avant » et écrite en italique, se révèle extrêmement efficace : un enfant est prisonnier dans un espace circulaire. Il est nourri par une trappe, au gré de son geôlier. Quand il a bien agi, il est « Fils » ; s'il agit mal, il devient « Bête ». Il est terrorisé par celui qu'en lui-même il nomme « Père ». Le narrateur à la troisième personne nous laisse avec l'image de l'enfant apercevant par une fissure le Père qui se dirige vers sa prison, et l'homme tient un couteau... Vous êtes à la troisième page ! Sur les huit parties que comporte le roman, trois autres sont titrées « Avant » et, sauf pour la première, j'ai eu du mal à établir un lien immédiat avec les événements qui suivent : une bonne manière d'accrocher le lecteur, comme d'ailleurs les chapitres courts, les cliffhanger, les retournements de situation, les fausses pistes, etc. ; bref tous les codes du page-turner, comme on dit en français, et c'est une de mes réserves : la recette est suivie à la lettre et l'intrigue remet en mémoire pas mal d'autres romans du même type, jusque dans le duo d'enquêteurs apparemment mal assortis, mais finalement complémentaires…. Duo parce que nous suivons surtout deux personnages principaux, deux survivants, en fait, et qui ne forment pas un couple. La commissaire Colomba Casselli est chargée officieusement d'une enquête sur la disparition d'un enfant alors qu'elle tente de se remettre d'un violent traumatisme (le Désastre). Elle est sujette à d'épouvantables crises de panique qui lui font perdre tous ses moyens. Elle sera aidée dans sa quête par Dante Torre, claustrophobe, obsessionnel, brillant, et imbattable pour « lire » dans les attitudes des gens. C'est lui l'enfant du silo, le petit prisonnier présenté dans la première partie ; on le retrouve plus de vingt ans après, tourmenté par des séquelles sévères et récurrentes.
***
J'ai commencé à me lasser à la partie VI (page 169 sur 668). J'avais déjà eu fugitivement l'impression d'une avalanche de détails inutiles dans les « Avant » III et V, mais j'ai réalisé que le choix de cette extrême précision insuffle un rythme intéressant et induit une attente chez le lecteur. En revanche, ces qualités disparaissent dans la sixième partie : j'ai lu des pages entières de dialogues creux, et j'ai gardé une impression tenace de remplissage. le rythme s'essouffle, l'intrigue se dilue dans les redites : Colomba et Dante recherchent de potentielles victimes et prennent contact avec des parents d'enfants officiellement décédés, et c'est rapidement répétitif, comme d'ailleurs les multiples et handicapants symptômes de Dante. À côté de ça, de jolies trouvailles qui rendent les deux protagonistes sympathiques : la culpabilité que Colomba ressent après le Désastre, ou la très grande capacité d'empathie de Dante envers Colomba, entre autres. Et puis j'ai vraiment du mal avec les théories du complot… Et pourtant, je l'ai fini ! et j'ai même commencé le suivant, ce qui justifie les trois étoiles.
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Je me suis arrachée les cheveux avec ce livre !!

Ce livre, comme beaucoup de monde, j'en ai entendu parler et reparler un peu partout.

J'ai eu un énorme coup de coeur pour le personnage de Dante Torre !! Mais vraiment : son histoire, sa façon d'être, son humour, ses réactions, ses phobies, ses crises d'angoisses : ce personnage est un pur régal !! Mais voilà, on lui a rajouté une coéquipière…pourquoi pas… mais là j'ai nettement moins accroché à l'histoire de Colomba…qui elle aussi traine son histoire et ses angoisses …deux en même temps c'est peut être un peu trop.

Et, il est long ce livre, certaines parties passent très vite d'autres…vraiment laborieux, à un point que j'étais à la limite de l'abandon, j'ai été uniquement tenue par l'histoire de Dante.

Et voilà mon problème…il y a une suite !!! j'ai envie de savoir, mais de là à repartir sur un gros pavé…SI VOUS AVEZ LU LA SUITE , DITE MOI SI ELLE VAUT LE COUP ?

BREF…c'est un bon thriller et son personnage principal est vraiment savoureux, complétement névrosé ( à juste titre), je m'attendais un thriller 100%psychologique…y a pas que ça…et les longueurs m'ont un peu rebutées.
Lien : https://lireetcourir.com/201..
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L'improbable duo que forme Colomba et Dante, fonctionnent très bien...On a hâte de poursuivre la lecture pour savoir qui se cache derrière le Père, personnage abject, et ô combien cruel et inhumain, je le reconnais bien volontiers.
Cependant, les descriptions d'humeur et de toc de Dante (cigarettes ,café ) sont trop répétitives et caricaturales, et prennent des pages et des pages ; on a vite compris que Dante a été cassé par sa captivité, tout comme Colomba dans sa fonction...
Une centaine de pages de trop pour ma part.
La fin est plausible , je le reconnais, et les derniers mots laissent inaugurer probablement une suite...
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Un conflit oedipien mal résolu ? J'aurais bien aimé trouver un peu de Freud ou équivalent, là-dedans, mais non hélas.
Juste une histoire de séquestration (encore) et la nécessité, pour la victime, de tuer son ravisseur, qui se faisait appeler 'le Père'.
D'aucuns prétendent que le monstre est mort ; celui qui a réussi à lui échapper est persuadé du contraire, et lui attribue même une autre disparition d'enfant, vingt-cinq ans après sa propre évasion.

Tâtonnement et profiling, voilà qui rappelle 'L'Aliéniste' (Caleb Carr).
Enquête officieuse, odeur de complot, duo de 'fêlés' sympas - hop, un petit air des 'Millenium' de Stieg Larsson.
Intrigue aux accents italiens, et on pense au 'Chuchoteur' (Donato Carrisi).
Du suspense ? Oui, comme dans les ouvrages cités ci-dessus.
Mais aussi des longueurs, un côté Fantômette, de l'action à gogo, des héros qui se relèvent de bastons sévères et reprennent leurs courses-poursuites sans faillir, qui se jettent dans la gueule du loup et en réchappent in extremis, moult rebondissements et une fin à la con ... Tout ça sur plus de 700 pages. Pfiou, je suis sur les rotules, à bout de souffle et de patience.
'Tu tueras l'Ange'*, VOUS tuerez l'ange, je n'en doute pas. De même que toi + elle, vous survivrez aux imprudences les plus folles pour quelques épisodes encore.
Mais je ne vous suivrai pas.

* titre du 2e opus, paru en VF en mai 2017
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Bon thriller avec de nombreux rebondissements. Une très bonne intrigue même si j'ai eu de gros doutes à la moitié du livre ce qui m'a un peu gâché la suite de ma lecture.
Je me suis attachée aux deux personnages principaux mais un peu de mal à mémoriser les prénoms et noms italiens des personnages secondaires .
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Unique roman lu durant mon crapahutage en Slovénie, terminé le vendredi précédant mon départ, alors qu'allongée sur un transat sur une plage de sable croate (un peu marre de la caillasse des plages slovènes), je savourais les derniers assauts du soleil (avant la grisaille parisienne et les 5 degrés).

Thriller noir de chez noir, idéal pour vacances ensoleillées (qu'on apprécie d'autant plus J). Peu d'espoir dans ce récit qui n'a de la Dolce Vita italienne que le décor d'une Rome peu flatteuse, embourbée dans une grisaille déprimante. Je procrastine, moi ??!!! Non, pourquoi tenterais-je de repousser l'inéluctable résumé de ce roman angoissant ?

Dans Tu tueras le père, il est question de mort(s) (tiens donc), d'une disparition d'enfant, d'une course contre la montre, d'un monstre manipulateur et d'un duo d'enquêteurs plus atypique tu fais pas. Ça vous suffit ou pas ?

Concentrons-nous sur le duo d'enquêteurs car il vaut le détour : une inspectrice répondant au doux nom de Colomba Caselli n'a qu'une envie, donner sa dem, bim dans votre face ! Faut dire qu'être rescapée d'un attentat à la bombe force à réfléchir sur son avenir, surtout si on se sent responsable. A cette jeune femme au caractère sacrément coriace, aimable comme une porte de prison, ajoutez Dante Torre, ancienne victime du Père (nous y voilà), fumeur obsessionnel, siroteur de café d'exception, brillant tout autant qu'asocial, goûtant peu les effusions en public, le monde de manière générale, luttant chaque jour contre l'angoisse de son existence, à savoir retomber dans les rets du Père qui l'a séquestré pendant 10 ans dans un silo.

Le destin les fout dans les pattes l'un de l'autre pour le meilleur et pour le pire. le Père que tout le monde croyait mort (sauf Dante qui n'a jamais douté de son existence) semble être revenu d'entre les morts pour kidnapper un garçonnet de 8 ans. Mais le hic est le suivant : peut-on croire un Dante Torre un brin barge et une Colomba qui pète un plomb tout doucement, persuadés que le Père est derrière tout ça ? Vous le saurez bien assez vite les amis.

Honnêtement, j'ai eu du mal au début. Je me suis dit : encore un duo d'enquêteurs peu accordés, forts en gueule chacun à leur manière. Si on ajoute des dialogues un peu téléphonés et des situations trop attendues, non franchement je n'adhérais pas. Et puis, allez savoir pourquoi, je me suis lentement mais sûrement laissée ferrer par cette histoire bien glauque avec un début d'attachement pour les gugusses. Sandrone Dazieri a su restituer toute la grisaille autour de cette histoire et l'atmosphère oppressante à souhait est très tangible. Ce roman restera un thriller en demi-teinte, ni totalement convaincue, ni foncièrement déçue. Mais un roman qui se lit bien et donne quelques sueurs froides est déjà une réussite en soi, non ?
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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