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EAN : 9782924259986
Recto Verso (23/02/2015)
3.5/5   8 notes
Résumé :
À Londres, en 1850, meurt un légendaire violoniste tsigane. Peu après, par une froide journée pluvieuse, la communauté des "Fils du vent" se retrouve au cimetière. Après l'enterrement, on abandonne un violon sur la tombe du défunt, et un jeune homme s'en empare. Selon une légende tsigane, cet instrument de musique aurait été fabriqué avec des ossements humains. Hawthorne Lambton, maître horloger, convoite ce violon qui, il en est convaincu, a le pouvoir de lever la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Autant j'ai de suite craqué sur la couverture de son autre titre (cf ma chronique Dans la peau du mal) et moins sur celle-ci malgré leur qualité.

Autant le contenu des romans aura eu l'effet inverse.

Corinne de Vailly nous emmène ici dans un récit plein de magie tsigane, de malédictions et de créateurs fous.

Dans celui-ci encore quelques retours en arrière mais utilisés avec plus de parcimonie et d'une façon qui m'a paru beaucoup plus productive pour la lecture qua dans son précédent récit. A moins que je ne me sois faite simplement à la façon d'écrire de l'auteure et à sa logique de scénario.

Yoshka Sinti est un joueur de violon tsigane. Accompagné de sa fille, ils se produisent dans des cabarets des quartiers populaires avec succès. Car là où ils jouent le propriétaire est assuré, d'une part, d'une clientèle nombreuse mais aussi d'une soirée exempte de bagarres, vols ou autre larcin. La musique du violoniste semble dégager une magie qui rend les clients heureux et oublieux de leur souci. Une sorte de havre de paix pour tous que personne ne souhaite dénaturer par de la violence ou de la corruption. L'auteure d'ailleurs nous décrit très bien ces sentiments et les effets de la musique tout au long de ce récit.

Cependant dans l'ombre, le violon attire les convoitises. Une réputation d'instrument magique et maudit traverse les pages du roman. Elle daterait de fort longtemps.

Alors, que ce soit par désespoir, par attrait du gain, par amour aussi, le violon va se trouver au centre de cette histoire, en être l'un des personnages les plus importants.

Autour de lui, des personnages vont faire leur ronde. Des méchants, des cupides, des gentils ou innocents.

La plume de Corinne de Vailly va telle la musique de ce violon vous envoûter page après page.

Je me suis prise à essayer de deviner les différents dénouements tristes ou joyeux mais cette fois la toile du récit était bien tirée et ne laissait passer aucun bribe d'indices.

Nous allons ainsi croiser les destins de la jeune Toszkána Sinti, du jeune tsigane Mirko Saster , de l'Assomeur de la confrérie des Freux, groupuscule des bas-fonds, Foster Riley ou d'un maître-horloger aux passions surprenantes et sombres. Chacun va être amené à croiser les autres à un moment donné, et tout ça grâce ou à cause de ce violon.
Chacun va ainsi vivre des aventures palpitantes, décadentes, sordides ou pleines d'espoir.
Et Corinne de Vailly va nous y plonger jusqu'au cou avec délectation et suspens.

Je me suis régalée de ce roman, tout a été mis en place pour me plaire et me le rendre gustativement et délicieusement frissonnant.

En résumé, je vous le conseille pour son ambiance, ses personnages complexes et le scénario rondement mené.
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Le violon me fascine. Lorsqu'il joue, de ­légers frissons de plaisir parcourent mon corps. Les sons qu'il produit me font ­vibrer. Dans la littérature, c'est l'aspect magique du violon qui m'attire. Souvent associé au Diable, au péché et à la liberté des moeurs, cet instrument à cordes ­enchante les hommes et les femmes, pour le meilleur ou pour le pire.

Dans le roman Les notes de sang, publié aux éditions Recto-Verso, et rédigé par ­Corinne de Vailly, le violon, quand il est entre les mains d'un violoniste tsigane, guérit les maladies, les blessures et les ­infirmités. Entre les mains d'une personne malhonnête, les mélodies ­improvisées, plaintives, entraînent la mort et la destruction.

L'histoire qu'a rédigée Corinne de Vailly se déroule au 19e siècle, à Londres. Un maître horloger est obsédé par un violon appartenant au peuple tsigane. Un peuple joyeux qui, selon l'auteure, avait autrefois une grande liberté de voyager. En s'appropriant le violon, Hawthorne Lambton désire guérir son fils malade et lever la ­malédiction qui pèse sur sa famille. Mais posséder un tel objet magique finit par le hanter. le destin d'autres personnages dans ce livre dépend aussi de cet ­instrument de musique, dont Mirko Saster, un jeune homme d'une vingtaine d'années, qui a des ancêtres tsiganes, et Toszkana, la fille du célèbre violoniste Yoshka Sinti. Alors que Lambton rêve d'exploiter le ­potentiel du violon, le couple tsigane souhaite le brûler.

Le roman Les notes de sang fait partie d'un genre peu connu au Québec : le steampunk. Pour l'expliquer simplement, le récit est truffé d'anachronismes. Dans ce cas-ci, les personnages évoluent dans la société industrielle du 19e siècle, où les automates côtoient les libellules mécaniques. Même si Corinne de Vailly a ­respecté les moeurs et coutumes de l'époque, elle s'est amusée à laisser libre cours à son imagination en créant ­certaines machines qui n'existaient pas dans les années 1850. Certaines ont été inspirées d'images­ ­trouvées sur Internet. En rédigeant un steampunk, qu'elle ­compare à l'univers de Dickens ou de Jules Verne, l'auteure ­pouvait conjuguer sa passion pour les ­récits historiques et fantastiques. Ses ­recherches sur la vie londonienne, ses bas-fonds, ses rues, ses monuments, etc., ainsi que sur le peuple tsigane lui ont pris beaucoup de temps, mais le résultat vaut la peine puisque l'histoire qu'elle a écrite est riche de ­détails significatifs. « L'étrange beauté de l'insecte n'avait rien de naturel, il le comprenait bien. Ses ailes membraneuses et transparentes étaient façonnées dans le métal le plus fin qu'il ait ­jamais vu. Celui qui l'avait confectionné avait sans nul doute des doigts d'or. du regard, Saster accompagna la libellule mécanique dans son vol ascensionnel qui l'éloignait de la tombe. À cet instant uniquement, il s'aperçut que la musique s'était tue. La communauté des Fils du vent et les musiciens s'en allaient en ­silence, disparaissant un à un dans la brume. Prudent, le jeune homme inspecta les alentours. Nulle trace de celui qui avait envoyé l'insecte-espion. »

Le prochain steampunk de Corinne de Vailly, La peau du mal, sortira le 11 ­novembre en librairie. Dans celui-ci, le lecteur se retrouve en Écosse en 1828. Dans une boutique d'antiquités à ­Édimbourg, un jeune handicapé, Fingal Angus, est ­kidnappé alors que les Grim Reapers (une bande de motards plutôt ­particulière) chevauchent leurs machines à vapeur et terrorisent la population la nuit. Dans cette toute nouvelle histoire, l'auteure s'est de nouveau amusée avec le genre. À découvrir assurément!

Vous pouvez suivre Corinne de Vailly sur son site Internet officiel ou sur Facebook.

www.facebook.com

corinnedevailly.fr.gd
Lien : http://www.facebook.com/kimm..
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J'avais vraiment envie d'aimer ce roman: il se publie si peu de steampunk en français! Mais rien ne fonctionne dans cette histoire.
D'abord, l'intrigue est bourrée d'incohérences (à commencer par le fait que tous les personnages secondaires du roman... à l'exception de l'enquêteur qui ne sert à rien dans l'histoire... semblent être au courant que le chef SECRET d'un puissant gang de rue de Londres est en fait le célèbre horloger Lambton!).
Ensuite, tous les personnages nous laissent indifférents. On a même l'impression que l'autrice elle-même ne s'intéressait pas assez à eux pour leur donner une véritable histoire tellement le roman se termine sans qu'on sache ce qui est arrivé à la plupart d'entre eux, sans qu'on sache réellement pourquoi ils faisaient partie de l'histoire et surtout, sans que cela nous attriste (à part pour le papier gaspillé).
Finalement, le roman contient encore plus de clichés qu'un mauvais film hollywoodien (les jeunes filles pauvres et jolies qu'on entraîne malgré elles dans la protitution de luxe, l'homosexuel qui fait semblant d'aimer les femmes pour sauver la vertue d'une jolie tsigane qu'il connait depuis 5 minutes, la malédiction transylvanienne qui afflige la famille de tsiganes, la malédiction judéo-chrétienne qui afflige la famille de l''horloger/chef de gang...). C'est assez pour donner mal au coeur à n'importe qui.
Comme si ça n'était pas suffisant, l'autrice a en plus jugé bon d'insérer des mots en anglais dans le texte, dans une tentative de faire plus "Angleterre du 19ième siècle", je suppose. À quoi bon quand des mots en français existent pour décrire les mêmes concepts ("home" au lieu de "domicile", par exemple)? Déjà que son utilisation de synonymes douteux me tapait sur les nerfs (non, un "borgne" ça n'est pas la même chose qu'un "cyclope"!!!)...

À éviter absolument.
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"...Un très bon roman dont les détails de la cité vous donnent la chair de poule lors des déambulations dans les ruelles sombres, on peut sentir l'odeur de la vapeur. L'univers tzigane nous fait plonger dans un monde trop souvent décrié. Une très belle intrigue qui pourrait finir bien mais les happy end n'existe que dans les films. Et si tout commençait et finissait ne Transylvanie?

Je vous conseille de lire Les notes de sang aux Éditions du 38, vous voyagerez dans un univers steampunk très bien maîtrisé."

Lien : http://luniversdulfin.over-b..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L’étrange beauté de l’insecte n’avait rien de naturel, il le comprenait bien. Ses ailes membraneuses et transparentes étaient façonnées dans le métal le plus fin qu’il ait ­jamais vu. Celui qui l’avait confectionné avait sans nul doute des doigts d’or. Du regard, Saster accompagna la libellule mécanique dans son vol ascensionnel qui l’éloignait de la tombe. À cet instant ­uniquement, il s’aperçut que la musique s’était tue. La communauté des Fils du vent et les musiciens s’en allaient en ­silence, disparaissant un à un dans la brume. Prudent, le jeune homme inspecta les alentours. Nulle trace de celui qui avait envoyé l’insecte-espion.
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