Le monde est fait de sucre et d'immondices...
C'est un type qui revient de la pêche, il voit une fille, il lui fait : "J'm'en reviens de la pêche aux moules et j'suis moulu." Alors elle, : "ma foi, tant qu'c'est pas de la pêche aux coques."
L'Empire allemand est une République, celui qui en doute aura des coups de trique.
Voyez vous, quand le père il est ine petite plante, il voudrait que le fils il soit in'arbre. Quand le père il est ine pierre, que le fils soit ine montagne.
(Ne croyez pas que mes doigts se trompent en tapant ce texte, l'écriture correspond à la volonté du traducteur et de l'éditeur )
LIVRE NEUVIÈME
Et maintenant le parcours terrestre de Franz
Biberkopf est terminé. Il est temps désormais
de le fracasser. Il tombe aux mains de la puis-
sance sombre qui s'appelle la Mort et qui lui
paraît un séjour indiqué. Mais il apprend ce
qu'elle pense de lui, d'une manière inattendue
et qui dépasse tout ce qu'il a enduré jusqu'ici.
Elle lui dit son fait. elle l'éclaire sur ses
erreurs, son orgueil et son ignorance. Et l'an-
cien Franz Biberkopf s'effondre alors, la trajec-
toire de sa vie s"achève.
L'homme est foutu. Nous vous présenterons
encore un autre Biberkopf, auquel l'ancien n'ar
-rive pas à la cheville et dont on peut espérer
qu'il fera mieux l'affaire.
Il s’agit de décider, il faut prendre un chemin et tu n’en connais aucun, Franz
Aussi je ne crierai plus comme avant : le destin, le destin. Pas la peine de le vénérer comme tel, il faut le regarder en face, l’empoigner et le détruire.
Je suis un homme libre ou rien.
Pourquoi des plus profonds et non profond ? Des plus profonds serait-il plus profond que profond ?
Et je me détournai et je vis toute l’injustice qui se fait sous le soleil, et voyez : c’étaient les larmes de ceux qui souffraient l’injustice et n’avaient point de consolateur, et ceux qui les oppressaient, ils étaient bien trop puissants. Aussi je louai les trépassés, ceux qui sont déjà morts.
Je louai les trépassés. Toute chose a son heure, coudre et déchirer, conserver et jeter. Je louai les trépassés qui gisent sous les arbres, les morts qui dorment.