Acheté sur une impulsion à la caisse d'une librairie où il était mis en avant près du terminal CB, lu en une nuit (d'insomnie).
C'est un peu la destinée de ce genre de livre en ce qui me concerne.
Parce que le roman autobiographique est par définition un exhibitionnisme, une pornographie et que je trouve ça finalement sans intérêt, ni littéraire ni sur le plan des idées.
Parce que crier son mal de vivre, le cracher sur la page blanche est un parti pris de mal écrire, volontairement sans filtre, sans recherche de style, sans structurer un texte ou une pensée, sans étudier avec subtilité les rapports des personnages entre eux. Bref, sans faire l'effort intellectuel attendu chez tout écrivain.
Parce que même si l'auteure crache dans la soupe familiale, on peut dire qu'elle la mange quand-même. Ses oncles ont réagi à la sortie du livre, en faisant certes involontairement la promotion, mais la promotion quand-même. Son seul
nom fait vendre ce qui serait sans doute passé inaperçu venant d'une illustre inconnue.
Parce que le paragraphe sur son grand-père est le seul bon passage littéraire du livre, mais qu'on a un peu le sentiment qu'il est là pour faire le buzz.
Alors au premier abord ce petit livre réussit à vous choquer, mais tout bien réfléchi, c'est un livre mauvais, dans le sens "qui fait du mal".