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3,18

sur 303 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un peu décevant par rapport à tout ce qu'on a pu dire sur ce livre à sa sortie, Constance Debré ayant fait la une des journaux et des émissions de TV certainement grâce à son patronyme célèbre ( nièce d'un ancien ministre de chirac notamment)... cette autofiction qui raconte comment à plus de 40 ans elle a tout envoyé ballader sa vie bourgeoise son mariage et ses enfants pour assumer son homosexualité est trop froide et reste trop clinique et anecdotique pour vraiment émouvoir...
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Dans cette autobiographie romancée, Constance Debré nous présente la classe sociale à laquelle appartient sa famille née dans la haute bourgeoisie; quant à elle, même si elle marche dans la marge, elle en a le style, l'aplomb et la contenance arrogante. Elle séduit une femme, puis une autre plus jeune, plus belle et plus paumée, puis d'autres encore. Elle nous raconte tous les détails de leurs relations.
J'avoue que ce récit m'a intéressée, moi qui suis loin de tout cela.
Le style est direct, du rythme, des contrastes souvent inattendus, des phrases courtes qui claquent avec leurs chutes dures. D'autres plus longues qui s'étirent dans la douceur des sensations. Un roman sensuel, voilà ! Un récit immoral, impudique, mais touchant dans l'aveu de faiblesse, de remords, d'hésitations, de fausse assurance de l'autrice.
Au fil des pages, beaucoup de ces petites phrases m'ont touchée, fait sourire et rassurée, je reste étonnée de me retrouver parfois dans cette personne tellement éloignée de ma façon d'être, mais qui se révèle tellement humaine.
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Après sa séparation avec son mari avec lequel elle a eu un fils, Constance rencontre une femme, puis une autre et une autre…

Une rupture et des aventures comme une façon de se séparer de sa vie d'avant, de se trouver soi-même, de se se débarrasser de toutes les scories, du mariage, de son père, du fric et de toutes ses attaches. C'est sexuel, désordonné, erratique et confus, comme une nouvelle vie qui se cherche.
Lien : https://www.noid.ch/play-boy/
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Alors je dois dire que je suis hyper-déçu, poil au c*l ! Normalement dans Play boy y'a plein d'images, et là rien du tout ! ça frise l'arnaque ! Et pas seulement pour ça d'ailleurs ! Parce que normalement dans Play boy y'a aussi des articles et des interviews intéressantes, et là rien du tout non plus !
Heureusement j'ai payé mon exemplaire 20 centimes dans un vide-grenier. Apparemment l'ancien propriétaire du livre était déçu aussi.
Achetez plutôt Le Play boy de mai 1994 avec Erika Eleniak, là je vous garantis que vous serez content ! Erika elle courait sur la plage en maillot de bain rouge dans Alerte à Malibu, mais là apparemment elle a égaré son maillot de bain, néanmoins j'irai pas porter plainte pour ça ! Oh non !
J'ai l'impression que c'est une sacrée coquine Erika...

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Forte et insensible, Constance se dévoile sans pudeurdans un roman-biographie et en arrive à aimer sa colère amère. Et ça claque des contrastes, ça caresse des bassesses, ça pleure sur ces pauvres qui ont l'avantage de l'être, ça dégoise à façon parce que la façon c'est ce qui coule dans le bleu de son sang, et ça énerve le lecteur qui jette le bouquin trop léger. Coming out oublié, ne reste que le dernier tatouage moche à la mode AmyWinehouse. Comme une écriture biffée, raclée, précise et qui gratte malgré tout.
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J'ai lu ce livre sans voir vu auparavant la moindre critique, comme toujours, sans même savoir qui était l'auteur, et je l'ai trouvé plutôt intéressant, je dirai même structuré bien que beaucoup n'y voient qu'une succession d'expériences sexuelles. Je lui ai même trouvé un certain humour. Cette fille, ce garçon raconte ce qu'elle vit, ce qu'elle a ressenti, notamment dans son enfance, de manière directe sans précautions oratoires. Cru, vulgaire? Non, sûrement pas. Elle appelle un chat, un chat et le reste aussi. Mais, pas d'érotisme gratuit. Elle écrit ce qu'elle vit. Il existe des textes des siècles précédents, voire de l'Antiquité bien plus hard. Donc, ce play boy féminin sans prétention m'a plutôt séduit.
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Livre particulier. Je pense qu'il n'y a pas à tergiverser on aime ou on aime pas Constance Debré.
Moi je la découvre avec ce bouquin et je ne pense pas que j'en lirai d'autres ... Quoi que "Love me tender" m'intrigue... A voir.
L'avantage c'est qu'il se lit vite mais c'est vrai que j'ai été un peu déroutée par certains de ses propos, son manque d'empathie et de bienveillance. On sent que la vie n'a pas été tendre avec elle et qu'elle en souffre. Ses propos sont très crus mais je dois avouer que son côté provocateur m'a assez plu aussi... Bref, je suis contente d'avoir essayé mais ça s'arrête là.
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Voilà un livre dépaysant car je n'ai vraiment rien en commun avec l'auteure, je ne suis ni femme, ni gouine, ni riche, ni drogué, ni célèbre... et je n'avais pas remarqué le nom de l'auteur ni son sexe avant de le prendre sur le présentoir de la bibliothèque après avoir lu le dos de couverture qui m'avait émoustillé. Et au début j'ai rien compris. Et puis je suis rentré dans son délire, j'ai révisé la généalogie Debré sur Wikipedia. Certes ce récit n'aurait pas le même intérêt sans ce contexte.
Mais cela se lit vite comme un témoignage ethnographique sur une tribu célèbre. Et finalement même à de années-lumière de cette vie, elle finit par nous toucher et nous émouvoir, et on lui souhaite de trouver la sérénité, mais c'est pas gagné.
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Après avoir écouté un podcast sur les livres de Constance Debré, je me suis lancée. J'ai lu les deux : Play Boy et Love me tender.

C'est bien écrit, c'est trash, cinglant, court, tranchant. Mais c'est pas vraiment transcendant. On dirait une Virginie Despentes bourge et qui clame haut et fort qu'elle est lesbienne et qu'elle "baise" comme un homme.

Donc lu pour la connaissance mais pas totalement convaincu. Inutile de parler de Love me tender, l'auteure s'enfonce.
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Je m'attendais à tellement pire d'après les critiques que j'ai assez bien supporté cette lecture imposée (prix du Marais de Lomme) mais j'en ai un peu marre des ébats des lesbiennes (après "ça raconte Sarah...) Ici l'auteure crache volontiers dans la soupe mais se reconnait privilégiée...ses partenaires ne m'emballent pas non plus. Les histoires de coucheries m'intéressent peu.
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